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Chez les Hayek, à côté des hommes dominants, les femmes restent le coeur battant de la famille, sa cheville ouvrière, le garant de sa tradition, le passeur de témoin d'une génération à une autre. Des femmes influentes qui souvent ont dû consentir à des mariages arrangés, renoncer à un grand amour, à un jeune homme trop pauvre aux yeux du père, pour épouser un homme qu'elles n'aimaient pas - ainsi Marie Hayek a accepté, sans broncher, son rôle de riche épouse installée avec une belle-sœur hostile dans une vaste villa entretenue par une nombreuse domesticité.

Mais là c'est encore le milieu des années cinquante, celui d'un monde, qui tourne encore assez bien, dominé par quelques familles chrétiennes. Comme les Hayek, fortunés, influents et paternalistes, qui ont su s'imposer dans la politique par des moyens pas toujours légaux. Quinze ans plus tard, les choses se gâtent quand Shankar Hayek et ses amis perdent les élections municipales, et que le soulèvement des camps palestiniens contribue à l'anarchie dans la région comme dans tout le pays. À la mort du patriarche, alors que les Hayek sombrent dans des querelles intestines, et que le pays s'enfonce dans la guerre civile, la famille continuera d'exister grâce à la résistance et au courage des femmes de la villa.

L'auteur nous invite avec Villa des femmes à un voyage dans le temps dans un Liban en perpétuel conflit. le récit est fluide, vivant et riche, foisonnant de beaux personnages, féminins surtout. Leurs destins emblématiques, contés par le talentueux Charif Majdalani, portent en eux l'histoire mouvementée de son pays, et c'est passionnant.
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Nous sommes au Liban dans les années 60. Imaginez une belle demeure entourée d'eucalyptus, d'orangers, de citronniers, de rosiers et assis sur le perron ensoleillé, Noula, qui veille sur le portail ouvert de cette maison et les allers et venus de tout un monde de colporteurs.

Noula, notre narrateur, est le chauffeur et l'homme de confiance du maître de céans, Skandar Hayek. Cette majestueuse villa se situe à Ayn Chir, banlieue de Beyrouth. Elle est le symbole de la réussite du clan Hayek, tisserands depuis trois générations.

« Nous aussi nous vivions comme si tout allait perdurer, comme si le tissus des jours ne pouvait jamais se déchirer et moi, j'aimais sentir se nouer et se dénouer autour de moi les gestes quotidiens parce qu'ils étaient comme la preuve de l'éternité du monde et des choses ».

C'est ainsi que s'exprime Noula. Avec sagesse et attachement à ce clan, il nous raconte comme il fait bon vivre, à cette époque, dans un Liban apaisé entouré de Skandar Hayek, son patron et homme de caractère, l'acariâtre Mado, soeur de ce dernier en conflit fermé avec Marie, la belle mais froide épouse de Skandar, et leurs trois enfants, Karine, ravissante et libre, Noula, suffisant et incompétent, Hareth, rêveur, épris d'aventures. Tout ce petit monde ne peut vivre sans être entouré de son personnel : Jamilé, la gouvernante, les bonnes et le jardinier. C'est un clan, une famille, même si chacun sait rester à sa place.

Les Hayek sont investis dans la politique. Chrétiens, ils s'entendent très bien avec leurs voisins chiites. Ils ont en commun le même respect quant à leurs engagements.

Malheureusement, ce que l'on aimerait inscrit pour l'éternité, peut un jour basculer « sans crier gare ». La mort subite de Skandar va précipiter cette famille vers un abîme sans fond. Noula nous raconte le déclin inexorable de cette famille. Et pour précipiter un peu plus vite cette famille dans le malheur, son déclin va venir faire écho à celui de ce magnifique pays qu'est le Liban. La guerre civile s'invite jusque dans la propriété des Hayek avec toutes ses conséquences.

A ce moment du récit, les femmes sont seules dans cette grande maison avec comme gardien, notre narrateur Noula. La cohabitation est houleuse entre Mado et Marie, les rancoeurs, les jalousies se libèrent pour faire place ensuite, devant l'adversité, à une grande solidarité, une belle dignité face aux milices, à tous les dangers qui guettent les femmes seules dans ce genre de situation. Cette villa est le dernier symbole de la grandeur des Hayek, elles feront tout pour la protéger et la maintenir.

J'ai refermé ce livre toujours sous l'emprise de l'émotion. Je suis tombée sous le charme de l'écriture addictive de Charif Majdalani, une écriture comme je les aime, fluide, douce, raffinée. Une écriture qui prend le temps de nous conter, de nous décrire, des paysages, des scènes qui prennent vie sous nos yeux.

Charif Majdalani est née en 1960, il décrit avec réalisme la façon dont la guerre impacte le quotidien des personnes : cela sent le vécu.

