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3,89

sur 676 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
En 1348, la peste qui s'abat sur l'Angleterre entraîne des sacrifices rituels, des rites païens pour tenter de conjurer le sort. Neuf parias cherchent à regagner le Nord et fuir cette peste, emportant avec eux un passé trouble. L'un meurt pendu, un autre noyé, un troisième démembré, ce qui laisse penser qu'un tueur rôde.
Ce premier roman est une plongée terrifiante au coeur du Moyen-âge, avec toutes ses superstitions, ses croyances, ses dangers, la mort et la maladie omniprésentes. Une brillante et talentueuse évocation d'un monde médiéval obscurantiste.

Lien : https://collectifpolar.com/
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Très bon bouquin , on est transporté tout le long du roman dans le cheminement des personnages qui fuient la peste, rencontre fortuite et une "compagnie" quelque peu particulière pour les uns et pour les autres. A lire ! On ne s'ennuie pas et c'est un récité très "visuel" .
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Le bouquin fait plus de 600 pages, une longueur qui permet à l'histoire de biiiien prendre son temps. Si nous commençons le chemin aux côtés de Camelot (le vieux marchand itinérant borgne), nous rencontrons donc très progressivement les différents personnages.


Il faut presque attendre la moitié du roman pour que la compagnie soit au complet. Soit environ 300 pages. Et donc, un peu plus de la moitié de l'histoire pour que la 1ère mort violente vienne ébranler notre petit groupe. C'est à partir de là que le roman historique devient thriller.


Alors qu'ils fuient l'épidémie, nos voyageurs sont décimés par un tueur impitoyable qui semble les suivre depuis le début. A moins que ce ne soit l'un d'entre eux ? Ces 9 personnages ne se connaissent pas, chacun vient d'un endroit dont il ne semble pas avoir envie de parler et si tous ont pris la route, c'est bien souvent pour fuir quelque chose d'autre que la peste.Le doute persiste et tout le monde soupçonne tout le monde.

C'est écrit sur la couverture : La compagnie des menteurs est un thriller. Ok, on est d'accord.


Si je devais le ranger dans une catégorie, je le mettrai plutôt dans celle du roman historique. Et plus particulièrement dans celle du « road movie médiéval ». La tension liée aux meurtres est bien réelle mais elle est trop mélangée aux peurs superstitieuses de l'époque et à la crainte de mourir de la « mort bleue » pour être facilement identifiable.


Et puis finalement, le récit n'est pas intéressant grâce aux meurtres qu'il évoque mais plutôt grâce à la psychologie des personnages, à leurs interactions et à la peinture historique que nous offre l'auteure.


Nous voilà sur les routes entre deux villes, entre deux lieux de culte où les gens dépensent l'argent qu'ils n'ont pas pour acheter des reliques de saints sensés les protéger. Les autorités religieuses dirigent tout d'une main de fer. Il y a des magiciens et des conteurs à tous les coins de rue, des infirmes, beaucoup de famine et des mendiants, de la saleté et des vies sordides. Mais il n'y a de pitié pour personne et encore moins pour les plus faibles. le récit est d'un réalisme parfois insoutenable.


Et puis, comme dans La confidente des morts, il y est question de l'hystérie antijuive qui persiste et ce, même si les Juifs ont été poussés hors de de Grande-Bretagne en 1290.

Pourquoi je vous le conseille tout particulièrement ?


La compagnie des menteurs va vous plonger dans un Moyen Age plus vrai que nature et vraiment immersif. Tout au long du livre, je me suis dit que ça ferait un super film (vous en pensez ce que vous voulez mais quand je me dis des trucs pareils, c'est que le livre est particulièrement bon).


Il intrigue dès ses premières pages (on ne comprendra ces dernières qu'à la fin du roman) et ce, jusqu'à son dénouement, qui vous laissera une forte impression tant il fait froid dans le dos ! le sens de l'intrigue de Karen Maitlan est époustouflant, elle frôle le genre fantastique avec grâce et nous livre une histoire riche et fascinant où les contes et les légendes sont omniprésents.
Lien : http://cellardoor.fr/critiqu..
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La compagnie des menteurs ou plutôt "Mentira bien celui qui mentira le dernier" ;-)
Au-delà de ce voyage dans cette Angleterre de fin du 14ème, c'est une sorte d'auberge espagnole mobile que nous propose de découvrir et suivre, son auteur Karen Maitland.
Les personnages de cette aventure, englués dans leurs croyances, pétris de mysticisme, mais tout en ayant conservé une dose d'humanité, nous emmènent dans cette aventure avant tout humaine.
J'ai commencé à lire cet ouvrage voilà quelques temps, mais je n'avais pas réussi à "rentrer" dedans la 1ère fois. Fidèle à mon habitude, je l'ai laissé reposé, et là, wahouu, à quand le suite ?!

