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3,77

sur 611 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Patrick Manoukian alias Ian Manook, romancier et journaliste français, est un grand voyageur depuis l'âge de 18 ans. Auteur de polars, il s'est lancé dans une saga dont l'inspecteur Yeruldegger est le personnage principal qui gravite dans de nombreux paysages mongoles.

Grand connaisseur de la Mongolie, l'écrivain partage avec nous, comme un guide touristique, la culture mongole, la cuisine locale et la géographie du pays au travers de nombreuses descriptions. Dans ce troisième tome, on traverse les vastes steppes et désert de la Mongolie et on y découvre un mode de vie nomade. Dans cette ambiance aride, Yeruldegger rêvait de tourner la page et laissait derrière lui son passé violent avant que deux femmes ne décident de le coller.

L'histoire est intense, les cadavres s'entassent, et dans ce pays en difficulté où des entreprises capitalistes prennent le pouvoir en détruisant la terre mongole, l'auteur nous fait profiter de son humour, maîtrise le second degré et les doubles sens. Pourtant l'intrigue met du temps à se matérialiser et sans avoir lu les précédents tomes, il a été difficile de s'immerger dans ce roman.

Ça a été une lecture relativement difficile face aux phrases trop longues et aux descriptions trop détaillées pour moi. Pourtant l'intrigue est remarquable et très intéressante. J'ai découvert la Mongolie et les coutumes de ce pays avec fascination. Bel ouvrage !
Lien : https://abaciaetacu.wordpres..
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Lu dans le cadre du jury Livre de Poche polar, je découvre Ian Manook avec cet opus. Peut-être aurait-il été préférable de commencer par le début. Même si je ne me suis pas sentie perdue au niveau de l'histoire de personnages et de leurs liens, j'ai fait connaissance avec Yeruldegger au moment où celui-ci entame une retraite autant spirituelle que physique dans la steppe. Je n'ai donc pas pu saisir toute l'ampleur du personnage.
Mais même sans cela, je dois dire que je n'ai pas du tout accroché au style de l'auteur. Au premier tiers de ma lecture, l'adjectif "loufoque" m'est spontanément venu à l'esprit. Les morts pleuvent toutes les 10 pages, des tas de personnages affluent autour de notre héros. Ils sont souvent impertinents, provocateurs et dépourvus de certains filtres. L'art de la gaudriole est quasiment légion, en alternance avec des sujets écologiques, politiques et économiques. Seule Solongo a réussi à accrocher ma lecture, tant elle semble être le personnage le moins excentrique.
Si certaines critiques mettent en avant l'envie que ces romans ont pu susciter de visiter la Mongolie, cela a complètement été l'inverse pour moi. Peut-être parce que tout va trop vite pour moi dans ce polar. Les liens, le suspens m'ont manqué. J'ai eu le sentiment d'une succession de scènes dépourvues de liens entre elles. Je suis consciente que Ian Manook est un auteur talentueux car au final il maîtrise parfaitement son histoire. Tout se tient, se rejoint mais moi je n'ai pas suivi le fil!
Alors, même si j'ai ri parfois, je sais que cette première expérience auprès de cet auteur en restera là. Ce n'est tout simplement pas pour moi. Une véritable histoire de goût, c'est tout.
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Un peu déçu par cet opus. Bien sûr, on retrouve le contexte et les personnages du premier roman que j'avais tant apprécié mais l'intrigue est confuse et les digressions nombreuses. Et comme l'auteur, à mon goût, ajoute trop d'humour et d'ironie, je suis resté sur le pas de la porte comme si je regardais un série B. Dommage !
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Dernier épisode de la trilogie mettant en scène le commissaire Yeruldelgger.
La mort nomade fait écho à la tradition de l'amour nomade, qui autorise les mongols à profiter des occasions de contacts survenant au coeur de la steppe à la faveur de rencontres fortuites.
L'auteur met en scène cette fois un héros fatigué, placé hors cadre par sa hiérarchie à la fin du précédent épisode et qui part dans la steppe pour se ressourcer. Il prend donc de la distance à la fois avec son emploi à la section criminelle d'Oulan-Bator et avec sa compagne, la belle légiste Solongo. Mais son aura le suit à travers la steppe et il va se trouver embringué dans une affaire de révolte populaire et prendre part malgré lui à des intrigues qu'il ne maîtrise absolument pas.
L'intrigue part ainsi dans plusieurs directions pas toujours facile à suivre : New York où un mongol corrompu est défenestré de son sublime appartement sur la 5ème avenue par un compatriote justicier, l'Australie où un informaticien est torturé et assassiné, au Canada avec un professeur d'université amateur de chair fraîche, dans le désert de Gobi où un géologue travaillant sous couverture pour le BRGM français est retrouvé fracassé.
L'histoire tourne autour de la corruption généralisée des instances gouvernementales (on se croirait dans une enquête de Donna Leon), de la mainmise des sociétés minières dévastant le sous-sol de la steppe, de projets pharaoniques de captation des ressources d'eau pour alimenter les mines de terres rares qui rapportent des milliards de dollars aux archontes mongoliens – entre autres.
Finalement, l'action de Yeruldelgger reste marginale dans ce dernier épisode. Il est manipulé par une espèce de groupe sectaire et ne parvient pas à protéger des griffes de la plus cruelle des femmes les êtres qui lui sont les plus chers. On y retrouve avec plaisir le barbouze arménien Zarza, sympathique protagoniste polyglotte … qui sera peut-être un prochain héros de Patrick Manoukian ???
Mais tous cela reste relativement confus et peu lisible. Bref, la trilogie n'aura pas de quatrième épisode, et c'est bien dommage.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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« La mort nomade » (qui aurait pu porter le titre « L'amour nomade ») est la troisième aventure de Yeruldelgger. le premier (je n'ai pas lu « Les temps sauvages ») nous faisait découvrir un personnage fort de flic en prise avec la corruption de son pays, la Mongolie, pillé par les multinationales. Il nous révélait aussi la beauté d'une terre peuplée de grands espaces et habitée depuis des millénaires par des nomades. Bref, ce fut une vraie belle surprise.
Dans son dernier opus, le commissaire Yeruldelgger, au bout du rouleau, a quitté la police d'Oulan-Bator. Il se ressource au milieu des steppes et pratique la méditation bouddhiste. Mais l'arrivée de deux femmes va perturber la tranquillité du « bono » (« bourgeois nomade »). L'une cherche sa fille disparue, l'autre le coupable de l'assassinat de son amant. Les deux affaires sont bien évidemment liées et, peu à peu, Ian Manook nous refait le coup des Mongols (d'une Mongole en particulier, espèce de nymphomane perverse) au service des puissances étrangères qui exploitent les richesses naturelles de la patrie de Gengis Khan et des nationalistes illuminés qui s'opposent à ce saccage.
Dommage, car l'auteur n'est jamais aussi bon que lorsqu'il décrit la beauté des paysages et des traditions empreintes de chamanisme. du nature writing version mongole.
Dans son prochain roman, Ian Manook nous embarque au Brésil.

