Les chiens de Riga

Dépaysement garanti dans un contexte historico-politique en plein chamboulement, le bloc communiste s'effrite inexorablement et les républiques baltes commencent à revendiquer leur désir d'indépendance mais Moscou n'entend pas les lâcher aussi simplement. du coup dans nouvelle enquête le polar flirte allégrement avec le roman d'espionnage d'autant que Wallander n'hésite pas à évoluer en électron libre, outrepassant parfois (souvent même) ses seules fonctions de policier. Tout ça pour le plus grand plaisir du lecteur qui baigne dans une ambiance sombre et suspicieuse très bien rendue.
Si je n'avais que moyennement accroché au premier opus, Meurtriers Sans Visage, j'ai tout suite été séduit par l'ambiance et l'intrigue de cette seconde enquête nettement plus rythmée et mieux ficelée que la précédente. Qui plus est on y découvre un Wallander qui n'hésite pas à payer de sa personne pour une cause qu'il juge juste (même s'il n'en saisit pas forcément tous les tenants et les aboutissants), mais aussi plus que jamais en proie au doute quant à son avenir professionnel au sein de la police dans une société qu'il ne comprend plus.
Lien : http://amnezik666.wordpress...

Le commissaire Wallander, policier doué, n'en reste pas moins un homme ordinaire, voire un anti-héros, confronté à des situation extraordinaires... et à une vie privée très peu romantique.
Le voilà enquêtant à Riga avant la levée du rideau de fer.
Le rythme lent de Mankell, que j'apprécie, a peiné à m'entrainer dans les quelques scènes de violences ou de suspens de ce roman.
Mais Wallander n'est pas James Bond et j'ai décidé que l'écriture de Mankell ne faisait que retranscrire la non adaptation du commissaire à ce genre de situations, voire sa maldresse ou sa timidité quand il est attiré par une femme.
S'il est un héros quand même, Wallander est un héros malgré lui.

Deux corps touchés d'une balle en plein coeur sont retrouvés dans un canot en provenance de la mer Baltique. L'enquête mène en Lettonie, en 1991, après la chute du mur donc, et l'on découvre un pays en chantier, pris entre le désir d'indépendance des uns et l'ambition des autres de rester une possession russe. Qui est corrompu ? Qui ne l'est pas ? C'est bien la question qu'il est légitime de se poser !

1991. Un canot s'échoue en Suède, à son bord, deux hommes en costume, assassinés. L'inspecteur Wallander se penche sur cette étrange affaire qui le conduira jusqu'en Lettonie.

Ecrit au moment où l'URSS explose, où les états de la Baltique se révoltent et sont en quête d'indépendance, Mankell admet en postface qu'il a écrit sur la Lettonie et ses services policiers sans vraiment les connaître. Pourtant, dés l'instant où son inspecteur Wallander pose le pied en Lettonie on est happé par cette atmosphère pesante où personne ne fait confiance à personne, où la corruption gangrène le système jusque dans les plus hautes sphères du pouvoir, où un modèle étatique centralisé vacille sur ses bases. Un monde auquel Wallander ne comprend rien et avec lequel il devra composer pour trouver la vérité. A mi-chemin entre le polar classique et le roman d'espionnage, on n'est pas loin d'un chef d'oeuvre du genre (et pourtant je ne suis habituellement pas du tout amateur de roman d'espionnage).

Petite merveille qui oscille entre le polar et le roman d'espionnage, le choc entre deux mondes (capitaliste et communiste) est extrêmement bien retranscrit. A lire absolument.

Du Mankell, c'est savoir d'emblée qu'on passera un bon moment. C'est savoir aussi que je me ferais porter par une intrigue qui me fera voyager. Cette fois-ci, en plus de la Suède, c'est de la Lettonie dont il est question. Sa description des lieux m'a fait googler, parce que j'avais envie de voir de mes yeux. C'est sa magie à lui, à Mankell, de me donner envie de voir au-travers des yeux de Wallander. Bref, un bon bouquin.

Une escapade à l'étranger pour Wallander. Une enquête retorse qui ne permet pas de retomber sur nos pieds. Par exemple, nous n'avons pas l'explication sur la raison pour laquelle les victimes du début se sont retrouvées enlacées dans leur radeau de fortune, comme si Mankell s'était un peu perdu lui aussi dans les méandres de son intrigue. Mais on continue à suivre Wallander avec tendresse.

Cette aventure de Kurt Wallander commence par la découverte dans un canot au large de la côte suédoise des corps de criminels baltes liés à la mafia russe, avant de mener Wallander dans le désordre qui précède de peu l'indépendance lettone en 1991. Au passage il se sera lié d'amitié avec un major letton venu apporter à Ystad ses connaissances sur la criminalité de son pays, puis avec sa femme Baiba, devenue sa veuve, après que le major ait été assassiné à son retour au pays.
La coopération policière en temps de fin de guerre froide tient du pieu concept et les désirs de liberté peinent à s'exprimer dans de le désordre de la période de transition vers l'indépendance lettone. Wallander avance son enquête, se lie d'amitié tout en tentant de comprendre des vérités à demi mots, et découvre un pays qui fonctionne fort différemment de sa Suède.
J'ai trouvé à l'époque ce roman assez opaque, comme si le brouillard de la Baltique rendait le déroulé de l'action moins net, moins accessible, que la plupart des autres livres de la série. du coup, ce tome n'est pas mon préféré, loin s'en faut.

Dans ce roman, le petit inspecteur d'Ystad se rend à Riga en Lettonie et va aider les enquêteurs de ce pays. J'ai aimé le côté humain de Wallander dans ce livre. Il doit faire face à de grandes peurs qui le rendent plus humain que bien d'autres personnages de roman. de plus, on voit que Mankell avait bien saisi tout ce qui se brassait dans les pays de l'Europe de l'est.

C'est le premier livre de Mankell que j'ai lu, et celui que j'ai préféré. le sujet est historique: en février 1991, juste avant l'accession à l'indépendance de la Lettonie, un canot est retrouvé sur une plage de Scanie avec deux hommes morts à bord.
Il se trouve que les criminels sont des Lettons d'origine russe et liés à la mafia.
L'inspecteur Wallander, responsable de l'enquête, va donc à Riga et va coopérer avec son homogue letton.
Un policier très bien ficelé qui nous plonge dans l'atmosphère particulière d'une "ex-colonie" soviétique.
Un beau témoignage historique et une intrigue palpitante..

Je suis déçu par ce roman : on n'imagine pas Wallander en James Bond.
De plus l'intrigue est faible et manque d'originalité.
On croirait lire un livre de politico-historique sur la Lettonie.
Dommage.