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Bonjour ami(es) lectrices et lecteur.
Une nouvelle petite chronique aujourd'hui pour vous parler du roman de Jean-Luc Marcastel : Un pape pour l'Apocalypse, paru aux éditions Pygmalion.

Il ne se passe pas grand-chose le soir dans la petite ville cantalienne d'Aurillac. Il s'ennuie ferme le capitaine de police Malo Sinclair, « placardisé » en province pour avoir quelque peu secoué un délinquant, fils de ministre. Les choses s'accélèrent quand, parmi les fouilles archéologiques entreprises sous l'abbaye de Saint-Géraud, on trouve un artefact qui pourrait révolutionner la face du monde. Un objet attribué à Gerbert d'Aurillac, connu sous le nom de Sylvestre II, le pape de l'an Mil. le fameux objet fait l'objet de convoitises, et les morts, dans la petite ville, s'accumulent. Aidé de son adjoint, l'inénarrable Albert, et d'une professeure d'histoire-géo au caractère bien trempé, Melle Mignon, Malo Sinclair débute son enquête sans imaginer qu'elle va le mener à Paris, Londres, Madrid et Rome.

Pour tout vous dire, je ne suis pas au départ un grand fan de la littérature policière. Et malgré tout, je n'ai pas lâché ce roman de la journée ! Dans cette intrigue aux multiples rebondissements, et dans laquelle on ne s'ennuie pas une seconde, l'auteur a su m'emmener dans son histoire, sur les traces de ce pape sulfureux du Moyen-âge. Mi polar, mi ésotérique, ce roman est parfaitement bien écrit, sans fausses notes, d'une écriture fluide, servie par des dialogues très vivants, parfois teintés d'une touche d'humour qui réchauffe un peu l'ambiance. Adepte des romans de Dan Brown, j'ai retrouvé, pour mon plus grand plaisir, des touches de Da Vinci Code, ou de Inferno, références dans ce style d'écriture. Tout était là, dans le livre de Jean-Luc Marcastel, pour me captiver avec, bien entendu, un suspens insoutenable sjusqu'à l'extrême fin du roman. Voici donc un auteur que je découvre avec grand plaisir, et auquel je vais m'intéresser.
Merci Jean-Luc pour ce bon moment de lecture, et la sympathique dédicace réalisée dans un salon du livre...cantalien, bien sûr !
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Je vais tenter de donner mon avis sur ce livre en toute objectivité, car comme Jean-Luc Marcastel, je suis Auvergnate 😁.

J'ai rencontré cet auteur lors d'un salon bien loin d'Aurillac.
J'ai choisi ce livre un peu par chauvinisme, je reconnais 🤪, mes enfants ont également choisi des livres de sa plume correspondant à leur âge.
Je l'ai d'abord découvert avec les livres de mon plus jeune.

Me voilà donc plongée à Aurillac, ville de mon enfance, où j'ai pris tellement de plaisir à reconnaître certains endroits et surtout tous les plats décrits, à de nombreuses reprises, dans ce roman. Cette truffade chère au coeur et au ventre des Auvergnats 😁.
N'allez surtout pas croire que tous les Auvergnats et toutes les Auvergnates ressemblent à des hommes ou des femmes des cavernes avec des bras et des jambes aussi gros que des troncs d'arbres, qui ne pensent qu'à manger. Sur ce point je trouve la plume de l'auteur pas sympathique à leur égard.
Je connaissais bien évidemment quelques-unes des phrases en patois que site Albert. Quel plaisir de voir enfin "miladiou" écrit dans un roman ! 😆

Mais parlons aussi de l'histoire de ce pape Gerbert d'Aurillac qui a réellement existé.
L'auteur a habilement brodé autour de ce personnage pour nous concocter un thriller ésotérique sur fond d'apocalypse.
Un voyage assez fantastique qui nous balade du Cantal à Paris, puis l'Angleterre, l'Espagne et enfin l'Italie.
Une balade qui fonctionne très bien avec un switch final bien vu.

J'ai préféré ce roman, aux romans que j'ai lus de cet auteur en genre jeunesse.
La fin appelle à une suite, mais une suite qui concernerait les personnages du capitaine Malo Sinclair et de son acolyte Albert.