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J'ai passé un très bon moment, autant que l'on peut en passer avec une histoire aussi sombre.
Je me suis attachée à cette compagnie mystérieuse, sauf à Zophiel qui était vraiment exécrable Evil or Very Mad .
Tout au long de l'histoire les mensonges sont révélés sans que l'on ai de véritable soupçon. Et pour ça je tiens à féliciter l'auteur, dont j'ai beaucoup apprécié l'écriture et qui a su me tenir attentive pendant les 658 pages du livre.
Ce n'est pas vraiment un roman historique ni un thriller mais il y a du suspense et de tension, le cadre favorise beaucoup ce sentiment car on se sent traqué par la pestilence.
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ça y est...Je viens de finir "La compagnie des menteurs"! Et que dire sinon que j'ai A-D-O-R-E ce livre! le début - on va dire jusqu'à la 200 ème page (sur 666!!!) peut paraître un peu longuet (enfin, moi, ça m'allait très bien) dans le sens où l'on découvre les personnages principaux, et on ne sait pas trop quel est leur problème. Mais ce début de livre permet de situer l'histoire, d'évoquer l'époque à laquelle elle se déroule (en 1348, en Angleterre), et surtout de parler de la peste, LE protagoniste numéro un, effrayant et omniprésent.

Pour faire court, nous découvrons Camelot, vendeur ambulant qui va de village en village pour vendre ses produits. On ne sait pas pourquoi il est sur la route, mais on se doute qu'il a un mensonge à cacher. Il est très habile et malin, et semble ne pas vouloir s'attacher à qui que ce soit. Contre toute attente, le voilà rejoint par d'autres personnages, qui, comme lui, errent pour fuir la peste...et leur propres secrets. On découvre ainsi Rodrigo et son apprenti Jofre, musiciens troubadours, puis Zophiel, qui possède un chariot et d'étranges boites dont il tait jalousement le contenu, Narigorm, petite fille sans âge liseuse de runes, Osmond et Adela, jeune couple qui attend un enfant et Cygnus, jeune homme infirme, qui a réussi par la force de la volonté et de l'espoir à surmonter son handicap. Tout va bien (ou presque...sachant que la peste n'est jamais très loin), jusqu'au moment où un mystérieux mal dont on ignore l'origine se met à sévir parmi la compagnie et à en supprimer les membres un à un. S'agit-il d'un être humain, d'un loup? le mystère plane et l'auteure l'entretient à merveille. On ne sait jamais quel malheur va s'abattre sur la compagnie ni ce qu'ils ont pu faire pour mériter tel châtiment. Quoi qu'il en soit, l'ombre d'une faute cachée, d'un mensonge inavoué est toujours en arrière-plan, et on sent que ce qui arrive à ces hommes là n'est pas pur hasard...
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Un livre somptueux, qui est à la fois autant un roman historique et un road-movie. Mais ne lisez surtout pas le quatrième de couverture ! Il met une forme de sensationnalisme en avant, associé à la dimension « thriller » alors qu'il est bien plus complexe, et puissant que celles des ressorts habituels du roman policier.
Après cette lecture, la comparaison que l'éditeur en faisait avec « Le nom de la rose » , qui m'avait semblé un brin osé, m'a finalement semblé tout à fait mérité. Comme le roman d'Umberto Eco, celui de Karen Mailtland place le genre moyenâgeux très haut, et en sort même, pour parler de la condition humaine..
J'en dirais le moins possible sur l'action en tant que telle.
1348 ! La peste noire balaie toute l'Europe, et touche aussi l'Angleterre. D'abord localisé, le mal s'étend dans tout le pays, déstabilise les institutions et l'ordre public.
Ils sont neuf, deux femmes, une enfant, et six hommes, parmi lequel on compte le vieux narrateur de cet histoire, à prendre la route, fuyant la menace. Nous en apprendrons un peu plus sur l'un et l'autre au fil des jours, quand à leur passé, qui les conditionne, et leur personnalité.
Un cheval et sa carriole pour tirer les biens de cette compagnie étrange, traversant le pays en proie à la fièvre et à la mort. Ils traverseront des landes marécageuses, dormiront dans les endroits les plus divers, affronteront 1000 dangers.