J'éprouve une certaine fascination pour ce pays, née certainement de tous les récits que j'ai entendus que ce soit de voyage ou d'amis libanais. Je me souviens de toutes les discussions, de toutes les désespérances, qu'à susciter la guerre civile de ce si beau pays que l'on appelait « la suisse du Moyen-Orient ». Ce fut pour mon entourage une grande tristesse, un véritable tsunami.

Alors sous la plume de ce génial conteur qu'est Charif Majdalani, le Liban a pris vie sous mes yeux ainsi que la demeure majestueuse des Hayek et le quotidien de tous ses habitants le temps de la lecture d'un livre.



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Majdalani, c'est son cinquième et dernier roman que je viens de lire, toujours aussi passionnant.
Une fois de plus , partant d'une histoire de famille, l'auteur nous raconte la grande histoire, celle du Liban, fin des années 50, jusqu'au début de la guerre civile en 1975.
Le narrateur, gardien - chauffeur des Hayeks, Noula alias Requin-à -l'arak ,sera le témoin de la grandeur et de la décadence de cette ancienne famille patriarcale. Skandar Hayek,négociant de tissus, Mado,sa sœur ( la méchante), Marie,sa femme (la diplomate,intelligente,qui gère mari et belle-sœur ), Noula ,le fils aîné ( noceur égoïste et écervelé ), Hareth ,le cadet ( jeune homme épris de liberté et d'aventure) et Karine, la fille ( fière et belle), un défilé de personnages hauts en couleurs.Un monde où se côtoient notables chrétiens, chiites, palestiniens, combattants de l'OLP, divisés aussi, entre eux- mêmes ,en clans, avec des alliances précaires.
A la mort de Skandar en 1969, l'histoire de la famille va basculer peu à peu et se confondre avec celui du pays qui s'enfonce lentement dans la guerre civile.....
Un récit foisonnant, dont le cœur est quand même les femmes, ces femmes qui livrées à leurs sorts, dans une villa coincée au milieu des combats, vont revendiquer leurs droits avec force, intelligence et courage.
Une prose sublime, un talent de conteur hors pair,je décrirais ce livre avec les mots de l'auteur lui-même " un roman ,c'est pour y vivre...bien dedans".
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Grandeur et décadence d'une grande famille libanaise.

Je demeure fidèle lectrice de Charif Majdalani, et continue à ne pas le regretter. A chaque roman, c'est le dépaysement assuré, dans l'intimité d'une société libanaise disparue, sur fond de tensions de territoires, de politique, de religion et d'alliances de gouvernance.

Milieu des années 60. le chauffeur du clan Hayek raconte...
Observateur privilégié et loyal de cette famille de notables, il raconte les us et coutumes d'un Liban en passe de disparaître. il connaît intimement les maîtres et les serviteurs, les ragots de mariage imposé, d'amoureux envolé. Il est le discret conteur au courant de toutes les affaires du domaine, double d'un patron paternaliste, maître incontesté en son royaume, de son usine, de sa famille et de ses domestiques.
Mais, la mort du chef de famille entame le déclin de l'opulence, laissant une maisonnée de femmes dépendantes d'un héritier peu scrupuleux et inconséquent. La ruine annoncée va faire exploser un volcan de rancoeurs et haines familiales, symbole d'un pays qui s'éclate en guerres intestines.

L'écriture est enveloppante, les phrases ondulent, longues et sinueuses. Une vraie langueur orientale. Cette écriture est aussi très littéraire (le subjonctif plus-que-parfait est un plaisir !). L'auteur nous immerge dans la nostalgie d'un pays de cocagne, dans le temps qui passe, les êtres qui disparaissent et la cruelle réalité de la guerre urbaine.