EXTRAIT
Les crêtes n'étaient que des froissements de roche et les rivières des cicatrices. La steppe n'était plus qu'un effroyable fracas immobile. Une illusion née d'un chaos sous-jacent. le doux vent d'antan plus qu'une râpe à limer l'horizon. Les nuages plus que des éboulements violents à l'enterrer vivant sous leurs orages pourpres, et le soleil plus qu'une torche qui brûlait son âme. La lune aussi, la nuit, rien qu'un astre mort. Un fantôme suspendu. Un caillou dans le vide. Un cadavre au-dessus de sa tête. Et le ciel usé d'étoiles, rien qu'un trou béant à l'envers et sans fond dans lequel il ne parvenait pas à tomber pour s'y perdre enfin.
Lien : http://papivore.net/litterat..
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très sympathique cette histoire exotique de policier qui ne voulait pas être policier
ça nous change du 36 quai des Orfèvres et du commissariat des Halles et même... on apprend quelques recettes mongoles comme quoi le crime mène à tout .
Je vais poursuivre avec cet auteur
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la mise en retrait de yerendulger dans cette intrigue est agréable et le déroulé fort plaisant. le conflit géopolitique met en évidence les soucis rencontrés par la Mongolie. un livre plaisant
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J'ai apprécié la lecture de ce polar fort documenté qui nous fait découvrir un monde lointain. On y découvre ainsi la société mongole, la corruption, la période post-soviétique,... Les personnes sont hauts en couleur. L'histoire y est remplie d'amour mais aussi de mort nomade. Un dépaysement total, le lecteur voyage, une vraie aventure...
J'ai cependant un peu de mal avec le style de l'auteur, Ian Manook. Malgré ce voyage passionnant, au Canada, aux Etats-Unis, en Australie, en France,..., Je trouve que l'histoire s'éparpille un peu trop.
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Ce récit visite les vastes steppes et le désert de la Mongolie, une grande découverte pour moi ! C'est avec un plaisir non dissimulé que j'ai accueilli cette ambiance aride et l'univers incroyable du mode de vie nomade ou semi-nomade et son patrimoine naturel et culturel si riche.

On trouve ici tous les ingrédients d'un très bon ethno-polar. Le lecteur est englouti dans une ambiance surréaliste et dans la plongée d'un pays à l'agonie, où le pouvoir est dans les mains d'une minorité de sociétés étrangères qui exploitent et bafouent la terre et les traditions sans scrupules, imposant leur mode de vie. Tout pour le capitalisme !!!

J'aurais certainement dû lire les tomes précédents pour mieux cerner la personnalité de Yeruldelgger. On comprend qu'il est un de ces héros maudits, dont les vertus sont aussi les défauts, mais je suis restée un peu sur ma faim quant au développement de son personnage et de son rôle dans l'intrigue.

L'auteur pratique avec aisance le second degré et l'humour décapant et possède un sens de la formule qui tombe toujours à pic.

Manook crie au viol géologique et s'amuse avec des tirades pleines de double sens et de bon sens. de quoi faire un bon polar à la sauce écoresponsable !
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Troisième (et dernier ?) volet des aventures de Yeruldelgger.
Lassé par les années de lutte contre le crime et la corruption, l'ex-commissaire s'est retiré dans le désert, dans une yourte et ne veut plus entendre parler d'affaires policières. Mais son repos va être de courte durée : un homme est retrouvé mort par trois artistes, et une cavalière demande à Yeruldelgger de retrouver sa fille disparue.
Plus que jamais, les traditions de la vie des nomades font face aux grandes sociétés étrangères avides de profit. Malgré sa réticence, l'ancien policier se doit d'accompagner la policière chargée de l'enquête sur le meurtre rituel, et la mère à la recherche de sa fille.
Ce troisième volet est un peu différent des autres, Yeruldelgger n'ayant presque qu'un rôle secondaire. La Mongolie reste l'élément principal de ce roman, avec toujours l'impression du pot de terre contre le pot de fer, celui-ci étant symbolisé par une femme tenant le pays par l'argent et le crime. Violent, cruel, il semble qu'il n'y ait guère d'espoir pour cette nation tenue par les multinationales étrangères.

Je trouve que ce troisième tome part un peu dans tous les sens, et me paraît moins abouti que les précédents. Peut-être n'avons-nous plus l'effet de surprise...
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