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Christophe Marchand est un auteur qui surprend ! Après "Le soldat désaccordé" c'est avec ce livre que je poursuis la découverte de son oeuvre. Un livre original qui perturbe un peu au début avec cette histoire surréaliste pour laquelle je ne pouvais m'empêcher de chercher du sens. On finit par se laisser convaincre et on s'attache aux personnages et à l'histoire, qui est une belle histoire, un conte moderne !
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Ce roman est orignal, et finalement pèche peut-être parce qu'il veut l'être.
Le début est laborieux, mais le récit finit par décoller et à devenir un peu fantastique. J'ai lu une critique (quand je me demandais si j'allais continuer ma lecture) qui disait que le roman pouvait faire penser à Boris Vian. Il y a de ça en effet. L'auteur semble aimer les auteurs et veut leur rendre hommage. Il y a de nombreuses références littéraires, et les livres construisent la vie du personnage au début.
Je reste sur une impression globalement positive ! C'est un livre à connaître me semble-t-il, sans être incontournable.
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C'est surprenant de prime abord (ce garçon a littéralement un violon dans la tête…!) mais c'est finalement léger et cela fait bien sourire. Les réflexions, de manière générale, sur les oiseaux étaient bien sympas. Dans toute la première partie, le style n'était pas sans me rappeler le "Petit Nicolas", et ce, de manière assez réussie.
Mais finalement, je n'ai pas tellement accroché à cet homme-violon. Je n'ai pas réussi à m'y attacher, à compatir, tout cela m'a plutôt fatiguée en fait. Et puis, il y avait trop de loufoque à mon goût à force : le violon pour commencer, Lélie et son travail de trier les idées, Max et ses obsessions de chansons.
Petit suspense quand même, rapport au bébé, mais c'est tout…

