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3,82

sur 192 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Hollywood, 1953, les productions cinématographiques nombreuses sont l'objet de convoitises mafieuses, politiques, militaires et s'accompagnent de circulation de drogues, d'alcool et de sexe. Se faire une place dans cet univers encombré n'est pas une mince affaire et Larkin Moffat, ambitieux producteur de série B va en faire l'expérience. Les personnages de ce roman nous font revivre cette époque avec un réalisme saisissant. L'ambiance, les relations entre acteurs, réalisateurs, producteurs sont bien incarnées et des vedettes de l'époque comme Errol Flynn, Clarke Gable, Hedy Lamarr, Frank Sinatra s'invitent dans la narration. le machisme est dominant et pour les femmes, la promotion canapé paraît une règle toujours en vigueur, comme nous l'a récemment prouvée l'affaire Harvey Weinstein. L'auteur nous offre là un bel instantané Hollywoodien sur quelques mois de cette année 1953.
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Je suis assez impressionnée par la capacité de Dominique Maisons à immerger son lecteur dans des univers, des décors et des époques aussi différentes que le Paris des feuilletonistes de 1900 (On se souvient du nom des assassins) et le Hollywood des années 50. Tout ceci sur des rythmes trépidants et en épousant parfaitement les codes de chaque genre. Dans Avant les diamants, on croise Errol Flynn, Kim Novak, Hedy Lamarr ou Clark Gable, mais surtout, on plonge dans les coulisses des studios à travers des enjeux qui dépassent largement le cadre du divertissement ou de l'argent que cela peut rapporter. C'est passionnant et cela mériterait bien une adaptation cinématographique.

Il sera donc question de tournages, de starlettes qui rêvent de gloire et doivent se contenter de jouer les potiches au bras des producteurs de seconde zone, de combines et de jeux d'influence. D'argent aussi, bien sûr. Dont on ne regarde pas toujours la couleur lorsqu'il s'agit de financer le film que l'on veut tourner à tout prix. Marécage idéal pour les familles mafieuses qui se partagent le territoire dans un relatif équilibre. Jusqu'à ce que l'armée s'en mêle. Son but ? Utiliser le cinéma pour promouvoir une image idéale de l'Amérique à travers le monde et s'assurer que les américains orientent bien leurs vies dans le sens voulu par le pilote. Quitte à frayer avec du peu recommandable. Propagande ? En quelque sorte. Ou disons plutôt une manipulation à grande échelle. Les processus sont impeccablement décrits et irriguent l'intrigue qui mêle les destins d'un major de l'armée un peu trop joueur, d'un producteur un peu loser, de quelques mafieux, impresarios et proxénètes. Sans compter les jeunes actrices et acteurs prêts à tout dont les illusions vont peu à peu s'effondrer. Hollywood, ton univers impitoyable. Jusqu'à un final "tarantinesque", magistralement orchestré.

C'est du roman noir comme je les aime, intelligent et instructif. On ne s'ennuie pas une seconde, on s'amuse des rôles joués par les stars mondialement connues qui dévoilent des facettes inédites. On dit parfois que la réalité dépasse la fiction, là je dirais que le roman dépasse le cinéma tant il utilise ses codes pour délivrer un texte à grand spectacle. Qui pourrait lui-même finir sur grand écran. Et dont je vous recommande chaudement la lecture en ces temps où les distractions de qualité sont les bienvenues.
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Après Rome, la Russie ou encore une secte parisienne, le Prix Points des Lecteurs de Mots En Lignes m'emmène à Hollywood dans l'après Seconde Guerre mondiale ! Et le moins qu'on puisse dire c'est que le cadre est posé très efficacement avec un foisonnement d'idées, de personnages, de décors et de péripéties comme autant de paillettes s'éparpillant aux quatre vents au lendemain d'une soirée où les stars Ava Gardner (1922-1990) et Hedy Lamarr (1914-2000) et les mafieux Mickey Cohen (1913-1976) et Jack Dragna (1891-1956) ont partagé quelques coupes de champagnes sur les hauteurs de Los Angeles.

A ce moment-là, l'Amérique est plongée dans la chasse aux communistes et la course à l'armement nucléaire. le cinéma, qui carbure à grand renfort de whisky et de drogues dures, apparaît alors comme une arme de choix dans le matraquage idéologique qui se met en place. Mais pour que ses exigences soient respectées, l'armée doit s'éloigner du « Big Seven », c'est-à-dire les plus gros studios hollywoodiens, et faire appel à des producteurs indépendants comme le détestable Larkin Moffat.

