La délicatesse du homard

Il est agréable de temps en temps de sortir de sa zone de confort, de changer un peu de style et de se diriger vers des romans auxquels on aurait pas pensé en temps normal. Cette fois ci ce fût une romance / feel good. L'autrice a une jolie plume et malgré un début complètement improbable et des longueurs un peu mièvres c'est une lecture sympathique qui devrait beaucoup plaire aux lecteurs adeptes de Virginie Grimaldi et Raphaëlle Giordano par exemple. Je ne suis donc pas la cible et après cet aparté, je retourne à mes lectures habituelles !

Plutôt habituée à la lecture de grands classiques, je me suis plongée dans le lecture de "La délicatesse du homard" sur les conseils d'une amie.

Mon avis est ambivalent sur ce roman; c'est sûr que ce n'est pas de la grande littérature mais on passe un bon moment : le décor breton , le centre équestre sont des éléments qui nous plongent dans un environnement agréable au sein duquel nous avons envie de rester.

En revanche, les personnages sont parfois agaçants surtout Elsa qui passe son temps à s'autocritiquer et à se lamenter; c'est rageant.
Mon côté féministe est assez énervé par cette femme faible qui est sauvée par un homme arrivant à cheval...
Et passons sous silence leurs trois premiers baisers et leurs pensées d'adolescents "Mon Dieu mais qu'est-ce que ça veut dire ?"

Point fort du roman : son intrigue, qui nous tient en haleine. On s'accroche au secret d'Elsa et on souhaite connaître son histoire.

En d'autres termes, ce roman est à la littérature ce que les séries télé sont au cinéma : ce n'est pas du grand art mais on passe un bon moment.

Une romance dramatique remplie d'énigmes, un décor magnifique, une plume fluide et simple qui n'a pas été sans me rappeler ce petit quelque chose que l'on trouve dans les deux derniers romans d'Agnès Ledig (On regrettera plus tard et de tes nouvelles). La délicatesse du homard est le livre parfait pour cet été, à lire sur la plage, il vous fera passer un agréable moment, pas inoubliable, mais agréable...
L'intégralité de ma chronique est disponible ICI → http://www.leslecturesdelily.com/2017/06/la-delicatesse-du-homard-ecrit-par.html#more
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J'ai falli abandonner cette lecture...

Un début d'histoire beaucoup trop long, il ne se passe rien dans une bonne moitié du roman, Elsa ne sais pas se qu'elle veut faire et son côté indécis m'a fortement énervé.

Ensuite, beaucoup d'événement s'enchaînent, l'histoire devient quelque peu ennuyante et gnangnan... Les événements sont prévisibles et la fin est cousu de fil blanc.

Une lecture rapide, j'ai parfois survolé les pages. Je ne retiendrai pas cette lecture, et je ne pense pas lire dans roman de cette auteure.

Enfin 🤗😜
Tant attendu, comme prévu je l'ai savouré mon tout premier de Laure Manel, dont j'avais tant entendu......
Mme si on devine très vite ce que nous réserve cette rencontre de François et Elsa(Axelle), on se laisse transporter par le cours de cette très belle histoire chargée de lourds secrets plus poignants les uns que les autres.Les sujets abordés comme le déni de grossesse, "l'enfant de remplacement", et les liens mère/enfant me touchent particulièrement et j'avoue qu'au terme de ce roman, mes yeux se sont quelque peu embués.
Je vais donc me hâter de lire les autres romans

C'était une lecture douce et simple, parfaite pour un été en Bretagne (puisque ça se passe en Bretagne et parce que cette douceur un peu aride, cachée derrière les épreuves de la vie, colle bien avec les reliefs et l'ambiance de cette région!)

J'ai retrouvé avec délice la plume de @lauremanel qui a su me serrer la gorge et briller l'oeil. L'histoire est entourée de mystères, ce qui tient en haleine, et l'autrice glisse de ci de là quelques sous-entendus…

Lors des révélations ou conflits entre les deux personnages, les résolutions sont faciles, peut-être un peu trop, mais c'est tellement… à ça que devrait ressembler les relations d'amour!

La délicatesse du homard, c'est l'histoire de deux âmes.
Lui, un directeur de centre équestre, François, qui lors d'une de ses promenades sur la plage tombe sur une femme évanouie et la recueille chez lui en attendant son réveil.
Elle, c'est Elsa, enfin, c'est ce qu'elle prétend.
Au fil des jours, ils se découvrent, à coups de paroles et de silences. Les secrets font leur quotidien.

C'est sans conteste un roman facile à lire où nous passons un bon moment malgré quelques longueurs. Ces dernières provoqueront un avis mitigé pour ma part.