La lutte pour la survie oblige à une forme d'entente forcée entre les membres de cette communauté qui ne s'entendraient guère en temps ordinaire, et où des rixes éclatent, potentialisés par quelques personnalités pathologiques, et manipulatrices. Néanmoins, tout est fragile, dans cette lutte au jour le jour, et les tensions s'exacerbent entre les membres du clan.
On pense évidemment aux grands livres écrits sur les pandémies, tel « Le hussard sur le toit », le formidable livre de Jean Giono, ou « la peste » de Camus. Ces livres nous disent que la survie tient à la capacité des individus à trouver des ressources en eux pour survivre.
Les catastrophes et les accidents de la vie, font tomber les individus dans des puits sans fond, mais révèlent les individus à eux mêmes.

Dans la noirceur, curieusement, les moments de bonheur n'en prennent que plus d'éclat. Tout est exacerbé. le roman explore intensément ces dimensions existentielles, qu'on trouve dans les livres les plus sombres, tel que « Si c'est un homme » de Primo Levi, où l'auteur Italien évoquait son expérience des camps de la mort.
Sans doute que l'ordinaire moyenâgeux, où la vie était bien précaire, forçait les hommes à envisager déjà d'autres formes de bonheur que celle de la vie sur terre, à une époque où la religion conditionnait tout, et où dieu était la seule forme de sécurité sociale.
La peur de se damner, en n'observant pas les préceptes de l'église, et ses lois et interdits, font que ces individus, même dans ces circonstances où la représentation de la loi n'existe pratiquement plus, restent soumis à un ordre moral et à ses préceptes.

Ce libre arbitre conditionne en effet l'accès au paradis ou du moins au purgatoire. C'est la différence que l'on peut faire avec les acteurs des dystopies actuelles, où dieu est mort. Je pense par exemple au roman crépusculaire de Cormac Mac Carthy. « La route » . Un roman en fait bien plus désespéré que celui ci, car ce road-movie d'un père et de son fils poussant un chariot de supermarché où ils ont entassé leurs maigres affaires, se passe dans un univers où la nature est morte, et où les oiseaux ne chantent plus.
Dans ce roman, les forces de la terre restent par contre intactes. L'homme se fait encore tout petit dans une nature qu'il ne maîtrise pas. le sens de la fragilité du destin est déjà lié à l'issue d'un simple accouchement. Celui que Karen Maitland évoque dans ce roman et est un très grand moment du livre. Nul doute qu'il faut être femme pour parvenir à rendre si prégnant un tel moment au lecteur, avec la vie et la mort qui semble représentés pour débattre des chances de survie du bébé et de sa mère, et même au-delà du groupe, de l'espèce humaine. L'amour et le dépassement des égos baigne ce moment d'anthologie.

Les causes de la peste noire de 1358 sont vues à l'époque comme une épreuve envoyée par dieu, pour laver les péchés. Si la leçon est dure a accepter, l'homme se soumet, mais espère s'en sortir, utilisant des stratagèmes liés à la superstition et à la magie, et trouvant parfois des boucs émissaires pour exorciser le mal. Des réflexes ataviques que notre époque soit disant moderne et éclairée, à l'épreuve de la crise du covid, a d'ailleurs ressuscité. A ce titre, ce roman écrit il y a 15 ans sera sans doute lu d'une autre façon qu'à l'époque de sa parution.
La dimension onirique puissante du moyen âge, où les gens voyaient des dragons, des loups garous, des sirènes et autres manifestations diaboliques, dont il fallait se protéger, en trouvant des intercesseurs, sous forme de conjurations, ou de reliques de saints, ou supposés telles, est omniprésente dans ce roman.

Il faut féliciter l'autrice d'avoir semé le texte de ces évocations de contes à la fois fantastiques, livrés par les acteurs les soirs de veillée. Ils apparaissent à la fois comme des confessions, ou des rêves fabuleux, utiles à éclairer une route si sombre, nous faisant rentrer dans l'imaginaire du moyen âge.
Pourtant au-delà des ces histoires fabuleuses, consolations offertes, tenant de de Merlin l'enchanteur et de Tristan et Yseut, ces menteurs ne pouvant trop en dire, ne mentent qu'à demi ! Ce qui les oblige à avoir un supplément d'âme, pour exorciser l'horreur, le péché, et le mal, et tenter de comprendre ce qui est à priori incompréhensible.
Certains sont doués en empathie, et d'autres en manipulation. C'est la différence entre ceux qui consolent, se font soignants, et aidants, et ceux qui cherchent tous les prétextes pour exploiter les failles, et asseoir leur pouvoir sur leurs compagnons.
Et c'est ainsi, cahin-caha qu'ils cheminent, poursuivis pendant tout ce trajet, par le hurlement glacial d'un loup chaque soir, dont il faut trouver la forme et le sens.
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Après deux précédentes revisites historiques, j'étais encore plus impatient de retrouver la percutante et immersive plume de Karen Maitland avec La Compagnie des Menteurs mettant à l'honneur, cette fois-ci, la trouble période liée à l'arrivée de l'épidémie de peste en Angleterre. Une fois n'est pas coutume, j'ai été embarqué dans un voyage à travers les siècles plus que convaincant et réussi.