Émouvant, palpitant. Un souffle historique pour une chronique familiale intime.
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La littérature libanaise contemporaine ne déçoit (presque) jamais. Ce petit pays est riche de romanciers hors pair, qu'ils écrivent en arabe ou en français, qui s'y entendent pour raconter leur territoire à travers des fresques historiques qui n'oublient jamais d'y mêler de complexes noeuds familiaux. En un an, sur l'étal des librairies, se sont succédé Hanan el-Cheikh (La maison de Schéhérazade), Rabee Jaber (Les druzes de Belgrade), Jabbour Douaihy (Le quartier américain) ... Et voici le retour de Charif Majdalani qui, après le dernier seigneur de Marsad, poursuit dans une veine semblable avec Villa des femmes. A nouveau, il y est question de la splendeur puis de la déchéance d'une ancienne famille libanaise qui va péricliter après la mort du patriarche. Une chute qui coïncide avec les guerres qui ensanglantent le pays au début et au milieu des années 70. Outre l'écriture imagée et lustrée de Majdalani, le récit gagne en profondeur par la position du narrateur, sorte d'homme à tout faire de la grande maison, témoin et complice, souvent malgré lui, des faits et gestes de ses habitants. Une fois le pater familias décédé, tout va partir à vau l'eau par la faute d'un fils aîné dispendieux et jouisseur alors que le cadet parcourt le monde. Oui, mais il reste les femmes. Et celles-ci vont résister, face à la ruine qui menace et contre les miliciens qui rôdent en plein conflit. Cette Villa des femmes est pourtant composée de figures très contrastées qui se haïssent pour certaines mais leur dignité dans l'adversité est admirablement décrite par la plume de l'auteur. le narrateur, lui, pourtant bouillonnant de désir, est contraint de jouer un rôle d'eunuque, protecteur assez maladroit de ce gynécée turbulent. Majdalani trace des portraits féminins complexes avec une empathie et une tendresse qui ne laissent cependant pas dans l'ombre les défauts et la dureté de ses personnages qui se révèlent bien plus solides et fiables que les hommes qui les entourent ou les défient. Ce conte oriental moderne est l'une des plus belles pépites de la rentrée littéraire.
Lien : http://cin-phile-m-----tait-..
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Beyrouth au cours des années soixante et soixante dix : grandeur et décadence d'une riche famille .

Skander Hayek est à la tête d'une affaire de négoce de tissus florissante lui assurant une fortune confortable qui vient asseoir sa notoriété dans la bonne société libanaise .

Dans sa villa vivent sa soeur Mado , retranchée dans ses appartements, sa femme Marie qui rêvait d'un autre destin et ses enfants , Noula l'ainé, jeune homme menant une vie de débauche, Hareth l'aventurier et Karine , une jeune fille belle et hautaine .

L'histoire nous est contée par Noula, le fidèle chauffeur , confident de la famille mais qui apporte en même temps un oeil extérieur au microcosme familial .

Au début du roman, du temps de la splendeur des Hayek , la villa des femmes apparait comme isolée du reste du monde, ce monde appartient surtout à l'homme fort , c'est lui qui règne et régente la vie de chacun .

Mais avec la mort brutale du patriarche qui précède de peu les événements conduisant à la guerre civile, l'harmonie aussi bien du peuple libanais comme celle de la famille, même si l'une et l'autre ne pouvait être que de façade , se brise .

Les décisions et les dépenses inconsidérées de l'ainé Noula qui se trouve derechef à la tête de l'entreprise familiale précipite la chute de l'empire alors que le cadet parti sur les routes mystérieuses de l'Asie est injoignable.

C'est au moment où tout sombre que les femmes abandonnent leurs dissensions et leurs ressentiments et font face pour lutter ensemble avec bravoure et intelligence donnant une belle leçon de vie et d'abnégation aux hommes .

Ecrivain que je ne connaissais pas mais qui mérite qu'on s'y intéresse .
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Un roman libanais, un peu bavard et lent à démarrer, mais plaisant, vivant, et dépaysant. Un peu comme "Les vies de papier", découvert avec plaisir il y a peu. A découvrir
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Liban fin des années 50 - Ayn Chir, banlieue de Beyrouth.

Noula, surnommé le « Requin à l'arack » ( eau de vie produite et consommée dans le Proche- Orient ),
est le narrateur interne, l' hakawati (celui qui raconte), mais aussi le chauffeur, le factotum, le confident du maître et surtout l'oeil qui voit et décrypte toutes ces petites choses intimes du quotidien , vision acérée qui perce bien des secrets. Il est le témoin des jours heureux et de ceux tempétueux, des heures de gloire, de prospérité, de paix, mais aussi, celles des déchirements, de la douleur, de la ruine, du cataclysme qui va s'abattre simultanément sur la famille et sur le pays.
Skandar Hayek (hayek : le tisserand) , chef de clan est un riche entrepreneur dans l'industrie du textile qui régente sa tribu
Trois enfants : l'aîné Noula, une « mauvaise graine » , coureur de jupons, incompétent, fat… le cadet Hareth, intellectuel , utopiste, baroudeur , et Karine , « petite fille de riche » dans toute sa superbe.
Il y a aussi sa femme Marie - un mariage de raison, elle était amoureuse d'un autre peu fortuné dont sa famille n'a pas voulu _ ,
sa soeur Mado, vieille fille acariâtre, laissée, il y a longtemps pour compte par un prétendant inconséquent .
Ces deux -là ne s'aiment pas, elles finiront par se haïr et cette exécration sera fatale pour la famille.
Les années passent…
Le second fils , en charge de négocier un contrat avec un Iranien producteur de coton, va saisir cette occasion pour prendre sa liberté et partir à la découverte des sites archéologiques en Jordanie où là aussi, la révolte gronde, d'aller plus loin encore , de jouer les aventuriers .

