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3,91

sur 4100 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Eh bien, à vrai dire, ce roman m'a …déprimée. Oui !
D'abord par le lieu, une île isolée dans la glace, des routes sans repères à cause de la neige, des forêts où il vaut mieux ne pas s'attarder tant elles sont glacées…
Ensuite par le caractère des personnages : je n'ai ressenti AUCUNE empathie envers le héros Fredrik Welin qui se plaint continuellement de tout : de lui-même, de sa vie qu'il considère ratée et qui par moments commet des actes incompréhensibles pour moi (rouvrir le trou où est enterrée sa chienne pour contempler le cadavre puis y poser son chat ; s'immerger dans la glace tous les matins ; garder une fourmilière dans son salon…). Harriet, l'ancienne fiancée, m'exaspère aussi : elle réapparait pour régler ses comptes et même si elle est au seuil de la mort, elle n'arrête pas de critiquer Fredrik. Et puis Louise, au caractère emporté, qui n'hésite pas à frapper Fredrik, qui ne donne plus signe de vie pendant des mois… Ajoutons également des adolescentes (très très) difficiles, un facteur hypocondriaque…
Et puis les thèmes ne me branchent pas du tout parce qu'ils sont envisagés de manière totalement négative : le cancer, le suicide, la solitude, les erreurs médicales… L'espoir ne fait pas partie de cette histoire.
Maintenant, je dois reconnaître que Henning Mankell possède l'art de « trousser » une atmosphère, et il émaille également son récit de phrases bien senties.
J'avais lu « le retour du professeur de danse », que j'avais beaucoup apprécié…Je pense que si je ne veux pas me fâcher avec cet auteur, je dois retourner vers ses romans policiers.
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Pourquoi ce titre : Louise admire un vieux chausseur italien, dont le portrait me fait penser à Gepetto.
Intro : le début est triste : que peut-il arriver sur un ilot suédois en plein hiver ? Harriet, l'ancien amour du narrateur.
Personnages : le narrateur, 66, vit seul sur une île depuis 12 ans. C'est un ancien médecin qui a fait une erreur.
Harriet, 66, son ancien amour atteinte d'un cancer, qui le retrouve.
Louise, 37, sa fille inconnue, qui vit de petits boulots, écorchée vive.
Agnès, la femme dont il a amputé le bras par erreur, qu'il retrouve manageant des filles désespérées.
Tous ces personnages se retrouvent.

C'est ma première lecture de MANKELL, mais je crois que ce sera la seule, car il ne répond pas à mes attentes. Même si l'écriture est limpide, je pensais qu'il s'agissait d'un auteur de thrillers ou policiers. Or il s'agit ici d'un roman triste sur la solitude, la maladie et la vieillesse.
Nota : une bonne critique de l'égoïsme des grands de ce monde par rapport aux pauvres.
Une bonne image des protections que fabriquent les enfants à parent unique : Louise voit son père comme un troll.
Bilan : bon style, mais thème triste
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Parce qu'il a commis une erreur médicale, Fredrik Welin, la soixantaine, s'est retiré sur un îlot de la Baltique. Il y mène une vie d'ermite ponctuée par les visite du facteur, avec pour seule compagnie un chat et un chien. Sa tranquillité va être mise à mal le jour où il voit débarquer une vieille femme et son déambulateur. Il la connait, il l'a aimée et abandonnée il y a de cela presque 40 ans. Condamnée, Harriet vient le voir pour qu'il tienne une vieille promesse. Avant de mourir, elle veut voir le petit lac dont il lui parlait du temps de leur amour. D'autres visites suivront celle d'Harriet et Fredrick découvrira que pour expier il ne suffit pas de se retirer du monde.

