Par effraction, tome 2

Une suite aussi prenante que le tome 1.
J'ai lu il y a quelques temps le tome précédent et vient de terminer le tome 2, une autobiographie très émouvante.
« Veuveu » continue à s'occuper de son frère Henri, très handicapé. On ressent l'amour et la complicité entre ces deux êtres très proches.
Heureusement V. rencontre Crickette et une belle histoire d'amour les unit, elles s'associent pour ouvrir dans l'Aveyron un gîte réservé aux handicapés.
Malgré tout V. souffre du comportement de son père qui continue à se montrer égoïste vis-à-vis de sa fille et de son fils qui attendent beaucoup de lui.
Elle va également souffrir de la mort de sa maman. Et c'est le tour d'Henri, et là c'est terrible, un véritable cataclysme.
Elle a une belle plume V. Elle sait capter l'attention du lecteur je me suis sentie happée par l'histoire, j'avais envie de crier à ce père qu'il ne fallait pas s'y prendre de cette façon, qu'il faisait souffrir ses enfants.
V. sombre dans une grave dépression et là aussi, soutenue par Crickette, elle va tout faire pour s'en sortir. Mais va-t-elle y arriver ?
On ne ressort pas indemne d'une telle lecture. Comment une personne peut-elle arriver à supporter tous ces événements dramatiques ? J'ai vécu une thérapie en direct, pensant que V. couchait ses mots sur le papier pour libérer son esprit et je pense ne pas me tromper, elle confie sa détresse à son livre tout en sachant qu'il va être lu et interprété.
J'espère que ces confidences que tu nous as faites V., t'ont rendu un peu d'optimisme et que ta vie actuelle avec Crickette, Nolan et ton fils de coeur t'apporte le bonheur que tu es en droit d'attendre.
Je te souhaite beaucoup de choses positives et une vie moins perturbée. Merci de m'avoir envoyé ton roman. C'est un magnifique cadeau.

Bonjour amis lecteurs,
Aujourd'hui je vous propose « Par effraction Tome II » de V. Margy .
Dans ce deuxième opus, récit autobiographique très émouvant, l'auteure nous conte la vie de son frère, adulte lourdement handicapé. le récit est poignant, on y découvre la cohabitation heureuse avec un frère dans un gîte labellisé Tourisme et handicap dans l'Aveyron. “Veuveu” et Chrickette y accueillent des vacanciers dans un environnement et une atmosphère propices à l'amour et au partage. le cataclysme du deuil, le déménagement, la dépression, la reconstruction s'invitent à la table de l'auteure qui n'a d'autre choix que d'apprendre à vivre avec le vide incommensurable et le manque. L'auteure revient aussi sur son rapport conflictuel avec son père , son abandon, sa recherche éperdue d'amour et de reconnaissance, sa rancoeur , sa colère, sa souffrance. L'écriture est fluide, précise et de très beaux poèmes ponctuent le récit. Un témoignage- thérapie qui est avant tout une ode à l'amour, celui inconditionnel qu'elle voue à son frère et celui à Chrickette qui lui permet de se tourner vers l'avenir.

Alerte coup de ❤️❤️

Une suite aussi prenante que le tome 1.
Elle s'occupe toujours de son frère handicapé avec tellement d'amour fraternel.
Malgré tout V. souffre de l'égoïsme de son père vis à vis d'elle et de Henri. J'ai beaucoup de mal avec son père qui est très égoïste et qui lui lance des piques sans arrêt.
V. rencontre Crikette et une belle histoire d'amour va les unir et elles vont ouvrir un gîte dans l'Aveyron pour accueillir les personnes en situation de handicap. Un gîte labelisé "tourisme et handicap".
V. va souffrir du décès brutal de sa maman, puis de son frère adoré et là, la dépression arrive.
Il faut aussi qu'elle fasse le deuil de la relation avec son père.
Va t-elle s'en sortir avec l'aide de Crickette qui est toujours là et d'une psychologue bienveillante.

J'aime beaucoup la plume de
Qui est fluide et nous emmène avec elle dans son histoire, elle sait capter l'attention du lecteur.
Encore beaucoup d'émotions dans ce tome comme avec le premier.
J'aime beaucoup aussi les poèmes dans le livre dont en voici un extrait ci-dessous.

Strophe du poème "jusqu'au bout" cité dans le livre.
"Nous sommes là, où les autres craignent la différence,
Nous emmenons avec nous ces êtes venus d'ailleurs,
Nous partageons avec eux des moments de bonheur,
Et tous ensemble imposons la tolérance !"

On ne sort pas indemne d'une telle lecture, j'ai été bouleversé par les sentiments d'amour pour Henri, Crickette et Nolan, et en même temps j'ai ressenti de la colère pour ce père égoïste qui ne se remet jamais en question.