~ Challenge multidéfis 19 : traite d'un handicap
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J'avais vu le livre passé sur les réseaux sociaux et j'avais très envie de le lire alors je l'ai emprunté à la bibliothèque et e dois dire que je ne regrette pas du tout je l'ai lu en u1 journée à peine 2.
On rentre vraiment dans l'histoire dès le départ et les pages se tournent toutes seules on ne les voit pas tourner.
Au départ je ne savais pas quand est-ce que j'allais le lire car j'étais déjà dans la lecture d'un autre livre mais j'ai commencé celui-ci car j'ai eu peur d'avoir une panne de lecture à cause de l'autre livre et bah ce n'est pas le cas, je ne suis pas tombée dans une panne de lecture car j'ai réussi à lire ce livre d'une seule traite.
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Un funambule sur le sable c'est l'histoire de Stradi qui a un violon dans la tête, la médecine ne l'explique pas, ses parents font face et font tout pour leur enfant. Mais rien n'y fait, Stradi se sent à part, enfin lui en fait le douloureux apprentissage parce que pour lui son violon c'est son quotidien.
A travers l'histoire de ce jeune garçon, l'auteur développe différents points de vue sur la différence, la manière dont les gens réagissent face à quelqu'un qui n'est pas comme les autres : les enfants, qui sans être cruels, excluent d'emblée l'enfant, les adultes compatissants mais qui font de même, ceux qui ne le comprennent pas, ceux qui veulent directement l'enfermer dans un asile… Bref toutes les attitudes vis-à-vis de sa différence vont y passer.
Mais ce qui reste dans ce roman, c'est surtout l'amour. Tout d'abord, l'amour filial, les parents affrontent cette épreuve pour eux, pas sans défaillir, mais toujours dans l'idée de faire au mieux pour leur enfant, pour lui apporter le bonheur et c'est ce que Stradi va retenir de sa famille, ce lien fort, qu'on ne perçoit pas forcément tout de suite mais qui au fil du temps, à y réfléchir est très fort, indestructible. Ensuite, il y a l'Amour, celui que Stradi va rencontrer, un véritable coup de foudre, une belle histoire.
C'est ce qui fait que ce roman, au-delà de l'image du violon dans la tête est très poétique et délicat. Il m'a fait pensé par certains aspects à Boris Vian, notamment pour les idées comme le travail de Lélie qui consiste à classer les idées. Un côté décalé qui prête à sourire. Une jolie lecture en définitive, pleine d'émotion une belle leçon de vie.
Un roman poétique et délicat.
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Quel roman ! J'ai vraiment apprécié, cette belle histoire d'une homme avec un violon dans la tête qui doit se battre pour vivre dans cette société et accepter ses différences, ceci est tellement d'actualité ! Les personnes avec un handicap sont, parfois, mise de côté et ce roman en parle parallèlement. Très beau et une belle histoire. Je recommande pour les musiciens, les rêveurs, et puis, tout le monde en fait ! Mais surtout à ceux qui vivent avec un violon dans la tête :)
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Gilles Marchand signe un roman magistral, fulgurant de la rentrée littéraire 2017, intitulé Un funambule sur le sable, et qui de façon parfaitement injuste passe inaperçu. le funambule c'est Stradi, jeune homme souffrant d'un handicap ou plutôt d'une malformation surprenante puisqu'il naît avec un violon dans la tête. le sable, c'est la vie jalonnée d'obstacles à surmonter, de défis à relever pour prétendre à une vie normale lorsque justement tous les critères censés attester de notre normalité se sont pas remplis. Ce roman incarne à lui seul toutes les raisons pour lesquelles je trouve la littérature merveilleuse. Alors que rien n'augure d'une telle rencontre, on ouvre un livre et là le miracle se produit, la magie opère instantanément, tout fonctionne. Une intimité immédiate se tisse entre le lecteur et le roman, les pages s'enchaînent avec une fluidité désarmante, les mots s'impriment sur la rétine. Peu de romans ont cette capacité à laisser une trace indélébile une fois refermés accompagnée d'un sentiment de nostalgie. Un funambule sur le sable est de ceux-là, il est d'une beauté inouïe. L'auteur aborde le sujet délicat de la différence en évitant tous les écueils de la rhétorique misérabiliste, dans une langue dépouillée dénuée de pathos et pourtant qui touche en plein coeur. On tourne les pages le sourire aux lèvres et la larme à l'oeil. le procédé métaphorique s'avère d'une efficacité redoutable. Gilles Marchand s'en sert pour contrebalancer la gravité du sujet traité tout en distillant de l'humour au fil des pages. Puisque si ce roman est extrêmement touchant, il n'en est pas moins désopilant. Et c'est ce savant mélange qui confère à cet ouvrage sa singularité [...]
Lien : http://www.booksnjoy.com/fun..
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Oh qu'il va être difficile de chroniquer ce livre. J'ai tellement de choses à dire. Tout d'abord, c'est un livre d'imagination, de rêverie, il ne faut pas avoir trop les pieds sur terre pour en apprécier toute la saveur, il faut être un peu enfant, un peu adulte, un peu imaginatif.

J'ai voulu assez vite avoir le fin mot de cette histoire de violon dans la tête. Non, il n'est pas possible de naître avec un violon dans la tête! Et au fil des pages, rien. Aucun indice. Peut-être notre héros a-t-il une forme d'autisme? Non. Il est juste différent. Et après tout pourquoi pas, pourquoi l'accepter comme il est plutôt que de vouloir creuser cette histoire de violon? Et c'est ce que j'ai fait… Et à partir de là, la magie à opérée.

« Je n'étais rien et je devins Stradi. Comme quelqu'un qui aurait un super-pouvoir. »

Nous suivons donc Stradi, petit garçon en tout point ordinaire, qui a « juste » un violon dans la tête, ce qui va le mettre un peu en dehors de la société dans laquelle il va grandir. Assez vite, il rencontre Max, avec sa jambe boiteuse, et à eux deux ils formeront un duo inséparable. Puis il y a Lélie, cette petite fille dont Stradi va tomber immédiatement amoureux… Je ne vous en dit pas plus car ça sera à vous de découvrir cette formidable histoire d'amour, d'amitié, sur fond musical ET littéraire, et à l'imagination débordante.