Voilà le point de départ de ce roman noir dans lequel les carrières se font après une nuit passée dans le bon lit ou se défont après une soirée passée à la mauvaise fête. J'ai pris beaucoup de plaisir à cette lecture et j'ai été absolument transportée dans le monde du cinéma d'alors, totalement à rebours de la société anti-communiste, raciste, homophobe et machiste dans laquelle ce livre nous plonge avec beaucoup de violence, en particulier envers les femmes. La fin est un peu trop tarantinesque à mon goût mais, finalement, ça reste dans le thème !
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Silence. Moteur. Ça tourne. Action !
Si Hollywood m'était conté, n'aurais-je comme images dans mes yeux émerveillés que les spots flashy des projecteurs, les décors clinquants, les costumes rutilants, les caméras qui subliment les corps et les visages, une vision plus grande et plus belle de l'humanité ?

Ou bien apercevrais-je par flashes fugaces les dommages collatéraux de cette usine à rêves qui broie les espoirs et brûle les ailes de ceux qui cherchent à l'approcher de trop près ? Ce que nous admirons est-il toujours à la hauteur de nos aspirations ? Sous les strass et les paillettes, ne reste-t-il au final que la crasse et la saleté de l'âme humaine ?

Aaah Nostalgie quand tu nous tiens...
Hollywood et les fifties, tout un programme ! Et quand c'est raconté avec le talent de Dominique Maisons, le dépaysement est garanti. En ces temps de confinement, optez pour les ouvrages Maisons, les voyages qui font perdre la raison.

Après son sublime « On se souvient du nom des assassins 🔪 » et son épatant « Tout le monde aime 😍 Bruce Willis », Dominique Maisons nous embarque dans les turpitudes Hollywoodiennes des Années 50. Hello Errol Flynn, hello Clark Gable, hello Hedy Lamarr et j'en passe. Oui, vous allez en rencontrer du beau monde (faudra se saper un peu les amis !) car Maisons ancre son récit dans l'Histoire avec un grand H et y mélange allègrement personnes existantes et personnages de fictions dans un roman choral dont le panthéon oscille entre sales gueules, gueules d'anges et figures légendaires du grand écran.
Si à ça vous ajoutez les gangsters de la mafia (là aussi sont intégrées les figures connues du grand banditisme de l'époque), les services secrets de l'armée américaine, les ligues de vertus catholiques, le FBI et les aspirant.e.s acteur.trice.s prêt.e.s à tout pour « réussir », ça en fait un paquet de monde qui se côtoie, s'aime, s'étreint, se hait, se trahit et se déchire. Oui, oui, ça se bouscule dans ces pages remplies à la gorge de anti-héros magnifiques.

Si ces personnages sont tous très attachants ils ne sont pas pour autant tous très recommandables. Une seule finalité : le grisbi, le pognon, la thune. Et le pouvoir, la possession, le cul… Sexe et fric what else comme dirait tout addict de café-capsules qui se respecte.
Dominique Maisons convoque Ellroy, Tarantino et Winslow le temps d'une sarabande endiablée et mortelle. Un baiser vénéneux sera délivrée aux aventureux qui s'amouracheraient avec candeur de ce casting extraordinaire. Vous qui entrez ici...

Les femmes mènent la danse !
Dominique Maisons sculpte les âmes féminines comme un jardinier taille ses roses. Avec précision, amour et délicatesse. Mais attention, les plus belles des roses regorgent d'épines.
La plus grande réussite du bouquin, outre le voyage temporel, est le soin apporté à l'écriture et la conception des personnages. Souvent complexes, parfois déstabilisants mais jamais creux, c'est bien leur sort qui va vous tenir en haleine au fil des pages. Apprêtez-vous à trembler avec eux/elles car le monde d'alors est loin d'être d'une douceur absolue.

Avant les diamants, il y a les romans de Dominique Maisons qui brillent et scintillent de mille feux. Avant les diamants, il y a le style unique d'un auteur, une écriture douce, élégante et engageante.
C'est un extraordinaire moment que vous vous apprêtez à passer avec ce roman noir comme le charbon truffé d'éclats de purs kiffs. La littérature a ses diamants : les romans de Maisons.