Si vous en avez l'occasion faites donc une place dans votre PAL à ce roman et donnez-moi votre avis et surtout si vous passez en Auvergne dégustez la truffade vous m'en direz des nouvelles.


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Un flic parisien muté dans le Cantal après avoir été un peu trop violent avec un suspect, un objet archéologique aussi mystérieux que dangereux, un pape que L Histoire a préféré oublier, un flic à la carrure impressionnante et à l'appétit pantagruélique, des légendes historiques, des meurtres, des plats roboratifs et enfin, une femme très belle mais au caractère impossible, voilà les ingrédients de ce roman ésotérique qui m'a fait passer un excellent moment.
Les personnages sont drôles mais crédibles, l'intrigue est de qualité, il y a du mystère, de l'action mais rien n'est exagéré, ici, on n'est pas dans un roman
de James Rollins où tout va à 100 à l'heure et où le lecteur sature très rapidement à cause de cette surenchère d'action.
J'ai adoré partager quelques jours avec ces deux policiers originaux, j'ai eu l'impression de manger des patates, du saucisson et du fromage pendant toute la durée du roman, le tout arrosé de whisky et de rhum, j'ai bien rigolé en entendant les nombreux dictions dont est friand l'un des personnages, j'ai été passionnée par cette histoire de pape intrigant, j'ai pris plaisir à côtoyer des passionnés d'archéologie et d'Histoire, bref, j'ai trouvé ce roman palpitant.
Et cerise sur le gâteau, j'ai bien ri quand j'ai découvert ce que transporte un des policiers dans son petit sac de voyage durant toute la durée de l'enquête.
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Jean-Luc Marcastel est un auteur prolifique de romans fantastiques jeunesse/ados. Il se lance là dans son premier polar adulte. Et il le fait avec brio. Tout de suite en s'attache à son nouvel enquêteur, le capitaine Malo Saint Clair. Il faut dire que le jeune homme est charismatique et puis il est d'autant plus sympathique qu'il n'a pas hésité à son prendre à un fils de ministre, puisque la justice doit être la même pour tous, et les puissants doivent être exemplaires. Bref, Malo et son adjoint Albert forme un duo d'enquêteur fort charmant. Et quand ils mettent leurs compétences respectives en branle, les coupables n'ont plus qu'à bien se tenir.
Après deux ans de service à Aurillac suite à une bavure, le capitaine Malo Sinclair est à la limite de la dépression car il s'ennuie. Il est appelé pour le vol d'une tête mécanique sur le chantier de fouilles de l'abbaye Saint-Géraud, et l'affaire se complique lorsque plusieurs meurtres sont commis.
Avec cette enquête il va nous entrainer sur les pas de Gerbert d'Aurillac dit le savant Gerbert. Ce personnage mystérieux fut pape sous le nom de Sylvestre II de 999 à 1003, il était philosophe, mathématicien et mécanicien. Et il est au coeur de cette affaire criminelle.
Mais enfin Malo est à son affaire. Lui le fin limier, le nouvel as de la police criminelle. Il va tout faire pour résoudre ce mystère.

Alors oui, j'ai adoré découvrir ce personnage sulfureux et j'ai aimé suivre Malo Saint Clair et Albert. J'ai aimé le style décalé aussi de l'auteur. J'ai aimé le ton de cette aventure qui alterne entre érudition et humour. Et j'avoue que ce polar ésotérique a su me passionner de bout en bout. Vivement la suite des aventures de notre capitaine et de son lieutenant.

Lien : https://collectifpolar.com/
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À Épinal, au festival des Imaginales, il y a de plus en plus de lectures semi-improvisées réalisées par les auteurs eux-mêmes, souvent de leur dernière sortie littéraire. Il en fut ainsi de Jean-Luc Marcastel et de son premier thriller paru chez Pygmalion, Un pape pour l'apocalypse. Et quelle verve, quelle gouaille ! L'écouter lire son premier chapitre ne pouvait que donner envie de découvrir la suite !

