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3,77

sur 604 notes
Après Yeruldelgger, j'ai lu à suivre Les temps sauvages et La mort nomade ! Il faut dire que j'apprécie bien de voyager avec les nomades et les chamanes dans les steppes de Mongolie. Une écriture qui m'enchante par son humour et ses tournures, qui me projette avec avidité dans l'enquête autour de toutes ces bassesses humaines. J'ai une préférence pour La mort nomade, et ses amours nomades, avec un Yeruldelgger touchant par sa fragilité qu'il ne renie pas. J'aime un peu moins les "grand-mère" nommant ainsi les femmes ayant vécus -mais néanmoins avec quelques beaux restes :)) Je dois certainement faire le rapprochement avec un certain auteur qui n'aime pas les femmes de plus de cinquante ans ...) Non mais ... Qu'en disent donc les "grand-père" ?
La trilogie est finie semble-t-il. Il reste que ... j'aimerai bien lire d'autres livres de cet auteur.
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Un troisième tome un peu différent et qui clôt la trilogie. On retrouve Yerruldelger qui devient malgré lui une sorte de James Bond des steppes. de l'humour, de l'amour, de la politique, voilà les éléments de ce polar que j'ai apprécié et qui comme les deux premiers m'a fait découvrir avec plaisir la Mongolie.
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Me voilà donc à nouveau plongé au fin fond de la steppe mongole et le terme « plongé » est ici bien adapté puisque Yeruldelgger, fatigué de sa vie de flic, y a installé ses quartiers dans l'espoir d'y mener une retraite spirituelle tranquille et paisible. C'était sans compter sur sa renommée passée de flic sans foi ni loi (ou presque). Il se retrouve, en effet, englué malgré lui dans une affaire de corruption internationale liée à l'exploitation minière de cette steppe qu'il chérit tant. Bien qu'il revendique désespérément son droit à la tranquillité, personne, ni les victimes ni les escrocs, ne semble décidé à lui laisser le moindre moment de répit pour cette ultime enquête qui se révélera pour lui être une apothéose (au sens premier du terme).

Yeruldgelgger (que j'aime d'amour depuis le premier opus mais chut!!!!!), conserve sa détermination à « sauver » ce qu'il reste encore de l'identité de son très cher pays mais on le sent proche de la résignation tant il semble parfois bien seul prêcher dans le désert. Il se révèle alors d'autant plus humain en refusant de tuer à nouveau ou en succombant aux plaisirs de la chair dans ce qu'il appelle ses « amours nomades », soulignant ainsi inconsciemment le fait que son coeur n'appartient qu'à une seule femme, celle qu'il a laissée à Oulan Bator.

Des personnages toujours aussi marquants

Ian Manook excelle à nouveau dans l'art du récit et lance son lecteur dans une enquête palpitante avec des personnages tous aussi charismatiques les uns que les autres. On retrouve d'anciennes connaissances telles que Solongo, la légiste et amour précieux et unique de Yeruldelgger malgré les apparences, Zarza, notre flic français préféré d'une efficacité toujours aussi redoutable, et le personnage de Djebe qui prend, ici, une toute autre dimension. Mais il y a surtout, dans cette affaire, la terrible et terrifiante nymphomane qu'est Mme Sue, une « vieille peau » qui fait régner sa loi à coups d'exécutions sommaires ou de coïts quasi bestiaux et qui nous confirme que politique et sexe sont clairement liés de nos jours.

Un roman à l'échelle planétaire

On comprend ici bien en quoi l'attachement de Yeruldegger à sa patrie est importante car on découvre à quel point la Mongolie est source de convoitise et donc menacée. On a, traditionnellement, en tête l'image de ces nomades souriants et hospitaliers qui vivent de peu sans jamais se plaindre. L'enquête nous dévoile, pourtant, la corruption des milieux politiques et l'appétit des multinationales étrangères prêtes à tout pour s'emparer des ressources minières de ce pays au détriment des populations locales. La Mongolie est pillée sans vergogne et pas seulement par ses voisins proches mais aussi par les grandes puissances que sont le Canada, l'Australie et même la France qui n'envisage pas de laisser sa part du gâteau bien que n'étant qu'outsider dans l'histoire.

Mais la Nature veille et la Nature ne se laissera pas faire, tout est une question de temps comme le prouve le désert « vivant » et cher au coeur de Yeruldelgger, qui ne cesse d'avancer (et ce n'est pas France Gall qui le dit!) et dont les hommes, même les meilleurs, finiront, un jour, par devenir les victimes.

Mes chouchous

Sans surprise, c'est le « binôme » Yeruldelgger et Zarza, sorte de frères de coeur faute d'être frères de sang. Ils sont attachants et fascinants chacun à leur manière. On apprécie également le traitement parfois humoristique qui est fait du premier. Pauvre Yeruldelgger qui tente vainement d'échapper à cette nouvelle enquête mais qui se retrouve constamment rattrapé par son destin et « malmené » gentiment par les femmes qu'on ne cesse de mettre sur son chemin !

