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Manchette JP. Morgue pleine. 1973. Gallimard. 4,5 étoiles.
Un vieux détective bougon. Une enquête sur un meurtre aux nombreux rebondissements. Classique. Mais c'est sans oublier la patte de l'auteur qui « s'affine » au fil des romans.
Hilarant et déjanté (j'adore). Avec une bonne dose de gnons et de fatalitas.
Vif et percutant. Morne plaine ? Ben non, c'est du Manchette… !
Son premier roman…déjanté et à 100 à l'heure :
https://www.babelio.com/livres/Manchette-laissez-bronzer-les-cadavres-/37495
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Hello mes polardeux,
Le temps me manque pour vous présenter tous les bouquins que je dévore…
Aussi si je privilégie mes lectures, je vais tenter de vous faire un petit retour sur celles que je n'aurai pas eu le temps de chroniquer.
C'est le cas du polar du jour
Alors que nous raconte cette "Morgue pleine"
Paris, 1975. Au beau milieu de la nuit, Eugène Tarpon, ex-gendarme reconverti en détective privé après une bavure, voit surgir à sa porte une jeune femme en état de choc, Memphis Charles. Elle a retrouvé sa colocataire égorgée et craint que la police l'accuse du meurtre. Tirage de tête limité à 777 exemplaires avec frontispice numéroté et signé.
La gendarmerie mène à tout. Et même à la profession de détective privé. Minable, bien sûr. Sauf quand on s'embringue, malgré soi, dans un sauvetage d'orpheline...
Avec Eugène Tarpon, Manchette crée là le véritable anti-héros, un brave type au grand coeur, toujours prêt à défendre la veuve et l'orphelin.
Avec lui on va vivre une aventure échevelée. En effet, traqué par des tueurs, poursuivi par la police, et lancé sur la piste d'un mystérieux assassin, notre détective va devoir faire preuve d'une ténacité à toute épreuve pour sauver sa peau et dénouer une intrigue bien saignante.
On va le suivre dans tout un tas incidents aussi bizarres qu'affreux. Comme
des incendies de voitures, des massacres en chaîne, voire une hystérie raciale et autres dingueries caractérisées.
Bref plus qu'un roman policier c'est un romans noirs où se mêlent aventures, critique sociale et peinture de la vie quotidienne que nous offre là un Patrick Manchette au meilleur de sa forme...





Lien : https://collectifpolar.blog/..
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Manchette essaie ici de se plier aux codes classiques du roman policier, ou plus précisément du "roman noir" américain. Il crée à cette fin un personnage d'enquêteur, Eugène Tarpon, et c'est à mon sens l'extrême sympathie - départie de toute niaiserie - qu'inspire ce personnage qui fait toute la saveur du roman (Manchette est d'ordinaire plutôt avare en héros positifs !). Tarpon est un ancien gendarme mobile, qui a tué un manifestant sans qu'on ne sache très bien à quel point cela relève de la légitime défense, de l'accident ou de la bavure. Dégoûté, il a quitté la gendarmerie et s'est installé à son compte comme détective, mais se retrouve encore plus écoeuré par ses nouvelles missions, qui consistent le plus souvent à faire la chasse aux petits, mandaté par les gros. Fils de paysan, Tarpon n'est pas un intellectuel mais il est remarquablement intelligent et courageux. Une curieuse affaire de crimes en série dans des milieux louches lui donne l'occasion de faire ses preuves, mais aussi de rencontrer d'autres personnages qu'on retrouvera dans Que d'os, du même auteur : le vieux journaliste gauchiste Haymann, le flic intègre mais capon Coccioli, et surtout la charmante et snob Charlotte, cascadeuse de son état. Ces rencontres sont autant d'occasions pour Tarpon de philosopher sans emphase sur le monde dans lequel il vit, et le roman est peut-être moins le lieu de la résolution de l'énigme que celui de l'éveil du personnage Tarpon. Réjouissant.
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En 1973, Jean-Patrick Manchette se décide à créer son détective privé à lui, à peu près au mitan de ses romans policiers. Pas qu'il en ait écrit tant que ça, d'ailleurs, car contrairement à ses modèles américains, il était tout sauf un stakhanoviste de la Remington.
Bref, l'ancien gendarme Eugène Tarpon, un nom le plus banalement con possible, apparaît dans son cinquième polar. Associé à une narration à la première personne, justifiant quelques épanchements introspectifs qui rompent avec le style factuellement clinique habituel.

