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3,71

sur 799 notes
Je sais que Mankell s'intéresse beaucoup à l'invasion chinois Afrique. Par ce livre, mêlée à cette histoire de meurtres, on a une description de ce qu'ils y font et le pourquoi. Ce sont des histoires dans une histoire , celle de la Chine de Mao, celle d'aujourd'hui, celle de la construction du chemin de fer aux USA par les chinois, les noirs et les indiens … beaucoup à mon goût. Vraiment intéressantes mais trop, les massacres, est dilué et on comprend vite ce qui est arrivé, pas besoin du dernier chapitre! Il décrit un discours qui n'en fini plus, des paragraphes que j'ai sauté sinon je n'aurais jamais terminé ce livre. Pour t'il avait si bien commencé.
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Vous arrivez dans un petit village perdu dans le nord de la Suède et vous voyez du sang, puis une jambe et ensuite pas moins de dix-neuf cadavres, des personnes sauvagement tuées à l'arme blanche ! Donc, tout naturellement la piste se tourne vers un tueur en série ou un dangereux psychopathe.

La police locale est chargée de mener l'enquête et le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle ne va pas chômer avec tous ces macchabées sur les bras ! Seul indice retrouvé sur place, un ruban rouge chinois, c'est lui qui va servir de fil rouge à la juge Birgitta Roslin parachutée sur place pour mener des investigations et nous embarquer avec elle jusqu'en Chine en passant par les États-Unis, l'Afrique et bien sûr la Suède!

L'histoire est sympa, parfois un peu décousue, parfois pas facile à suivre et parfois peu crédible ; mais ça reste une bonne enquête quand même.

Le seul bémol restera les sujets politiques traités, tels que la traite des travailleurs chinois qui ont été déportés en Amérique afin d'y construire le chemin de fer dans des conditions inhumaines puis la puissance chinoise de nos jours qui se rêve en dominateur du monde, puis le Mozambique à coloniser… Et ça fait un peu beaucoup, on finit parfois par s'y perdre…

Henning MENKELL aurait peut être bien fait en faisant deux romans pour ne pas évoquer trop de sujets sur un seul.

Bref, un roman policier qui reste captivant malgré tout si vous passez quelques faits assez bizarres concernant la juge ; mais après tout c'est un roman, on peut lui passer quelques faiblesses.

À lire assis(e) sur une natte, bien confortablement, avec un plateau de nems poulet, porc, ou végétariens, avec une carafe d'eau et un verre de Baijiu (prenez des forces, vous avez 576 pages qui vous attendent ! Bonne lecture…

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Un livre que j'ai trouvé un peu trop long (dans les 500 pages), mais en même temps rempli de remarques sur la vie, la mort.. C'est du Mankell, quoi !
Au départ, il y a un massacre de 19 personnes dans un petit village, et Birgitta Roslin, juge amatrice de vins, et mise en congé, se colle à l'enquête, à partir d'un petit bout de ruban chinois. L'auteur nous « promène » en Chine, aux Etats-Unis, à Londres, en Suède. Ceci n'est pas un des moindres intérêts du livre, cependant, encore une fois, je l'ai trouvé trop long. Mais c'est peut-être moi, qui ne supporte pas la chaleur actuelle !

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Trop de longueur, des meurtres collectifs " héréditaires" ou comment la haine peut perdurer de générations en générations.

L'histoire sur la chine est intéressante mais rien de plus.
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19 membres d'une même famille sont massacrés à l'arme blanche dans un village isolé du nord de la Suède. Pour des raisons personnelles, Birgitta Roslin, juge à Helsingborg, mène l'enquête.
Un ruban rouge retrouvé sur les lieux du crime la met sur la piste d'un mystérieux Chinois. Elle part alors sur ses traces à Pékin…

Avis :
Livre gigogne, ce thriller relie brillamment un meurtre collectif, une saga familiale et des réflexions sur le développement économique et la volonté d'expansion de la Chine moderne.
Lien : https://delicesdelivres.go.y..
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Dix-neuf personnes sont assassinées à l'arme blanche dans un village très reculé de Suède. Aucun indice, seul un étrange bout de ruban rouge. Pourquoi tuer ces dix-neuf personnes dont un enfant et laisser les trois autres habitants du village en vie ?

Birgitta Roslin, juge dans le sud du pays et vaguement parente avec des victimes décide de mener sa propre enquête qui la mène jusqu'à Pékin sur la trace des héritiers des émigrés du siècle dernier.

Birgitta fut, dans sa jeunesse, avec l'une de ses amies avec la quelle elle se rendra à Pékin, une maoïste pas forcément convaincue, mais active et militante. C'est une des parties du roman qui évoque les idéaux de jeunesse parfois gardés en vieillissant, parfois mis de côté et d'autres fois carrément piétinés. Birgitta est de celles qui les ont un peu oubliés en construisant sa vie, mais qui, en tant que juge continue à faire preuve d'une grande humanité et ne tourne pas trop le dos à sa jeunesse. Henning Mankell la décrit comme une femme qui approche la soixantaine, ses enfants sont partis, son mari s'éloigne lui aussi depuis quelque temps, Birgitta s'interroge. Cette enquête sera pour elle également un moyen de se recentrer, de savoir qui elle est et ce qu'elle veut.