Polar classique
Nous suivons Malo Sinclair, capitaine de police mis de côté dans un commissariat d'Aurillac. Il s'ennuie ferme, mais prend la situation avec une relative bonhommie tant la vie cantalienne peut être surprenante à défaut de concentrer de grands crimes à résoudre. Son point de vue est clairement neutre au départ, il est le narrateur par excellence, puisqu'il sert de catalyseur à un certain nombre de situations et permet de découvrir l'incongruité de certains personnages. Pour autant, il est prêt à se jeter à corps perdu dans l'enquête qui s'annonce sur une découverte liée au passé médiéval de sa ville : le vol d'une tête mécanique a eu lieu sur un site de fouilles près de l'église principale et certains témoins sont retrouvés morts. C'est l'occasion pour lui d'entraîner un coéquipier digne d'un ours, le lieutenant Albert, et une jolie professeure, Mademoiselle Mignon, par monts et par vaux à la poursuite d'un personnage machiavélique.

Thriller ésotérique et cantalou
Un pape pour l'apocalypse est un thriller ésotérique et cantalou. Ces deux aspects sont primordiaux pour saisir le sel de ce récit. Non seulement l'auteur joue énormément sur les poncifs du genre du thriller porté sur les découvertes de connaissances longtemps cachées dans une ambiance de complot religieux, mais en plus les met en décalage avec l'ambiance très détendue, bon enfant voire potache de l'univers patoisant qu'il montre des habitants du Cantal. Alors bien sûr avec l'ésotérisme, il y a toujours le risque d'aller trop loin, et là il faut reconnaître que Jean-Luc Marcastel a utilisé le maximum d'informations possible sur l'alchimie médiévale : Gerbert d'Aurillac fut un personnage sulfureux déjà de son vivant, savant reconnu, mathématicien, mécanicien, fervent partisan des échanges culturels de part et d'autre de la Méditerranée, faiseur de rois en France, en Germanie et en Italie, précepteur de l'empereur Otton III et finalement pape pendant quatre années au tournant du fameux « An mil » qui inspire toujours beaucoup les théories millénaristes et eschatologiques. Il y avait énormément d'éléments potentiellement « magiques » à incorporer à ce personnage (sa réputation date d'au moins le XIIe siècle) et Jean-Luc Marcastel va plutôt loin, reprenant et poursuivant les légendes du livre le Matin des magiciens (introduction au réalisme fantastique), de Louis Pauwels et Jacques Bergier d'octobre 1960 qui détaillent les technologies mises en oeuvre par Gerbert d'Aurillac. Chaque découverte fabuleuse faite par notre trio de choc est évidemment contrebalancée par un humour constant (d'où la très forte utilisé du personnage d'Albert, d'ailleurs prénom d'un autre grand ecclésiastique spécialiste de l'alchimie et de la magie populaire).

Ce Pape pour l'apocalypse fut donc une très bonne surprise et, même s'il n'y a rien d'inoubliable dans l'intrigue, c'est un récit qui vaut un très bon moment de lecture et quelques rires amusés.

