- En fait j'ai aimé toute la partie de la rencontre avec sa femme et le voyage au lac. Ici et là, il y a quelques phrases percutantes. Cependant, arrivé chez Louise, j'ai commencé à désenchanter. Lorsqu'elle commence son trip de ne pas avoir connu son père étant jeune, j'ai commencé à débarquer (comme dans Père manquant fils manqué). J'ai réalisé à la page 166 que je ressentais la même chose que dans ses polars; dans ses livres, c'est lui et son père et lui et sa fille. Même chose que dans ses polars mais dans un autre contexte.
- L'idée est très originale, mais les relations avec les différents personnages, à l'exception de sa femme et de sa fille, sont traitées superficiellement et ça manque de conviction. On ne sent pas de continuité entre ce qui se passe avec les différents personnages. Ce n'est pas tissé serré.
- Il est facile de comprendre pourquoi il est sur cette île et l'on peu comprendre facilement sa solitude. Il est aussi facile de comprendre que le fait qu'Harriet et Louise arrivent dans va changer des choses. Cependant, la façon qu'Il traite des changements n'est pas convaincante.
- le trip de l'italien qui fabrique les souliers : seulement pour le titre? le dialogue de la rencontre avec Giaconelli, ce n'est pas fort et je me demande ce que cela fait dans ce roman.
- Cependant, il y a des choses qui me fatigue chez cet auteur; dans les policiers comme dans ce livre (à l'exception de
la lionne blanche).
- J'ai lu plusieurs des romans policiers. Inspecteur solitaire, divorcé. Son père est peintre et ne lui pardonne pas d'avoir fait inspecteur. Il tourne en rond avec son père, sa fille et dans son appartement; on dirait que son personnage principal n'est jamais en mesure de prendre une décision. Ça m'a toujours fatigué et c'est la raison pour laquelle je ne lis plus ses polars. Je trouve l'idée originale, mais comme il la traite de la même façon que ses romans policiers; j'ai aimé moyen.
- le seul livre que j'ai bien aimé, c'est
La lionne blanche. Encore là, je sentais quelque chose que je ne pouvais pas identifier.
- La partie avec Agnès = mal organisée. le fait de se rendre chez Agnès et d'espionner dans le bois, la discussion avec Agnès des jeunes filles qu'elle héberge, la discussion avec les filles et le vol de l'auto
- J'ai bien aimé certains passages :
CARRA« Une petite fille, ……loin de tout, loin d'elle-même, s'imaginait que quelqu'un comme elle, qui n'était pas visible sur la Terre, pourrait le devenir grâce à un télescope puissant. »
AGNES « Elle l'a fait pour ne plus s'entendre crier de l'intérieur. »
- Lorsqu'il est à l'hôpital avec Agnes, après la tentative de suicide de Carra, il tourne en rond et aucune profondeur dans son discours et sa réflexion. Lorsqu'on a lu La vie d'un homme inconnu (Andreï Makin), son texte fait un peu pic-pic.
- Après avoir lu, La vie d'un homme inconnu et L'élégance du hérisson, où les auteurs traitent aussi de la solitude, ce roman est vide au 2/3, car on ne sent pas que les gens vivre (Harriet, Louise, Agnès, lui). Dans ce roman, la seule personne vivant c'est Carra.
- Sa tentative de sexe avec Agnès, c'est questionnable et un peu gnagna. Il n'a jamais parlé de cet aspect de sa vie et il saute dessus.
- Vers la fin, il semble s'ouvrir. Encore là, il tourne en rond. Je n'embarque pas.
- Dans L'élégance de l'hérisson, chez Renée et Paloma, les pièges de l'esprit érigent volontairement les murailles de l'exclusion. Pour la première, ses origines et sa perception d'elle-même l'orientent vers cette solitude extrême. Pour Paloma, c'est l'insipidité des membres de sa famille, de leurs amis et de son environnement. Cependant, on PERÇOIT CLAIREMENT comment l'amitié et la sincérité, d'une personne, s'infiltrent et fissurent irrémédiablement ces deux murailles. Dans
Les chaussures italiennes, je ne SENS rien.