L'exposition est désopilante. Manchette aligne les poncifs du genre (le privé au fond du trou) avec un bonheur teinté d'une ironie nihiliste réjouissante. À tel point que quand l'intrigue démarre, on regrette que ça ne dure pas plus longtemps.
Heureusement, l'humour ne disparaîtra pas totalement. le poulet en chef s'appelle le commissaire Coquelet. Une bande de pieds nickelés gauchistes fait un passage… remarqué. La beauferie sous diverses formes s'en prend plein les quenottes. Les clichés du genre se font délicieusement allumer, notamment en les poussant à des extrêmes qui les rendent surréalistes (« l'homme qui pleure »).

Bref, Manchette s'amuse et nous amuse. Il se moque de tout, jusqu'à lui-même, par exemple en appelant les frères Grimm à la rescousse pour démolir une scène qui aurait pu être poignante. Ou en dézinguant joyeusement les tentatives d'explication psychanalytique des mobiles de l'assassin.
Et même si le titre est justifié par le nombre de cadavres, ça n'a finalement de noir que la couleur de la jaquette.
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TARPON 1 / 2 – MORNE INTRIGUE
Ex-gendarme déchu après une bavure, Eugène Tarpon embrasse sans enthousiasme une carrière de détective privé. Après avoir décliné deux propositions d'enquêtes, et alors qu'il s'apprête à retourner vivre auprès de sa vieille maman, une nymphette éplorée vient solliciter ses services. Éconduite, celle-ci l'assomme. Piqué au vif, il décide de s'intéresser à son cas. Et le voilà embringué dans une affaire abracadabrantesque où se côtoient amateurs de parties fines et marchands d'orviétan. L'intrigue est tirée par les cheveux, l'écriture confuse.
Pas de quoi inciter à voir l'adaptation cinématographique (“Polar”, film réalisé en 1984 par Jacques Bral).
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J'ai dit dans ma critique de "le Petit Bleu de la Côte Ouest" que Manchette ce n'est pas de la psycho, c'est de la socio.

Avec "Morgue Pleine", Manchette s'essaye justement à la psycho, en passant du "il" au "je" et en mettant en scène un privé de son invention : Eugène Tarpon (qui est également le principal protagoniste de "Que d'Os").

"Morgue Pleine" fut adapté à l'écran, en 1984, sous le titre "Polar". Eugène Tarpon y est interprété par Jean-François Balmer, ce qui est un bon choix à mon avis, car on l'imagine bien avec ce physique là.

Manchette dit de "Morgue Pleine" que c'est une histoire complétement "américaine". Pourtant, même si les péripéties de Tarpon sont extraordinaires pour un privé de son acabit, c'est encore une fois le Paris des 70's, dans tout ce qu'il avait de plus ordinaire et populaire qui est mis en avant, et non le Los Angeles de "L.A. Confidential".

Mais c'est vrai que "Morgue Pleine" peut être vu comme un hommage, et en même temps un pastiche, des polars américains des années 20 et 30. Jean-Patrick essaye d'y être drôle et ça marche souvent. L'écriture y est encore une fois impeccable.

PS : le roman vaut le coup rien que pour l'explication "psychanalytique" des motivations du meurtrier.



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Dans la librairie, je suis à la recherche d'un bon polar, pas un truc nordique, pas un énième opus sur des tueurs en série plus barrés les uns que les autres et horribles, non un vrai polar qui parle un peu de monsieur tout le monde. Et dans cette gamme bien que pas récent, il y avait un gars qui se débrouillait bien et qui s'appelait J.P. Manchette. Je me dirige donc vers les M et je lis au dos de la jaquette "La gendarmerie mène à tout. Et même à la profession de détective privé. Minable, bien sûr". Il n'en fallait pas plus. J'achète le roman et je le dévore en une journée. Ça vous suffit j'espère !
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Une chronique 2 en 1, à la croisée des parallèles :

Ce qui suit mêle deux ressentis : l'un issu du roman (1973), l'autre de la BD qui en est l'adaptation (2021). Lus d'affilée, Manchette en premier. Les deux médias se bonifient l'un l'autre, forment un tout plus grand que la somme de ses composants. La cohabitation montre de grandes richesses complémentaires, à l'image d'un semblable binôme couplant, dans le même temps, un roman et son film associé.

Présentation commune :

Paris. Au coeur des 70's.

Eugène Tarpon. La quarantaine imbibée d'alcool (Ricard et Whisky à satiété). Un éthylo-tabagique empuanti de l'odeur des Gauloises qu'il fume, chacune allumée au mégot de la précédente (les cendriers débordent). Un passé douloureux traine à ses basques, en tâche d'ombre, occultant tout espoir en l'avenir. C'est un ex-gendarme mobile mis à pied ou démissionnaire, c'est selon (on en saura la raison en cours de récit). Eugène Tarpon, un homme confronté au peu qui reste de lui-même, néanmoins plein d'humour et d'auto-dérision, introspectif, falot et gris muraille, à deux doigts de la marginalité financière. Un mari largué, jeté, divorcé, résigné. Un enfant prodige à deux doigts du retour au bercail. Il a laissé passer les cartes maitresses de l'ultime donne que lui a offert la vie. Il mène désormais une existence sans atout. Clap de (presque) fin ? Si ce n'est qu'un tendre visage féminin entrevu va le pousser à accepter l'improbable.