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Ce livre de Jean Luc Marcastel est un vrai régal. Comme toujours, la plume sensible de l'auteur m'a captivé durant ma lecture, tout comme le traitement de ses personnages conjugué à celui de son intrigue, qui sont juste parfaits. J'aime particulièrement la profondeur psychologique que l'auteur offre à ses héros, comme il sait si bien le faire, en la travaillant divinement dans chacun de ses récits, leurs donnant une dimension humaine avec leur défaut comme leur qualité d'une manière magnifique. Une belle marque de fabrique que l'on retrouve dans chacun des ouvrages de l'écrivain....et dans cet exercice, ce titre ne déroge pas à cette règle. On est tenu en haleine, surprit, on rit parfois comme l'on est attendrit également....Bref un superbe moment et dédicace spécial au personnage formidable de Albert! Peut-être une suite, un tome 2 aux aventures du Capitaine Malo Sainclair et son acolyte Albert?.... En tout cas je l'espère!
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Lors de fouilles à l'abbaye Saint-Géraud d'Aurillac, on découvre une tête mécanique et qui parle. Cette tête daterait de l'époque de l'an mil, époque de Gerbert d'Aurillac, pape sous le nom de Sylvestre II. Aussitôt découverte, aussitôt volée.
L'archéologue découvreur demande de l'aide au capitaine Malo Sinclair, capitaine de police à Aurillac. Pensez, comme cet homme et néanmoins flic s'ennuie, voilà une aubaine pour se redorer le blason, d'autant que l'intellectuel du coin, spécialiste de Gerbert se fait repasser et que la tête s'en va direction la capitale.
Malo ne peut que la suivre, aidé par un fidèle second du nom d'Albert, grand garçon bâti comme un deuxième ligne de rugby, qu'il est et à la voix tonitruante à réveiller un mort, qui chuchote comme un supporteur, supportant son équipe favorite, braille. La dame, Mignon, c'est son nom, demoiselle de son état, amie du feu spécialiste, se joint au duo pour former un trio.
Le périple les amènera à Rome, musée Pio Clementino du Vatican, en passant par Paris, Londres et Madrid.
Je peux dire que le récit de cette poursuite, cette aventure est époustouflant à vous essouffler de lecture, c'est dire. A chaque étape un moment fort, entre les deux, Dame Mignon, dans l'avion, traduit les carnets du Gerbert, qu'elle lit, ensuite à ses deux acolytes et, de fait, aux passagers assis à côté ou en face du trio. On est décoiffé par le passage à Paris se situant dans le musée Grévin, que dire de Londres ou encore Madrid où Malo nous fait une interprétation, tout en logique, du tableau « Les ménines » de Diego Velàsquez. L'arrivée à Rome et l'épilogue , tout en descriptions, est aussi un moment fort et pour cause car c'est là que l'auteur nous explique le comment du pourquoi, donc à lire avec attention.
Bref, on l'aura compris, voilà du bon et du beau. L'auteur JC Marcastel est un magicien surtout dans un tel roman, mêlant vérités semi historiques et ésotérisme avec acuité, élégance et vigilance car il ne faut pas prendre le lecteur pour un élève de CM1 !
Personnages aux petits oignons, Malo le capitaine commissaire tout en doute et en interrogations, certain qu'il est de jouer son retour, sa mutation à Paris. Albert, ah, Albert le compagnon, le benêt soi-disant, le cantalou au bon sens paysan, délivreur de maximes en patois toujours à propos, la force de la nature, le garde du corps du patron qui, en dernier recours, saura trouver ou aider à trouver les énigmes posées par les différentes rencontres, Albert, oui est une réussite pour le lecteur tant il y a de la saveur à lire ses exploits sans pour autant qu'il se départisse de sa timidité. La dame Mignon, cultivée, prof, jolie comme un bonbon enrobé de papier doré, au caractère plus que trempé, aidante dans la traduction du latin au français, réserve bien des surprises, dans tous les sens du terme, à ses compagnons.
J'ai passé un excellent moment de lecture avec ce livre que je recommande.

Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Le Capitaine Malo Sinclair est à Aurillac où il s'ennuie. Il a atterri à cet endroit après avoir fracassé un suspect. (Personnellement, bien fait pour Malo, MOUHAHAHA). Dans ce village, quand une tête de métal datant du Moyen-Âge et un meurtre, premier d'une longue série, commencent à dire « bonjour » à Malo, c'est que les choses intéressantes commencent !