Henning Mankell, bien documenté raconte l'histoire des émigrés chinois à la fin du 19ème siècle, qui partent dans des conditions effroyables vers l'Amérique. La vie en Chine est dure, les paysans sont très pauvres et ils espèrent en une vie meilleure, mais la traversée en bateau est terrible et il faut ensuite travailler durement, sous les coups des contremaîtres. Puis l'auteur raconte aussi la Chine des années Mao, difficile elle aussi pour les plus pauvres et la Chine actuelle, en pleine expansion, prête à tout pour devenir la plus grande puissance internationale. L'auteur en fait beaucoup, se répète, et ces passages sont longs, très longs. Son roman de presque 600 pages (en version poche) aurait pu être condensé très nettement. Je n'ai pas l'habitude de dire cela des livres d'Henning Mankell, mais franchement, parfois, j'ai sauté des pages, sauts qui n'ont pas freiné ma compréhension de l'histoire ni des personnages.

Pas le meilleur polar d'Henning Mankell, mais y a t'il meilleur polar de l'auteur que ceux avec Kurt Wallander, absent ici ?
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Lu dans le cadre du Challenge solidaire 2022

Le début du roman nous plonge dans une froide nuit de Suède sur une scène de crime où 19 personnes ont trouvé la mort. Alors que la police locale se dirige plutôt sur la piste de l'acte d'un fou, une juge liée à deux des victimes remonte la piste d'un mystérieux Chinois.
En parallèle, on suit la difficile vie d'un jeune paysan chinois embarqué de force vers les États-Unis au 19e siècle, pour participer au chantier de construction du chemin de fer transcontinental.
J'ai apprécié toutes les informations sur les conditions de vie en Chine au 19e et sur les projets chinois de développement en Afrique. On comprend aussi combien la construction des États-Unis s'est faite sur la souffrance de nombreux immigrés plus ou moins forcés.
En même temps, l'intrigue continue à se dérouler et on comprend petit à petit comment et pourquoi les 19 Suédois ont été exécutés.
Un très bon roman que j'ai écouté sur Audible avec une très bonne lectrice.
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Encore sous le charme de Kurt Wallander, je me suis lancée avec confiance dans la lecture de ce roman.

Birgitta Roslin, sa vie, son oeuvre. Juge angoissée, ses enfants sont grands, elle est mariée à un homme, jadis avocat, aujourd'hui contrôleur de train, qui ne s'intéresse plus à elle. Des soucis de santé l'obligent à un repos qu'elle va occuper par une enquête personnelle : 19 personnes, dont les parents adoptifs de sa mère, ont été assassinés. Son postulat : la police se fourvoie, et la seule piste valable : un ruban rouge chinois. Il lui faudra donc partir en Chine, pour trouver la genèse de cette vengeance.

En parallèle, l'histoire de San, un chinois, qui commence en 1868. Et une description des malheurs des Chinois, assez complaisante avec Mao, accusatrice de tout le reste.

« San avait laborieusement écrit, caractère après caractère, son histoire et celle de ses deux frères (…) le mauvais démon avait pris l'apparence de Zi. Après quoi, la mort les avait suivis à la trace. «
Un peuple sous le joug des empereurs, qui « se conformaient à Confucius », martyrisé par les Américains, asservis par les Anglais (qui les inondaient d'opium) …

« Qu'avait écrit San ? Qu'ils avaient construit cette ligne de chemin de fer à travers les Etats-Unis avec leurs os en guise de traverse. »

On arrive ensuite en Afrique. « La Chine a le projet de déplacer dans plusieurs pays d'Afrique des millions de paysans pauvres. On est actuellement en train de bâtir des structures économiques et politiques qui rendent ces pays pauvres dépendants de la Chine. »

Puis à cette sentence : « Il n'y a pas de raccourci vers le futur ».


Un roman ambitieux, mais qui ne m'a pas vraiment convaincue. J'aimais mieux Henning Mankell avant (avec Wallander).


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19 neuf personnes ont été massacrés à Hesjövallen. Même les médecins légistes et policiers aguerris qui pensaient avoir tout vu sont horrifiés par un tel déchainement de violence. Birgitta Roslin, une juge, se rappelle que sa mère avait été recueillie par une famille de ce hameau. Elle se tourne alors vers les écrits de sa mère. Oui, il s'agit bien de la même famille. Birgitta a des problèmes de santé qui se sont amplifiés récemment. En arrêt maladie, elle décide de se rendre sur place.... Mais ce qu'elle va y trouver va la replonger dans le passé... Aux Etats Unis où un ancêtre était parti faire fortune dans les chemins de fer. On suit ensuite l'histoire de ces trois frères chinois qui fuient la misère et la mort de leurs parents mais rien ne se passe comme prévu... Ils sont trahis, enlevés (1 frère meurt) puis envoyés aux Etats Unis ou ils sont maltraités, forcés de travailler dans les chemins de fer, travail risqué ou l'on ne vit pas vieux. Sur les trois frères, un seul rentrera en Chine. Trahi de nouveau par des missionnaires suédois, il décide d'écrire sa vie et de transmettre cet écrit de génération en génération. "Attention, les mots peuvent tuer" serait la morale de cette histoire.
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Des cadavres trouvés au bout de nulle part dans un village perdu du nord de la Suède. Nous voilà sur les traces d'un mystérieux tueur dont il faut chercher la motivation pour éclaircir le mystère.
La police locale penche pour un déséquilibré. La juge de la ville pense qu'il y a une motivation à chercher dans l'histoire des tués. Son histoire personnelle la pousse à s'immiscer, à ses risques et périls, dans l'enquête.
Henning MANKEL nous fait voyager dans le temps avec ce roman. En effet pour comprendre l'histoire des meurtres il nous plonge à la fin du 19ième siècle avec la déportation de chinois aux Etats-Unis. Deux histoires en quelque sorte qui finissent par faire l'histoire !

Outre les intrigues policières, l'auteur met le doigt sur l'emprise chinoise à travers le monde, la volonté expansionniste du gouvernement.

Un roman très bien construit, un polar social et politique !

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