Eugène Tarpon. Détective privé comme à regret et à défaut, désespérément sans client car sans réelle expérience (il lui faudra un alter-ego, journaliste à la retraite mais toujours sur la brèche par ennui, pour l'aider à progresser dans une enquête qui ne le booste pas plu que çà).

Un personnage central à la ramasse, donc. Dans la dèche et la mouise, proche du décrochage résigné et fataliste. Un poissard en « Je narratif », mode anti-héros auto caricaturé « ON ». Une vie, boulet au pied l'entravant ; il s'y sent morveux et s'y mouche complaisamment. Un être fantomatique dépassé par tout ce qui l'entoure. Désabusé de tout, désabusé d'un rien ... Il va lui falloir de la ressource pour se dépêtrer du m******.

Un bureau d'agence miteux, au sixième sans ascenseur, un simple bristol punaisé à ses nom et fonction, pas de plaque dorée en bas d'immeuble … Quelqu'un frappe à sa porte. Une cliente … et, en brave type au grand coeur, il va accepter une affaire qui va lui causer bien des tracas.

La suite appartient au récit … Bienvenue en Polar-Land. Noire en sera la couleur.

Le roman :

Un peu déçu, je suis. Déconcerté serait terme plus adéquat. Je suis resté à l'écart du fond et de la forme. Distant et désorienté. Quelque chose d'inattendu et d'inhabituel, en gâte-plaisir, s'est intercalé entre le récit et moi. L'auteur m'était, pourtant, jusqu'à présent, une référence d'un genre auquel je suis très attaché, le néo-polar.

Alors quoi ? Peut-être n'était-ce pas, tout simplement, le bon moment ? Y'a des livres, comme çà, à ne chopper sur l'étagère que lorsqu'ils nous clignent vraiment de l'oeil. C'était le cas de la tentante BD en parution librairie toute récente, pas du roman qui ne m'avait pas encore donné son feu vert. Hors l'instant ad hoc, c'est râpé ; il me faudra une prochaine concordance favorable … pour le relire. Cabanes a su y faire, Manchette m'a laissé un tantinet sur voie de garage.

Je m'attendais tout simplement à autre chose … à du Manchette habituel, celui pur sucre, en chef de fil du néo-polar qu'il est. Il sait si bien s'y prendre qu'on en redemande à chaque fois. Tout en rapidité et concision, en flèches narratives fichées coeur de cible, en faits et gestes de ses héros désolidarisés de toute explication psychologique les concernant. Eh ben non : « Morgue pleine » impose d'emblée une autre facette du talent de l'auteur. Manchette, en éternel gourmand du polar noir US, rend ici un hommage marqué au genre. le néo-polar dont il est l'initiateur lui doit tant. Lui renvoyer l'ascenseur devient, ici, révérence et salut bas oblige. Il le fait dans l'urgence d'un porte-monnaie vide (payer les impôts affirme t'il en préface) et s'en sort bien (malgré tout). Il en reprend patiemment les formes archétypales, les clichés, borderline pastiche et parodie, tout sourire et franche jubilation perceptible. Manchette fait corps avec le modèle et court-circuite sa manière habituelle. Démarche logique : j'aurais dû m'en douter. Je n'ignorais rien du caractère atypique du roman dans la bibliographie de l'auteur, des objectifs qu'il ciblait. J'étais prévenu. La manière ne pouvait que différer.

Le "Je narratif" à l'oeuvre met le lecteur en empathie avec le héros. A l'ordinaire, Manchette s'en garde bien ; il ne nous montre son héros que par le petit bout de sa lorgnette. Comme à distance. Il n'explore, volontairement, qu'à minima la psychologie de ses personnages, ou du moins ne le fait qu'en rebonds de leurs faits et gestes. L'action masquant l'introspection, charge au lecteur d'assembler au mieux les pièces du puzzle.

L'humour fataliste et résigné gicle à chaque coin de phrases, l'aspect pastiche/parodie soft du polar noir US est réussi. Mais cela m'a éjecté du Manchette type, je n'y ai pas retrouvé mes marques. de plus, en écho aux intrigues touffues et alambiquées des maîtres du genre (Raymond Chandler et Cie), celle de « Morgue pleine » l'est tout autant, elle m'a perdu dans ses méandres.