Je suis vraiment fan des histoires du genre. Une relique mystérieuse remettant l'histoire de l'Humanité au placard, suivi de légendes prenants vie ainsi qu'une uchronie qui ne demande qu'à être dévoilée. C'est vraiment le genre d'éléments où je fonce sans regarder. Est-ce que ça va être prenant ? C'est prenant mais ce sont les remarques, les descriptions de Mlle Mignon qui gâche tout. Ouais, je sais, je ne peux pas me la saquer ni cette aura sexuelle complètement hors contexte et surtout qui n'a pas sa place dans le livre. le problème, comme je suis obsessionnelle et quand un truc m'énerve, je vois que ça. Je n'ai pas savouré le livre comme il fallait. Bref, « Un pape pour l'apocalypse » a une histoire entraînante. le prologue nous met de suite dans le bain avec cette atmosphère pesante, angoissante pour le personnage. Après, on découvre Malo, Albert et les autres. Un suspense qui se croise et recroise limite à chaque page avec son aura mystérieuse. le côté Histoire et Légende m'a énormément plus. J'étais vraiment à fond au début avec ces énigmes, ces révélations qui se délivrent au compte-goutte. Découvrant avec Malo et Albert (l'autre je ne la cite pas, elle m'agace), l'histoire de Gerbert d'Aurillac, cet énigmatique personnage devenu pape sous le nom de Sylvestre II. Jean-Luc Marcastel a mis ces aspects (mystère, histoire, légende) pour nous les rendre vivants. Les révélations sont faites petits à petits et j'avais les yeux plein d'étoiles. le côté historique m'a énormément plus. Je sais que je me répète. L'écriture de l'auteur a donné du vivant au récit, au « conteur ». C'est vivant. Des petits pics de temps en temps pour lancer le tempo. Mais plus je me rapprochais de la fin, plus je voulais que ça se termine à part l'histoire de ce groupe secret. Ce qui fait que je suis un peu déçue du final. Certes, le plus gros des révélations était fait mais cette scène qui conclut tout ce qui tourne autour de Gerbert était trop rapide pour moi. Une conclusion pas à la hauteur de l'histoire mais à la hauteur des personnages (pensée pour Albert). C'est ponctué d'humour mais les remarques de Malo gâchent aussi. La dernière page m'a fait sourire en me disant que certains êtres sont des idiots sur patte.
Il y a un ramassis de questionnement sur l'être humain et sur le féminisme. On dirait que c'est rajouté comme ça et ça casse tout le roman. C'est vraiment dommage...

Je ne me suis pas vraiment attachée au protagoniste, Malo. Il a ses défauts, ça s'est sûr. En tout cas, il nous entraîne dans une histoire prenante. C'est un personnage qui aime beaucoup critiquer. Ce que j'ai aimé est qu'il évolue, progresse dans sa façon de penser, sauf concernant Mlle Mignon. Il est fin limier, son cerveau n'arrête pas de réfléchir pour découvrir ce qui se cache derrière les meurtres. Un enquêteur quoi.
En finissant le roman, je ne sais pas comment prendre véritablement le rôle de Mlle Mignon. Elle m'a gonflée dès le départ avec son air soit disant charmant et qui manipule les hommes très facilement. D'ailleurs, rien qu'en voyant comment Malo l'a décrit, c'est très soulant. Malo est la version masculine de la version féminine disant « il est beau », sauf ici « elle est belle ». Pas dans ces termes, j'avoue. Mlle Mignon, m'a énervé tout au long du livre, MADAME ne veut pas qu'on regarde ailleurs, veut qu'on l'écoute quoi qu'il arrive. Elle fait sa putain de gamine pour rester polie et il n'y a que le lecteur qui ne tombe pas dans le panneau. Pour la fin, c'est vraiment dommage, j'étais réjouie mais tristesse que ça ne soit pas restée comme ça.

Ce roman aurait pu être meilleur sans les remarques pourries concernant le physique d'une personne. Je suis vraiment mitigée. J'ai beaucoup aimé les côtés historique et mystérieux, mais plein d'éléments gâchent l'histoire.
Lien : https://de-fil-en-histoire.b..
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Après le coup de coeur que j'ai eu pour le diptyque Tellucidar, j'attendais beaucoup de ce thriller ésotérique. Même si c'est entraînant et divertissant, cela reste prévisible et un peu trop cliché à mon goût (accompagné de plus de quelques réflexions parfois redondantes sur les courbes d'un personnage et le côté rustique d'un autre).
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Coup de coeur ! Un thriller ésotérique aux parfums du Da Vinci Code, Indiana Jones et Tomb Rider…

