A partir de sa propre analyse de pourquoi ne parle t-il plus l'arabe, l'auteur se rend compte que son cas n'est pas isolé. Et que la langue arabe est marquée par des stigmates et préjugés sociaux en France, qui fait partis des causes de la non transmission de la langue et d'une perte de culture.
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Pendant son enfance à Beyrouth, Nabil Wakim parlait arabe. Mais une fois arrivé en France, à 4 ans, il a abandonné sa langue pour ne garder que le français. A 39 ans, il explique son parcours pour essayer de retrouver cette langue maternelle qu'il avait lui-même rejetée par volonté d'intégration.
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On y apprend notamment que les immigrés maghrébins transmettent trois à quatre fois moins leur langue d'origine que les Turcs ou les immigrés originaires d'Asie de Sud-Est. Et deux fois moins que les immigrés venus d'Espagne, du Portugal ou d'Italie.
La langue arabe, c'est comme une boîte de gâteaux libanais : je n'ai su que plus tard que les gens pouvaient trouver ça beau et bon (...).
Je connais mieux la langue de la SNCF que l'arabe libanais.