Il faut quand même souligner que l'histoire est "grosse comme une maison" dès le départ. Qui trouve une personne évanouie sur la plage, la ramène chez lui et n'appelle pas les secours ? La jeune femme aurait pu avoir un traumatisme crânien ou autre... Mais en soi, ce n'est pas ce qui m'a le plus dérangé dans ce roman.

L'histoire trouve un certain dynamisme dans le fait que les chapitres alternent les points de vue. À tour de rôle nous sommes plongés dans les pensées pleines de sensibilité de François et d'Elsa. Cependant, et c'est là qu'intervient le "gros" MAIS de ce roman, les pensées des personnages finissent par devenir redondantes, trop de pensées tuent les pensées. Cela provoque des longueurs, j'ai parfois du m'accrocher au livre...

Malgré tout, cela n'enlève rien à la douceur du roman et il y a quelque chose de poétique dans la relation qui se construit entre les personnages.

Gros plus pour la belle région de Bretagne où se déroule cette histoire !

Un avis mitigé mais qui me donne tout de même envie de découvrir davantage de la plume de l'auteure. Dans les prochains mois, je compte lire "La Mélancolie du Kangourou".

Un roman salé qui part au galop à la moindre vague

Au moment où parait L'Ivresse des libellules (Michel Lafon), papa me met entre les mains La délicatesse du homard de Laure Manel, le premier roman de l'auteure. J'avais vu circuler sur Instagram la couverture de son dernier roman avec un brin de curiosité. le hasard fait bien les choses, me voici donc en pleine lecture de cette parution aujourd'hui édité chez le Livre de Poche.

Laure Manel entretient le mystère

L'auteure entoure les deux personnages principaux d'une aura mystérieuse qui tangue de l'un à l'autre, page après page. En choisissant d'alterner les points de vue d'un chapitre à l'autre, celui de François, celui d'Elsa et ainsi de suite, elle égraine par ci par là les informations sur leurs existences à tous les deux. Elsa semble dès le début la source de tous les secrets, mais nous découvrons que le passé de François est lui aussi verrouillé à double tour.

Je me suis totalement laissée avoir par la description et les attitudes de ce dernier. Directeur d'un centre équestre en Bretagne, il était pour moi âgé d'une cinquantaine d'années. Un homme mûr, poivre et sel, robuste, les mains rugueuses de celui qui manie les reines à longueur de journée. J'y voyais pour Elsa comme un mentor, un guide spirituel qui pourrait lui transmettre son expérience sur le chemin de sa nouvelle vie à travers sa passion pour les chevaux et la côte sauvage.

La bascule amoureuse

Et j'apprends vers la moitié du roman, que François est en réalité âgé de 37 ans. Elsa ayant 32 ans, j'ai tout de suite senti ce qui allait arriver. Et ça n'a pas loupé ! Autant j'ai adoré la première partie du roman consacrée à une quête personnelle pour les deux personnages, une rencontre fortuite qui peut vous changer la vie, une belle relation de confiance qui démarre sur la méfiance pour se transformer en un échange riche, complexe mais bienveillant. Une ambivalence psychologique que Laure Manel décrit et amène à la perfection, avec douceur et délicatesse. Jusqu'à ce que le roman dérive sur le sentiment amoureux.

Pourquoi pas. Mais du premier baiser jusqu'aux totales révélations d'Elsa et François sur le passé se tisse une valse des sentiments trop longue à mon goût. le chemin initiatique emprunté par les deux personnages se transforme en love story, agréable certes, mais trop évidente, trop « fleur bleue ». Elsa se pose beaucoup trop de questions sur cette relation, elle s'apitoie, avance puis recule. Laure Manel insuffle une belle spontanéité dans ce récit, spontanéité qui s'essouffle au moment où les coeurs s'enflamment.

La délicatesse du homard est un joli roman, sans aucun doute. Fluide, fort, beau et sincère. Je ne me suis pas ennuyée, juste un brin de lassitude au milieu du livre pour retrouver, à la fin, l'énergie communicative du début. Il me tarde de commencer L'ivresse des libellules pour trouver dans l'écriture de Laure Manel l'évolution de l'auteur depuis ses premiers mots.
Lien : https://lesmotsdesautres.com..

Je suis très partagée. J'attendais peut être trop.

J'ai bien aimé la première partie du livre. Je m'amusais de la pagination entre parenthèse comme la vie d'Elsa.
Cette femme qui arrive dans la vie d'un célibataire.
Leur relation amicale se construit, le respect, la douceur, la tendresse. Réapprendre la vie, se la réapproprier.
Et puis...à la moitié..
Leur relation évolue en histoire d'amour (je m'en doutais un peu...) et là j'ai commencé vraiment à me lasser.
Je n'avais pas envie de ça, ça m'a ennuyé profondément mais je suis arrivée au bout et j'ai même verser ma larme.
Parce que je suis et reste une personne sensible ;-)

Un gentil roman de gare