Le capitaine Malo Sinclair est au bord de la dépression. Il n'en peut plus d'Aurillac, de ses poivrots, de sa délinquance sans envergure et de ses crimes sans mystères. Lui, il était fait pour les enquêtes et les crimes compliqués qui nécessitaient du flair et de la réflexion. Seulement, voilà, ce jeune policier, plus que prometteur, du quai des Orfèvres s'est laissé emporter par une juste colère et il a refait le portrait d'une petite ordure de violeur qui, malheureusement pour lui, était le fils d'un ministre. Ce haut fait lui a valu un aller simple pour Aurillac. C'est alors qu'il reçoit la visite d'un archéologue au nom prédestiné de Lapierre qui vient déclarer le vol d'une relique sur le chantier des fouilles de l'Abbaye Saint-Géraud. Il s'agit de la tête mécanique dont la légende raconte que Gerbert d'Aurillac, le pape sorcier, l'aurait ramenée d'un de ses voyages d'Orient. Et l'instinct de Malo lui dit que c'est peut-être bien l'affaire qui lui permettra de retrouver sa place à la Crim'.

J'ai adoré ce thriller ésotérique, il y a tout ce que j'aime : des personnages attachants et hauts en couleur, de l'humour à chaque page, du suspense, une belle histoire qui plonge ses racines dans le passé, une enquête fertile en rebondissements, des dialogues savoureux et la plume pétillante de l'auteur, Jean-Luc Marcastel.

Malo déprime peut-être mais il a néanmoins deux bons amis pour le soutenir : Karl, le baroudeur, qui tient le bar L'Aventurier et qui réserve ses meilleurs alcools à ses amis et Fred qui n'est autre que le Préfet, ce qui lui sera bien utile pour se faire confier l'enquête. Leurs discussions et leurs chamailleries sont un régal. Et puis, nous avons Mademoiselle Mignon, une bombe dixit Albert, une belle femme mais une belle emmerdeuse d'après Malo qui flashe sur elle, une prof d'histoire-géo au regard qui tue et au caractère explosif. le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il ne faut pas la contrarier et qu'elle a du répondant. Les passes d'armes entre elle et Malo m'ont bien fait rire. Et surtout, il y a Albert, mon personnage préféré, celui qui fait que ce livre ne ressemble à aucun autre, Albert, “l'Attila des terrains de rugby” qui a la carrure d'un ours et l'âme d'un boy-scout, qui ne sait pas parler doucement et dont la moindre parole vous rend à moitié sourd mais qui a des éclairs de génie grâce auxquels Malo pourra progresser dans son enquête et qui a surtout un coeur énorme et la candeur d'un enfant. Tous vont vivre au rythme de l'affaire Gerbert d'Aurillac et quelle affaire ! Grâce à la découverte des Carnets de Gerbert, elle va les entraîner dans une sorte de jeu de piste où les morts s'accumulent de même que les énigmes. Scènes de crime et courses-poursuites vont les conduire d'Aurillac à Paris, puis à Londres, Madrid, pour s'achever à Rome et au Musée Pio Clementino au Vatican.

L'auteur a un don pour nous faire ressentir les ambiances, nous décrire les lieux et il ne peut s'empêcher de nous faire saliver en nous parlant des spécialités culinaires d'Aurillac et de sa région… On sent la passion qui l'anime lorsqu'il écrit et il sait nous la transmettre. La légende de Gerbert d'Aurillac est d'autant plus fascinante qu'il a réellement existé : devenu pape sous le nom de Sylvestre II, c'est un scientifique, un mathématicien hors pair, un technicien, mais également un alchimiste, soupçonné de sorcellerie et Jean-Luc Marcastel a créé une magnifique histoire à partir de cette base. Il nous donne également à réfléchir sur l'Homme, le Mal, la crainte de la mort et sur notre extraordinaire capacité à tout détruire.

Je pourrais encore vous parler longuement de ce livre que j'ai lu pratiquement d'une traite et j'espère vous avoir donné envie de le découvrir ainsi que son auteur. J'ajouterai que Jean-Luc Marcastel est machiavélique et qu'il nous a concocté une fin digne de tout le reste. J'ai un dernier souhait que je lui adresse, celui de retrouver le commandant Malo Sinclair et Albert dans une nouvelle aventure.
Lien : http://au-pays-de-goewin.ove..
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