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Faruq Mardam bayk (Éditeur scientifique)Rachid Koraïchi (Illustrateur)Abdallah Akkar (Illustrateur)
EAN : 9782740408285
1433 pages
Mango Jeunesse (18/05/1999)
3.79/5   14 notes
Résumé :
Voilà l'occasion d'une rencontre culturelle qu'il sera difficile d'oublier. En dix-neuf poèmes, cette petite anthologie de la poésie arabe nous donne un avant-goût bien charmant d'une poésie méconnue et pourtant toujours vive et présente dans la civilisation arabe, depuis le VIe siècle jusqu'à aujourd'hui. De Imrû I-Qays (le Cheval), considéré comme le poète inaugural à Ahmad Abd al Mu'ti Hegazi (Commentaire d'un spectacle naturel), poète et essayiste égyptien, né e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Mon coeur devient capable de toute image :
Il est prairie pour les gazelles, couvent pour les moines,
Temple pour les idoles, Mecques pour les pèlerins,
Tablettes de la Torah et livre du Coran.
Je suis la religion de l'amour, partout, où se dirigent ses montures,
L'amour est ma religion et ma foi.

Ibn 'Arabi
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Très beau recueil de poésies avec de superbes illustrations de Rachid Koraïchi.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
CONTRE-JOUR

Les oiseaux apparaissent
S'allume une flamme
Et c'est la femme.

Sans nom ni liens, ni voile
Errant les yeux clos
La femme couverte de la fraicheur de la mer.

Mais brusquement les oiseaux réapparaissent
Et s'allonge cette flamme
Plus qu’entr’aperçue au fond de la chambre.

Et c'est la mer
La mer aux bras endormants portant le soleil
Ni orient ni nord, ni obstacle ni barre, la mer.

Rien que la mer ténébreuse et douce
Tombée des étoiles, témoin des mutilations du ciel,
Solitude, pressentiments et chuchotis.

Rien que la mer
Les yeux éteints,
Sans vague ni vent ni voile.

Brusquement les oiseaux réapparaissent
Et c'est la femme,
Ni étoile ni rêve, ni geyser ni roue, la femme.

Les oiseaux reviennent,
Et rien que la mer.

Mohammed Dib


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Vouloir vivre

S'il arrive au peuple, un jour, de vouloir vivre,
Il faudra bien que le destin réponde,
Il faudra bien que s'ouvre la nuit,
Il faudra que cèdent les chaînes.
Celui que le désir de vivre n'a pas étreint à bras le corps,
S'évapore et disparaît au grand ciel de la vie.
Ainsi m'ont dit les êtres, tous les êtres.
Ainsi m'a parlé leur esprit caché.

Au sommet des montagnes, au plus secret des arbres,
Dans la mer déchaînée, écoute murmurer le vent :
" Que je me tourne vers un lieu du monde,
Et je m'habille d'espoir, et me dépouille de prudence.
Je ne crains la rigueur des sentiers,
Ni le feu le plus altier.
Refuser la montagne haute,
N'est-ce point vivre, à jamais, au fossé ?"

Aboulkâssem al-Châbbî
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L'amour-Poème
Je rêve, je nous vois: deux gazelles paissant,
Sur des lieux écartés, les prairies de h'awdhân.
Je rêve, je nous vois au désert: deux colombes
Volant vers notre lit à l'heure où la nuit tombe.
Deux poissons dans les flots: je rêve et crois nous voir
Lorsque la grande mer nous berce avec le soir.
Je rêve, je nous vois: ma vie, ta vie, ensemble!
Je vois , je rêve, et la mort même nous rassemble
Sur le lit du tombeau, côte à côte couchés.
Retraite loin du monde, ô tombe bien cachée!
Nous y verrons, ressuscités , la vie nouvelle,
L'univers réuni,la rencontre éternelle.

Majnûn Laylâ



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Il y a des jardins qui n'ont plus de pays
Et qui sont seuls avec l'eau
Des colombes les traversent bleues et sans nids.

Mais la lune est un cristal de bonheur
Et l'enfant se souvient d'un grand désordre clair.

Georges Schéhadé
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Mon péché
-- et qui de nous fut sans péché--
j'ai continué de croire au bleu du ciel
de voir les arbres, les étoiles, les nuages comme des amis
j'ai fait de mes poèmes une ville où gouvernent les femmes
chaque bouche close
dans mon royaume dit ce qu'elle veut
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Vidéo de Farouk Mardam-Bey
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COLLECTION BILINGUE ARABE-FRANÇAIS. Dès 5 ans, septembre 2022
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