« Nous avions trouvé un terrain d'entente. Je vivais dans la musique et il vivait pour la musique. »

Ce livre est un mélange de Forrest Gump, avec un poil de plume de Mathias Malzieu, une poésie sublime et l'histoire d'une vie, celle de Stradi. le lecteur le suivra tout au long du récit, de six à trente ans. Avec des hauts et des bas, mais toujours avec cette petite musique dans la tête.

» – Aujourd'hui tous les animaux sont à moitié domestiques.

– Et donc à moitié sauvages!

Alors prenons un demi-chien. Juste la partie domestique. »

J'ai adoré ce livre, c'est un bijou, une pépite, une révélation, un vrai coup de coeur! J'ai hâte d'en discuter avec l'auteur lors du SMEP car j'ai beaucoup de choses à lui dire. J'ai beaucoup ri aussi durant ce roman, j'ai été très touchée par l'histoire de notre petit Stradi et de son violon. La fin est plutôt ouverte et laisse encore plus de place à l'imaginaire, et c'est aussi ce que j'ai adoré.

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Ce deuxième Gilles Marchand me convainc définitivement de mon admiration pour cet auteur. Un roman d'une poésie magnifique. A quand le prochain ?
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Deux médecins, la mine grave, s'avancèrent vers lui tandis que les battements de son coeur diminuaient leur cadence. le poids de sa mâchoire inférieure l'empêchait de prononcer la moindre parole.
"La maman va bien, lui dit le premier.
-Et mon fils, comment va mon fils?
-Il va bien. Mais...
-Mais quoi?"
Le médecin cherchait visiblement l'aide de son collègue qui, de son côté, avait trouvé refuge dans la contemplation de sa pointure 41.
"Nous ne comprenons pas comment cela est possible.
-De quoi parlez-vous? Comment va mon fils?
-Il va bien. Mais il a un violon dans la tête."

Ainsi commence ce livre.
L'annonce faite au père.
Avant même de poursuivre la lecture, j'ai réfléchi.
Moi, j'aime bien mettre des mots sur des maux.
Tout le monde sait qu'avoir un violon dans la tête, ce n'est pas possible.
Le ton est donc donné dès le départ.
Voici une histoire flirtant avec le fantastique, qui va jouer sur les sens et l'imaginaire du lecteur, libre d'interpréter à sa guise la maladie ou le handicap de l'enfant qui vient de naître.

Avoir un violon dans la tête.
Je pense aussitôt à deux expressions dans la même veine peut-être:
Avoir une araignée au plafond ou un petit vélo dans la tête.
Deux expressions que l'on emploie généralement pour désigner un comportement suffisamment extravagant pour faire penser à la folie.
L'enfant serait-il simple d'esprit voir mentalement handicapé?

Je poursuis ma lecture.
Quelle est donc cette étrange maladie, jamais nommée dans le roman?
Mais l'intérêt est ailleurs.

A six ans, lorsque le petit garçon entre enfin à l'école, il est surnommé Stradi.
Car la maîtresse avait expliqué que les meilleurs violons étaient les Stradivarius.
Et ce surnom apprend à l'enfant à assumer sa différence et à en être fier.
"Je n'étais rien et je devins Stradi comme quelqu'un qui aurait un super-pouvoir".

Pour garder sa place à l'école et pour que les cordes du violon ne se rompent pas, le jeune garçon doit subir un traitement. Chaque mois, et ce durant dix ans, Stradi reçoit dans son oreille un produit injecté par une seringue.
C'est affreusement douloureux et traumatisant.

"Mon violon restait sans timbre, se gorgeant peut-être du liquide qu'on lui avait administré par je ne sais quel chemin à travers les dédales de mon cerveau".

Avec Max, un petit garçon qui boîte, tous deux seront durant leurs années de scolarité, des phénomènes, des cas et aussi des modèles d'intégration.
L'invisibilité du handicap de Stradi, contrairement à Max, lui donne un statut à part, teinté de suspicion.

"J'étais quelque part entre l'enfant normal et l'enfant handicapé"

Mais il a la musique pour se protéger de toutes les moqueries, maladresses et incompréhensions des enfants et des adultes.
"Je ne pouvais empêcher mon esprit de vagabonder. Et un esprit doté d'un instrument de musique ne vagabonde pas en silence".