Ce livre a reçu tant de critiques élogieuses que je ne comprend pas le peu d'intérêt que j'y ai trouvé. J'ai trouvé les personnages peu attachants et pas particulièrement crédibles, et Fredrick assez antipathique. Les réflexions sur la solitude, la vieillesse et la mort m'ont profondément ennuyée. J'en garde toutefois de belles descriptions des paysages polaires de la Baltique mais cela ne me suffit pas pour aimer un livre. Bref, je suis complètement passée à côté de cette histoire.
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Quel ennui que ce roman qui se veut sur la vieillesse et la solitude, je suppose ? Un vieil homme vit seul sur une île de la Baltique jusqu'au jour où la fiancée de sa jeunesse revient du passé… Une épopée qui se veut drôle, mais que j'ai trouvée plutôt pathétique. Impossible de croire et d'accrocher aux situations et personnages. Bouchon poussé trop loin.
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Inutile d'ajouter à Babelio un 267ème résumé. Inconditionnelle de Wallander, je me suis plongée avec confiance dans un roman de son inventeur.
Pour une fois, j'ai trouvé les personnages trop prévisibles, trop attendus. Et la "révélation" trop voyante à mon goût. Ajoutez à cela une overdose de bons sentiments, et voilà comment j'ai été déçue par un Mankell.
Kurt Wallander, reviens!
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J'ai bien conscience qu'en collant deux étoiles à ce livre, je fais baisser sa note globale et honnêtement, j'ai très longtemps hésité entre deux et trois étoiles.... Ce roman n'est pas un polar, domaine pour lequel l'auteur est connu, mais le récit d'un vieil homme, ancien chirurgien retiré depuis plus de douze ans sur une île, après un drame dans sa salle d'opération. Et voici qu'un jour, à sa grande surprise, une vieille dame débarque, avec son déambulateur, une femme qu'il n'avait vu depuis des années, depuis qu'il l'a abandonnée, sans un mot d'explications. Pour lui qui vivait complètement recroquevillé sur lui-même, c'est le début d'une nouvelle époque.
J'aime beaucoup l'idée de départ de ce roman et honnêtement, le début m'a bien plu...Et puis, je ne sais pas, il y a quelque chose qui a déraillé et j'ai lutté pour arriver au bout. (Le fait que je l'ai lu d'une traite n'a peut-être pas aidé. A petites doses, allez savoir...). J'exècre le personnage principal de cette histoire, ce qui franchement n'aide pas à apprécier un livre, mais tous les romans n'ont pas besoin de mettre des personnages charmants à l'honneur? Peut-être simplement que c'est trop long: je pouvais supporter le bonhomme pendant un certain nombre de pages; mais pas plus!
Non, peut-être que ce n'est simplement pas pour moi, une question de goût.
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Depuis que sa carrière de chirurgien s'est achevé sur une erreur médicale, Fredrik Welin vit solitairement sur une île, avec pour seule compagnie, un chien, un chat et des fourmis. Un jour, il aperçoit une silhouette au loin qui avance vers lui. Cette silhouette c'est Harriet, une femme qu'il a aimé et qu'il a pourtant quitté du jour au lendemain sans donné d'explications... Est venu le temps où le passé frappe à sa porte !

Henning Mankell est très connu dans la littérature policière et pourtant je dois avouer que je n'ai jamais lu aucun de ses livres. Alors quand le succès de son roman contemporain "Les chaussures italiennes" arrivent à mes oreilles, je me dis qu'il faut absolument que je le lise. Mais voilà, par moment la sauce ne prend pas, malgré le fait que beaucoup ont aimé...

Tout d'abord, malgré les descriptions que nous livre l'auteur, je n'ai pas réussi à planter le décor. Pas moyen de me représenter cette île, cette maison et même ses habitants. Impossible pour moi de m'attacher au personnage de Fredrik, je l'ai trouvé distant, froid et même antipathique. Bien sûr ces adjectifs lui correspondent assez bien vu les actions qu'il a pu faire autrefois...

On découvre petit à petit son histoire, sa vie, son passé. Lorsqu'Harriet débarque à nouveau dans sa vie, il est obligé de replonger dans son passé parfois nuancé de noirceur. Que ce soit sa manière de l'avoir quitté ou encore son erreur médicale que l'on peut qualifié d'inhumaine, il est vraiment difficile de ressentir de l'empathie pour lui.
Il m'a donc était difficile de m'attacher à ce roman dont le personnage principal ne m'a pas touché du tout. Quant aux autres personnages, j'ai eu autant de mal avec eux. Harriet ne m'a pas semblé crédible (arrivé en déambulateur sur la glace en étant gravement malade !!!) et je ne parle pas de Louise qui m'a semblé complètement loufoque...

J'ai mis d'ailleurs beaucoup de temps à le lire. Peut-être est-ce dû au style lent et froid des auteurs nordiques qui ne me sied guère ?!

Bref, je ressors assez déçue de ce livre dont j'attendais beaucoup (trop peut-être ?!)

Lien : http://lespetitslivresdelizo..
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Je me suis un peu ennuyée à la lecture de ce roman pourtant facile sans pouvoir en identifier la raison. Probablement une ambiance flottante et des personnages qui me déplaisaient. Dommage, les critiques sont assez unanimes, je suis passée à côté de quelque chose...
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Chef d'oeuvre ? Alors je suis passé à côté. Les ficelles sont grosses, les coutures apparentes. C'est comme si l'auteur avait choisi des personnages incohérents et des situations abracadabrantes, qu'il avait bien secoué le tout et qu'il nous l'avait servi sur de la glace - celle de son île, pour que ce soir plus digeste. Les métaphores et les symboles sont grossiers : il lui coupe son bras, il se coupe du monde... Il ne trouve pas de vie à sa taille, mais il fait à la fin l'acquisition d'une paire de chaussures sur-mesure... il perd une femme, mais il en trouve d'autres, etc, etc... Pour mesurer l'écart entre ce livre et vrai chef d'oeuvre de littérature audacieuse, baroque, parfois jusqu'à l'absurde, il suffit de relire le 'tambour" de Volker Schlöndorff.
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Sortez vos mouchoirs ! le chirurgien ampute par erreur le bras droit de la jeune fille au lieu de son bras gauche, qui n'en requérait d'ailleurs pas tant. Très vraisemblable ! Bien sûr, elle est droitière et pour en rajouter une louche, championne de natation, Avec un seul bras, sera-t-elle condamnée à tourner en rond dans la piscine ? L'excès dans le lugubre porte à rire. Comme dit L'Express en 4e de couverture, «Chef d'oeuvre. Vraiment »,..
Lien : http://jean-paul.vergnerie@o..
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