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En 1953, à l'heure où les Etats-Unis peaufinent leurs essais nucléaires en public et où le Maccarthysme gangrène les institutions américaines, le cinéma voit la couleur réveiller les pellicules et le cinémascope animer les salles obscures.
Dans un tourbillon de révélations, Dominique MAISONS nous offre avec Avant les diamants, un roman noir jubilatoire et édifiant sur les dessous du cinéma des années cinquante à Hollywood.
On se souvient des grands acteurs qu'ont été Errol Flynn ou Hedy Lamar, des illustres metteurs en scène comme Cecil B. DeMille, mais sait-on qui tirait les ficelles dans les grandes productions cinématographiques de l'époque ? Révélant ce que l'on ne voit jamais du coté spectateurs, l'auteur nous fait découvrir la mainmise des services secrets de l'armée sur le contenu des films et de la mafia sur leur financement.
Car en pleine guerre froide, le cinéma est vu par le gouvernement américain comme une arme de propagande de la morale, de la religion et de la lutte anti-communiste et tous les moyens sont bons pour valoriser les idéaux nationaux. Et c'est dans une alliance totalement dénuée de scrupules, que la CIA, le FBI, le LAPD et l'USAF se joignent à la mafia sicilienne pour parvenir à leurs objectifs.
Trame de toutes ces péripéties cinématographiques, les déboires du producteur Larkin Moftat seraient presque risibles si les jeunes actrices ambitieuses n'étaient pas toujours les victimes de ces hommes de pouvoir, manipulateurs et opportunistes.
Au fil de l'histoire, on touche du doigt toutes les clés du roman noir et le final époustouflant devrait faire pâlir d'envie les Tarentino et autres grands cinéastes qui y trouveront certainement matière à scénario.
Un excellent roman dans lequel je suis entrée avec un peu de réticence tant le sujet me paraissait spécialisé mais qui s'est imposé crescendo et a fini par me séduire totalement.
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" Avant les diamants" est tout autant un film noir qu'un roman tant il est facile d'imaginer l'adaptation au cinéma de cette histoire magistralement orchestrée.
17 mars 1953, début de l'opération Upshot-Knothole : premier tir d'une ogive nucléaire depuis un site militaire du Nevada. Dominique Maisons, dans les trois premiers chapitres, utilise cet événement comme discret fil rouge pour nous présenter les protagonistes d'un projet bien dans l'air de cette époque. L'armée souhaite mettre le cinéma au pas, faire émerger à Hollywood de nouveaux producteurs indépendants, que les scrupules n'étouffent pas, pour sortir des films où "L'American way of life" soit encensé, des films aux messages simples basés sur un anticommunisme primaire et une incitation très forte à la consommation. Chance Buckman, major criblé de dettes et coureur invétéré, va être chargé de la mise en oeuvre de ce plan. On lui adjoint une partenaire/garde-chiourme aussi séduisante qu'efficace. Ils vont patauger dans le marigot hollywoodien pour recruter les "acteurs" nécessaires, Larkin Moffat, un producteur miteux à l'ego surdimensionné, le Père Santino Starace, président de la Légion of Decency, garant de la moralité des oeuvres cinématographiques dont la foi s'est perdue en chemin, et les indispensables mafieux qui détiennent la clé du succès de cette opération : l'argent.
Foisonnant, palpitant, extrêmement documenté, le roman de Dominique Maisons nous montre que derrière le glamour se cache ce que les hommes ont de plus abject. A Hollywood, en 1953, il n'y a pas seulement un ver dans le fruit, c'est le fruit tout entier qui est pourri.
Nostalgiques de ce cinéma américain, lisez cette histoire si vous voulez connaître l'envers du décor. Vous aurez peut-être moins de paillettes dans les yeux, mais vous aurez passé un excellent moment de lecture.


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Une grosse claque dans la figure ! Je ne regarderai plus jamais les films hollywoodiens des années 50 de la même manière. J'avais vraiment une vision féerique de cette période. C'était un peu naïf de ma part. La face cachée de l'iceberg n'a rien de féerique. Même s'il s'agit d'un roman, je pense que les faits et thématiques abordées sont très proches de la réalité.

Ce roman a le mérite de nous montrer les coulisses de création des films de l'époque de À à Z.

Mais ce roman est tellement noir, cynique. Manipulation machiavélique, chantage, coup bas, trahison, vengeance. Je ne me suis pas remise de certains passages, notamment le chapitre final.

Très bon roman. L'écriture est fluide, cela se lit facilement et c'est rythmé.