Il faut dire que cette fois-ci, l'ambiance sombre et pestilentielle se démontre des plus convaincante et pertinente à s'imprégner. Bien que la maladie et la mort s'emparent des terres et des hommes, l'auteure parvient à dessiner un envoûtant atmosphère, baigné de traditions et d'un folklore païen faisant tant partie des coutumes de l'époque que la limite entre réalité et futilité se veut d'une finesse exquise et savoureuse. A tel point que j'ai été assez souvent perplexe face aux péripéties déroulées et je ne savais plus si ce qui m'était conté était réalité ou superstition. Ce séduisant phénomène est avant tout dû à la force narrative de ce roman, laissant le lecteur en compagnie d'un conteur hors pair et des plus captivant. Sans ancrage ni filet, ce dernier m'a plongé au coeur d'un palpitant récit que je n'ai pu lâcher.

L'intrigue se dessine de chapitre en chapitre et les premières pages laissent parfois confus quant à la tournure que prendront les événements tant l'intrigue peut paraître assez floue et maladroite au préalable, tout en se révélant des plus pertinente une fois en plein de ce récit, étrange et saisissant mélange d'intérêts historique et quelque peu policier. le tout porté par une troupe de protagonistes des plus singuliers et atypiques à rencontrer, bien loin des conventions et des plus marginaux. Ces portraits se révèlent également un atout majeur quant à cette oeuvre mettant à l'honneur de parfaits antihéros auxquels il est parfois difficile de s'attacher, tant leurs comportement et leurs rationalités laissent parfois à désirer, mais dont les réactions se veulent cohérentes au vu de la période dévoilée et de ses us et coutumes. Des comportements qui n'ont, d'ailleurs, cessé de me rappeler ceux de ces dernières années lors de la crise liée à la covid, entre affabulations et colporteurs de prémonitions, régnait un étrange et terrifiant climat à l'image de ce roman. Comme quoi et peu importe les âges, l'être humain n'a de cesse d'inventer et de s'attacher à d'improbables superstitions afin de tenter de percer les mystères qui l'entourent. Qui ne se souvient pas de histoires de groupe sanguin ou de nicotine censé protéger de cette maladie lors de notre dernière épidémie ?

Ainsi et bien que couvrant une période historique des plus lointaine, il est incroyable comment cette lecture s'est démontrée des plus moderne quant aux comportements humains en situations de crises sanitaires. Entre superstitions et autres légendes farfelues, j'ai eu l'impression de revivre l'épidémie de covid en d'anciens et sombres temps, accompagnés de singuliers et mystérieux percutants personnages. Karen Maitland signe donc un autre ouvrage de qualité et des plus immersif.
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Ce qui fait le charme de ce roman c'est clairement son rythme, on évolue avec cette compagnie sur les routes d'Angleterre en pleine épidémie de peste. On a l'impression d'y être, c'est très réaliste dans les descriptions de ce moyen-âge sombre et plein de terreur. L'atmosphère voulue est mystérieuse et inquiétante, à la limite parfois du fantastique. L'histoire est racontée du point de vue de Camelot, un vieil homme défiguré qui fabrique et vend des amulettes pour survivre. Puis au fil des pages les personnages arrivent et viennent s'ajouter jusqu'à former une compagnie, des compagnons de galère qui fuient la peste, et sûrement aussi un peu leur passé.
La seule chose qui m'a décontenancé c'est le résumé qui annonce un meurtre "bientôt" et qui finalement n'arrive qu'à la moitié du livre.
Certains personnages font froid dans le dos et pas forcément ceux auxquels on pense en premier.
L'atmosphère est lourde et pesante et j'avoue que j'ai du le mettre en pause une fois pour lire quelque chose de plus léger.

En quelques mots, j'ai aimé découvrir les personnages et essayé de trouver leur failles, c'est un bon roman à suspense historique. Je lirais la suite avec plaisir.
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J'ai A-DO-RÉ ce roman !
Pour les adeptes du roman historique c'est le paradis. On est plongés dans l'Angleterre du 14eme siècle, en pleine épidémie de peste.
Pour ceux qui aime le policier ou le thriller c'est top aussi : des meurtres en série au sein d'un même groupe de personnes. le meurtrier est-il toujours le même ? S'agit-il de règlement de compte, de rites païens ou de sacrifices religieux ?

Bref, un roman historique très noir ! Hâte de découvrir les deux autres romans de cette auteure passionnée par l'époque médiévale : Les Âges sombres et La Malédiction du Norfolk.
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