Au final, « voilà ! C'est fini », aurait pu chanter Jean-Louis Aubert au terme de cette aventure. Une fois tournée la dernière page de cette trilogie, la nostalgie m'a gagné et un peu la tristesse aussi tant le personnage de Yeruldelgger m'avait séduit. Mais je me rassure en me disant qu'il fera éternellement partie désormais de mon Panthéon des flics les plus attachants que j'ai connus dans ma vie de lecteur. Et puis, je me rassure aussi en me disant qu'il reste Zarza… hein, Zarza il est toujours là donc, je dis cela, je dis rien (message subliminal à Ian Manook s'il me lit. On peut toujours rêver !)…. Bon, où sont les Kleenex ?
Lien : https://mespetitsplaisirsamo..
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Ce troisième roman venant clore la trilogie Yeruldelgger aurait pu se nommer L'Amour nomade.
L'amour et la mort sont omniprésentes dans ce dernier roman de Ian Manook.
On suit depuis le premier tome cette montée en puissance, cette force inéluctable que rien n'arrête, telle l'avancée du désert qui grappille du terrain, grain par grain.
Ian Manook démontre une nouvelle fois son talent pour proposer à ses lecteurs un casting haut en couleurs et toujours aussi attachant. Ce qui rend plus difficile la séparation avec certaines figures du livre. Il sollicite également la conscience politique et social de son lecteur.
J'ai bien aimé les paroles de chansons disséminées dans les dialogues de certains personnages, à l'image de cette dose d'ironie et de sarcasme qui épicent la vie du héros.
Je quitte Yeruldelgger en ayant l'impression d'avoir fait un bout de chemin avec lui. Manque plus que je trouve du sable dans mes chaussures !
Ce dernier opus est comme le dernier verre d'une excellente bouteille de vin : on est triste et frustré d'en avoir terminé mais on a le sourire aux lèvres, l'esprit riche des saveurs partagées.
Эрүүл мэндийн төлөө Yeruldelgger !
Lien : http://www.4decouv.com/2016/..
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Bon vous allez me dire que je ne suis jamais contente. Dans le deuxième volet, je me plaignais de ne pas assez voir de steppes ou de coutumes mongoles. Là pour voir des steppes, nous sommes servis ! Mais ça ne m'a pas dérangée, au contraire, c'est peut-être même d'ailleurs le seul point positif.
Alors, qu'est-ce qui ne va pas ? Beaucoup de choses : je n'aimais pas comment était devenu Yeruldellger dans le deuxième opus, mais dans le troisième il est... insignifiant. Je l'ai encore moins aimé, trop vulgaire, trop "je me moque de tout". Je me plaignais également de ne pas voir assez Solongo dans l'ouvrage précédent et là.... bon passons sur ce point, l'auteur a le droit de faire que qu'il veut de ses personnages, mais je crois que je ne vais pas réussir à lui pardonner.
En parlant des personnages, tous ces nouveaux qui apparaissent sont très peu crédibles, loufoques, grotesques, et vulgaires également, sans réel trait de caractère. Je ne m'y suis absolument pas attachée, cette nouvelle policière qui ne cesse de monter sur les voitures et de tirer en l'air, cette troupe qui suit Yeruldelgger, ces femmes plus souvent dévêtues qu'habillées...
C'est dommage parce que l'enquête sur fond de stratégie géopolitique aurait pu être intéressante. Les sujets abordés sont primordiaux comme l'écologie ou en tout cas d'actualité : les jeux de pouvoir, la corruption encore et toujours, les problèmes que posent l'automatisation et les nouvelles technologies qui font perdre des emplois, les puissances étrangères sans scrupule à exploiter d'autres pays et à détruire leur environnement pour faire des profits etc.
Voilà, tout est dit, je suis allée de déconvenue en déconvenue. le deuxième était déjà beaucoup moins bien et donc le troisième pire encore. J'aurais dû m'arrêter au premier que j'ai trouvé excellent et qui m'avait beaucoup plu.
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Fin de Yeruldelger ? Ce serait dommage après ce 3e opus passionnant. La trilogie semble terminée au moment où elle est'au Meilleur de sa forme.
Bien sûr toujours la Mongolie avec ses steppes envoûtantes mais aussi ses turpitudes comme,partout dans le monde dès que la folie du profit recouvre toute humanité.
Ce 3e roman contient plus de personnages intéressants et'plus de péripéties à suspens que les Les précédents, c'est écrit comme un scénario, un'peu à l'americaine ce qui lui ôte un peu d'authenticité
mais c'est largement compensé par le rythme soutenu. J'ai l'impression que l'on pourrait en faire un film d'autant plus qu'on sort de la Mongolie pour des escales à New York'et en Australie.
Très bon polar.
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ce n est pas mon préféré des trois. Je n ai pas ressenti cette violence, cette noirceur qui transparaît dans les deux tomes précédents. Ici pas de migraine à l horizon, les chapitres tjs très courts se suivent et nous font voyager à travers la Mongolie mais peut être trop de politique pour moi et d enjeu politique et pas assez de meurtres bien glauques.
Cela reste un très bon thriller que je recommande mais il faut impérativement avoir lu les autres avant!!
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Dernier et troisième épisode de la trilogie (le deuxième m'avait déçue mais je me suis finalement laissée tenter)! On retrouve Yerudelgger qui a choisi de prendre sa retraite, vivre un retour aux sources en plein désert de Gobi. Ce désert et les richesses de son sous-sol qui sont l'objet de convoitises de la part de multinationales peu scrupuleuses et qui profitent des faiblesses d'un gouvernement totalement corrompu. C'est violent et très efficace. Quel effroi de penser qu'on est peut être pas si loin de la vérité et que le désastre écologique se répand partout dans le monde, y compris dans les endroits les plus reculés.
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Un troisième volet qui nous faits voyager à travers la Mongolie, l'Australie et les Etats-Unis. Yeruldegger est peu présent. L'histoire très intéressante me laisse cependant un goût d'inachevé, trop peu de détails, des passages peu développés, l'impression à certains chapitres de lire un résumé. Dommage...
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Comment les riches de ce monde colonisent et détruisent tous les coins de la planète qui peuvent leur permettre de jolis profits. Ou comment la cupidité mène ceux qui s'accaparent tous les pouvoirs sans autre morale que leur égoïsme, au mépris de la vie de tous ceux qui pourraient les freiner. Triste humanité !
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