J'ai envie de découvrir d'autres romans de cet auteur.
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Campé avec vigueur dans l'univers haut en couleurs toute neuves du cinéma américain des années 50, « Comment dépouiller un millionnaire ? » aurait également été un excellent titre pour ce roman aux multiples facettes qui nous y plonge jusqu'au cou, comme dans un bain de boue. En ce début de printemps 1953, le grand déballage de la Commission Mc Carthy bat son plein et c'est à qui déploiera la bannière étoilée la plus nette et la mieux compassée sur sa production en cours, afin d'obtenir la bénédiction de la Legion of Decency, autant dire celle du dieu Dollar. Mais, en ces temps de suspicion et d'hypocrisie érigée en sport national, elle n'est pas la seule fée à devoir se pencher sur le berceau du cinéma pour qu'une production patriotique bon teint voie le jour, l'armée, moins muette que jamais, est prête à tout pour endosser un rôle de marraine, jusqu'à fournir la timbale en argent…et les dragées, naturellement. C'est ainsi que vont se retrouver inextricablement mêlés les intérêts d'un producteur véreux, d'une poignée de stars à venir ou sur le retour, d'un couple de militaires non fait mais peut-être à faire, de deux familles de mafieux, d'un prêtre un peu trop souvent défroqué pour le rester, de divers enquêteurs, pisteurs et autres donneurs, sans compter ceux d'une vieille dame acariâtre, dépourvue de tout sauf d'une avidité sans limite.
À la lecture de ce roman aux notes cyniques et à la profusion de détails dignes d'une ambiance de film noir américain, on en oublierait presque que son auteur n'est pas un privé roublard, ayant roulé sa bosse dans toutes les histoires glauques du Hollywood interlope, et débitant ses souvenirs en noir et blanc dans des effluves de Lucky Strike et de mauvais bourbon. Ce que l'on ne peut oublier, en revanche, c'est le grand talent que Dominique Maisons déploie pour faire naître sous nos yeux une époque, un climat, une ambiance, cette impression d'entrer de plain-pied dans un panier de crabes grouillant sous le soleil écrasant de Floride. Et, si l'on se perd parfois dans le générique pléthorique qu'il met à la disposition de son histoire, on en retrouve le fil avec bonheur, guidé par un style maîtrisé, imagé, qui va puiser, avec une belle modulation et une juste modération, dans la mémoire, à la fois littéraire et cinématographique, des grands noms qui ont entretenu le mythe. Bien sûr que l'on pense à Ellroy (un Ellroy dont, pour une fois, on comprendrait la fin…), mais il me semble que Scorcese ou Coppola n'hésiteraient à s'attribuer ni la distribution ni les dialogues et que Tarantino pourrait bien jalouser la scène finale. Bref, c'est du brutal, mais bon sang ce que c'est bon !
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Avant les diamants de Dominique Maisons
Un livre noir addictif et totalement entrainant avec des descriptions très pécises qui nous emportent à Holywood dans les années 1950.
En pleine guerre froide, l'armée veut faire briller la culture américaine et quelle meilleure stratégie que de passer par le cinéma pour introduire dans les familles du monde la culture américaine en plus de la culture de leur pays ?
Pour celà, deux militaires vont, avec l'aide d'un prêtre, entrer en contact avec un producteur assez minable qui fait des films pornographiques pour une branche de la mafia, faire financer le film par une autre branche de la mafia, tout en gardant un oeil sur la production. Ce petit pitch est déjà bien alléchant. Vous ajoutez le caractère immonde et véreux du producteur qui veut passer outre les exigences de la mafia et des militaires, les tensions raciales et mafieuses à Los Angeles que le LAPD tente de prendre en main, une starlette désespérément prête à devenir la future Marilyn et vous avez un livre noir et haletant difficile à poser.
L'auteur réussit à poser parfaitement le contexte historique et géographique: la guerre froide, les vétérans afro-américains délaissés dans des endroits douteux dépendant à la drogue, Hollywood ce monde d'hommes qui manipulent à leur guise les jeunes femmes en quête de succès.
On ne peut qu'admirer l'immense travail de documentation qu'a dû effectuer Dominique Maisons pour nous livrer un tel contexte détaillé sur les stratégies militaires, policières, mafieuses ou hollywoodiennes.
Et au centre de ce tableau sombre aux personnages vénéneux, l'auteur place une très belle amitié entre trois jeunes plein d'espoir et prêt à endurer un peu trop pour se voir à l'affiche.
Un pur bonheur !
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Mon premier roman de cet auteur reconnu dans le monde du polar. le roman est ambitieux, le style de l'auteur est agréable, l'écriture fluide, équilibrée, l'histoire comporte de nombreux personnages et se déroule sur plusieurs plans, mais jamais je n'ai été égaré, la marque d'une grande maîtrise. Faire se côtoyer des grandes stars d'Hollywood réelles et des personnages fictifs relevaient d'une gageure assez périlleuse mais l'auteur s'en sort très bien sur ce point, à mes yeux. Cependant, il m'a manqué un ou des personnages plus attachants pour vraiment m'emballer, et la fin du récit m'a parue peu crédible, presque risible, ou bien hollywoodienne, après tout, pourquoi pas...
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