Requin à l'arack nous sert de guide dans cette mosaïque libanaise où se côtoient maronites, chiites, réfugiés palestiniens, en majorité sunnites qui vivent dans des camps . Les alliances douteuses, les rivalités entre factions se multiplient, se durcissent.
Bientôt, les esprits s'échauffent encore plus, des incidents éclatent, le parti Kateb jette de l'huile sur le feu, tout s'embrase, la guerre explose, concomitamment au coeur du clan et au Liban.
C'est dans ce contexte que Skandar Beyk meurt subitement. Et c'est la spirale infernale.
Noula va prendre les rênes de l'entreprise, mais les décisions inconséquentes qu'il prend (remplacement du parc des machines-outils, création d'une brasserie, dépenses dans son train de vie somptuaires) vont entraîner, petit à petit, puis de façon accélérer la ruine de sa famille. Sa mère, Marie essaiera d'intervenir en contactant son ancien amoureux richissime, désormais. Mais cette tentative sera funeste.

C'est un roman qui démarre comme un conte oriental, récit savoureux, dépaysant : plongeon dans un passé proche et lointain à la fois, paysages lumineux, fulgurance des parfums, intrigues et secrets familiaux , potinages… , puis, les choses se compliquent, le souffle de la spirale se renforce, la politique s'emmêle. Et là, il m'a fallu faire une pause, reprendre, chercher, vérifier, compulser pour trouver les éléments manquants relatifs à l'Histoire contemporaine du Proche Orient et du Liban en particulier (abstruse pour moi) , pour mieux rester au coeur de l'action, mieux comprendre « le pourquoi et le comment ».
Chercher à en savoir plus…
Fin du livre : envie de prolonger cette lecture par d'autres livres sur le même thème, envie d'aller plus loin, de cheminer plus longtemps au coeur de ce pays et de son histoire.
Si vous avez quelques titres à proposer… Avec mes remerciements pour votre aide !

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Une famille, un destin, un déclin. Trois vocables résument ce précieux roman de l'écrivain libanais Charif Majdalani, le tout enveloppé de phrases délicates et recherchées aux effluves orientales.

Hayek, une histoire clanique, solide, dans le Liban des années 60 mais qui va devoir affronter quelques années plus tard une guerre civile. Dans cette maison entourée d'eucalyptus et d'orangers, vivent Skandar le père, Marie l'épouse, Karine/Noula/Hareth les enfants mais aussi l'intrigante Mado, soeur de Skandar, et des employés dévoués comme Jamilé ou Noula, ce chauffeur qui narre l'épopée des Hayek. Au fil des événements, intérieurs ou extérieurs, l'arbre familial verra ses branches se rompre progressivement mais essaiera de tenir grâce à la vaillance des femmes dans un monde masculin, espérant que l'un de la dynastie reviendra pour faire redémarrer les racines.

A travers cette saga, l'auteur nous fait partager l'ambiance libanaise, celle de la sérénité mais, hélas, celle aussi des divisions guerrières. C'est également un voyage à travers l'Asie, de l'Iran jusqu'aux frontières de la Chine en passant par la Jordanie et l'Afghanistan. Et c'est ainsi que ce roman tisse les liens entre ces nations, entre les histoires intimes d'une lignée et les secousses politico-religieuses du Proche et Moyen Orient, la beauté, la tristesse, l'amour, la haine... les passions aussi.

Il paraît que la littérature libanaise ne déçoit jamais. Ce roman de Charif Majdalani en est une certitude.
Lien : https://squirelito.blogspot...
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Dans le Liban des années soixante et soixante-dix, Skandar Hayek règne sur ses terres, ses usines et sa famille jusqu'au jour fatidique. Trois femmes Mado, Marie et Karine (soeur, femme et fille de Skandar) vont jouer un rôle important dans l'histoire du clan Hayek, chacune à leur manière.

Cette histoire nous est contée par le chauffeur de Skandar qui, bien sûr, ne pourra nous relater que les événements qu'il a connus, vus ou qui lui auront été rapportés. C'est le témoin discret de la grandeur et de la déchéance de cette famille. Il nous raconte dans une langue chantante et agréable la grande Histoire étroitement mêlée à celle plus singulière des Hayek. Il nous emmène dans un tourbillon de mots au sein des rivalités, des intrigues familiales avec un naturel incroyable.

L'originalité de cette narration c'est qu'on ne peut pas tout savoir, tout connaître, puisque notre narrateur n'est pas omniscient. Nul dialogue, tout est rapporté, et pourtant, l'on ne s'ennuie pas une seconde.

En revanche, si on veut en savoir un peu plus sur la guerre du Liban, ce n'est pas dans ce roman qu'on va trouver des réponses.
Lien : https://krolfranca.wordpress..
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