J'espère que d'avoir écrit ses deux livres vous auront permis d'avancer et voir que la vie est belle malgré tout. 🙏🙏
Je vous souhaite beaucoup de bonheur avec Crickette et Eymeric votre fils de coeur.
Parfois plus fort que les liens du sang.

Cette seconde partie est une montée en puissance vers la prise de conscience et le recul.

Nous retrouvons une V. Margy plus motivée que jamais !

Elle affronte ses craintes et confronte ses doutes pour pouvoir enfin se (re)construire.

Après avoir vécu des événements traumatisants, des déceptions et des désillusions, V. se reprend en main pour se lancer dans de nouveaux projets.

L'Hacienda du Coeur, une bulle d'amour et de bienveillance voit le jour.

À force de persévérance, elle vient en soutien à ce grand frère différent qui ne demande qu'à être choyé.

Les liens fraternels se renforcent malgré les réticences familiales. La tâche est rude et exténuante, mais la jeune femme ne lâche rien !

En parallèle, sa mère affronte ses démons, en se voilant la face, pourtant elle ne soutient que très moyennement sa fille. Cette fille qui donne tout son amour à sa famille et qui ne reçoit rien d'autre en retour que critiques et faux espoirs. Cette fille qui vient en soutien de ceux qui en ont besoin, sans un remerciement. Cette fille dont le coeur est pure et altruiste, sans arrière-pensée.

Jusqu'au jour où sa mère, meurtrie dans le déni, tente une dernière fois de retrouver le contrôle de sa propre vie. La maladie la rattrape et tout s'arrête… définitivement.

Le projet de vie de V. devient alors une évidence. Toute décision est étudiée en fonction de ce frère enfermé dans ce corps qu'il ne contrôle pas, Henri. Il est le point central de toutes les attentions. Il devient son monde lorsqu'elle en prend la charge. Il l'était déjà, il l'est encore plus.

Mais le handicap est pesant, malgré toute sa bonne volonté, ce grand frère fragile s'affaiblit. Sa santé décline et l'inévitable se produit…

Un choc, un drame, une tragédie. Elle se trouve seule face à ses émotions et doit trouver la force de se relever.

Mais la vie l'a malmenée et des obstacles, elle en a franchis !

Savoir s'entourer des bonnes personnes, voilà le point essentiel. C'est dans les difficultés que l'on reconnaît ses vrais soutiens.

Caché derrière ses états d'âmes, un traumatisme sous-jacent…

L'absence d'un père, son rejet, ses médisances, encore un espoir écrasé, piétiné avec lâcheté.

V. Margy tente de créer de nouveaux liens avec ce passé qui se refuse à elle.

Un premier pas, puis un second… pour le même résultat, voire pire.

Mais toutes ces blessures subies vont provoquer un électrochoc. Elle doit comprendre et apprendre.

Comme une danse, les chapitres virevoltent, se croisent et se séparent pour former un tout fluide et harmonieux. Triste et amer. Puissant et bienveillant.


Je suis extrêmement fière d'avoir participé en tant que correctrice à ce beau projet.

Un projet qui a mal commencé, mais qui se concrétise de manière magistrale !

D'abord malmenée par l'édition traditionnelle, cette histoire ressort aujourd'hui en autoédition sous son meilleur jour.

Je lui souhaite le meilleur ainsi qu'à son auteure 😉
Lien : https://plumecorrective.fr/2..

Un témoignage qui ne laisse pas insensible.

J'avais déjà eu de la peine à parler du tome 1. Parce que je n'arrivais pas à faire ressortir ce que j'avais ressenti à la lecture Et c'est pareil pour celui-ci.

C'est une lecture qui me sort de ma zone de confort, pourtant je n'ai pas pu dire non à ce tome 2.

V. va perdre sa mère, puis Henri, ce frère lourdement handicapé dont elle est si proche. Elle souffre aussi toujours du comportement de son père.

Ce témoignage, c'est sa souffrance, sa colère, sa lutte. Un écrit qui lui permet de mettre des mots sur ses maux, pour les extérioriser, les exorciser, pour enfin peut-être arriver à les surmonter, ou du moins arriver à cohabiter avec eux. Et ce n'est pas simple.

Mon retour est court, simplement parce que je n'arrive pas à aligner les phrases, à leur donner autant de puissance que celles de l'auteure. Parce que ça ne se raconte pas, ça se vit, avec sa propre sensibilité, son propre vécu.

Pleine de force et de pudeur, cette lecture est poignante, vraie et on n'en ressort pas vraiment indemne. Des mots qui touchent, qui frappent, qui vous chamboulent et vous prennent aux tripes.

Un témoignage écrit autant avec le coeur qu'avec la plume.