Entre un père inventeur, "des airs de savant fou au regard illuminé" et sa mère , enseignante dans un lycée, Stradi grandit presque normalement et fait la conversation aux oiseaux.
Son père s'interroge: "Pourquoi et comment est-ce qu'un enfant né d'un homme et d'une femme normalement constitués peut entrer en communion avec des volatiles?"
"Ma mère ne pouvait s'empêcher de se demander ce qu'elle avait pu faire pendant sa grossesse pour que je naisse avec un instrument dans le crâne et mon père souffrait de son impuissance à me sortir de ce mauvais pas".

Pour les parents d'un enfant handicapé, la blessure est profonde. Elle vient bousculer en un instant passé et avenir, image de soi et image de l'autre, et met à jour la culpabilité et l'abattement.

A 18 ans, Stradi entre dans la vie d'adulte, prend son envol, se rapproche de l'océan, "le seul endroit où il se sent n'importe qui " et découvre l'Amour.

Stradi vit, faisant face à une réalité tantôt pleine d'espoir, tantôt tétanisante.

Les situations sont poignantes et cocasses, on sourit, on rit, l'émotion nous cueille.

On est happé par ce roman-poème, les jeux avec les mots, cet univers musical et onirique.

Et dans ce roman, à la manière d'un conte, à la langue simple et claire, la musique, la satire, l'humour et l'amour trouvent leur place de manière fantaisiste, décalée, et cependant émouvante.

Le roman oscille toujours entre fantaisie et gravité. L'humour voile pudiquement l'aspect tragique.

Ce roman très touchant et original m'a fait penser à L'écume des jours de Boris Vian.
Mais pour Chloé, c'était un nénuphar qui grandissait dans son poumon droit.

Ce violon omniprésent fait de ce livre, un livre-objet qui s'écoute comme il se lit.

Et cette musique résonne exceptionnellement en nous, longtemps après avoir refermé ce livre et ne peut en aucun cas nous laisser indifférent.

C'est la première fois que je lis Gilles Marchand et j'ai pris énormément de plaisir à pénétrer dans son univers sérieux et fantaisiste à la fois, enrichi d'une multitude de références musicales des années 60/70.

On sent complétement que Gilles Marchand a pour passions la musique, la chanson, le cinéma et la littérature.

D'ailleurs, en lisant ce livre, le film "Forrest Gump" s'est aussi imposé à moi.

Pourquoi allez-vous aimer ce livre?

-Parce que la couverture est très belle
-Parce ce que c'est l'histoire d'un petit garçon très courageux, intelligent, sensible qui né et grandit avec un violon dans la tête, qui vit au quotidien des choses difficiles, qui se bat et qui s'en sort.
-Parce que c'est aussi une magnifique histoire d'amour qui relie Stradi à Lélie.
Cela déborde d' Amour, fou et évident, qui nous rend, comme eux,

délicieusement et profondément heureux.
-Parce que c'est émouvant de voir les parents de Stradi l'accompagner et l'aimer, de voir son père plonger dans une douce folie, impuissant face au handicap de son fils mais faire un combat de sa vie pour trouver une solution.
-Parce que ce livre est résolument optimiste, donne de l'espoir à tous ceux qui sont différents et change notre regard sur les handicapés.

Le dernier mot revient à Stradi qui continue à avancer et à grandir.

"A vrai dire, je me suis toujours senti comme un funambule. J'ai avancé dans cette société en prenant mille précautions.Légèrement au-dessus, un peu au-dessous ou complétement à côté, je ne sais trop où, mais jamais en son sein. Je me suis maintenu en équilibre tant bien que mal, sachant que je pouvais chuter à tout instant. J'aurais pu considérer mon violon comme un don de la nature mais il était trop lourd à porter. J'ai avancé dans la vie comme un funambule sur le sable, avec un don que je ne pouvais pas utilisé, empêtré et maladroit".

Lien : http://leslecturesdeba.eklab..
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