En 1976, Manchette reviendra, avec « Que d'os !», vers le personnage d'Eugène Tapon. Une suite à ses aventures y sera donnée. Les intentions d'auteur y seront les mêmes. Me voilà prévenu. Je ne l'ai pas encore lu. Nul doute que mon ressenti, partant du bon pied, sera différent.

La BD :

Roman lu. Je reprends l'histoire, version BD, pour ce qu'elle est : un hommage au polar US d'antan. Ma désorientation première s'efface. Mon ressenti BD est tout autre. ... aux couleurs graphiques retrouvées des 70's.
A l'égal du roman, y mijotent certains marqueurs-type des 70's : la contre-culture, le gauchisme, le militantisme actif mais naïf de l'extrême-gauche … Via ses dessins, Cabanes montre plus que ne mentionne Manchette de ces années-là. Nostalgie. L'oeil se surprend à fouiller (par jeu) les vignettes, à la recherche des objets du quotidien de l'époque. Les pattes-d'eph, les pochettes de 33 tours (Miles Davis, Chet Baker), les unes de magazines (« Love Story », « Rock & Folk », « Pilote », « Lui »), les uniformes à képis, le formica des tables de cuisine, les voitures iconiques de l'époque (la deudeuche-camionnette, la 4L, la 3cv, le combi VW, la DS, l'Aronde, le tube-Citroën façon Louis la Brocante), l'exubérance psychédélique des tapisseries et des posters muraux (Jimi Hendrix), les motards sans casque, la clope à tous les becs ou presque, les paquets de gauloises cabossés/froissés/flétris, les postes fixes téléphoniques, les cabines-monnaie au coin des rues, le Ricard omniprésent, le design mobilier tout en laideur, Frank Zappa en imprimé t-shirt, la machine à écrire (ruban et ses feuilles carbone inclus). Ainsi se bâtit peu à peu un catalogue graphique, précis et jubilatoire, d'un quotidien suranné, celui d'une époque révolue.

En 2021, nombre de romans signés Manchette ont déjà été adapté en BDs. Tardi et Cabanes se partagent la plupart des titres en copiés/collés quasi constant des textes originaux (ultime hommage, me semble t'il). Leurs manières graphiques respectives sont différentes mais, toutes deux efficaces, enchantent. le premier use du contraste appuyé entre le noir et le blanc, de détails précis apportés au background, de la presque rondeur schématique des visages. Cabanes se fait volontairement imprécis, rapide, nerveux et vif, nuancé, coloré sans outrance, comme en demi-teintes. Les deux « racontent » Manchette ... que c'en est un vrai bonheur.

Manchette, Tardi, Cabanes … sacrée triplette.

Lien : https://laconvergenceparalle..
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Manchette Jean-Patrick (1942-1995) – "Morgue pleine" – Gallimard / Folio-policier, 2012 (ISBN 978-2-07-040831-3)
– réédition du roman publié en 1973

Manchette mobilise dans ce roman ses thèmes de prédilection : l'enlèvement d'un personnage (si ce n'est deux), le groupuscule anarcho- maoïste qu'il prend soin de ridiculiser (cf pp. 110-122, 155), les situations absolument in-vraisemblables, une intrigue extrêmement embrouillée etc. Les personnages restent dans le registre archétypal, les situations violentes et sanguinolentes sont toujours aussi complaisamment décrites.
Bref, c'est du Manchette pur sucre.

Je ne sais ce qu'en penseront les générations n'ayant pas connu ces années post-soixante-huitardes, mais pour ce qui me concerne, moi qui – à l'époque de leur première parution – guettais la sortie du nouveau Manchette, me voilà plutôt déçu par ces re-lectures à quatre décennies de distance...

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Il se dégage de ce court polar une charme suranné qui a su toucher chez moi la corde sensible de la nostalgie.
Je devine le sourire des moins de cinquante ans qui seraient amenés à me lire. Je tiens à leur dire que je ne cherche pas à endosser le rôle de l'ancien pontifiant que l'insupportable Jean Gabin nous a resservit à l'identique tout au long de sa carrière.
Sans déclencher une guerre de générations je ne prends guère de risque en avançant que l'évocation d'une Simca 1000 ou le recours à une opératrice pour passer un coup de fil et mille autres détails relevants d'une époque pas si lointaine mais déjà largement révolue, éveilleront peu d'écho chez les plus jeunes.
Mais quelle agréable sensation de revisiter grâce à Manchette les décors de sa jeunesse.
L'intérêt du bouquin ne se limite pas à ça, l'intrigue sans être époustouflante est rondement menée, sans temps morts et avec un humour qui fait son age sans être ringard.
Un polar à l'ancienne et à l'américaine comme disait le facteur de Tati.
Très rafraîchissant.
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