Dessine-moi un enfant m'a fortement attirée par sa couverture d'abord, et par les retours élogieux que j'ai pu en lire.
J'ai mis un moment à l'ouvrir parce que 700 pages, ça se case difficilement.
Mais quand le livre sort de l'ordinaire, un pavé se lit parfois plus vite qu'une novella.
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J'ai donc ouvert le roman pleine d'enthousiasme... et j'ai reçu une douche froide.
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Alors que Théo; 8 ans, était au parc avec son père Marc et qu'il était allé jouer avec des copains, il disparaît.
Le père déboule chez lui pour annoncer à sa femme Amanda qu'il a perdu leur fils de vue quelques secondes et ne le retrouve pas.
Les parents paniqués appellent la police. Jusque là ça se tient.
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Quelques mois après, la mère est toujours dévastée, et le père aussi, d'après ses dires, parce que ça ne se ressent pas vraiment.
Cerise sur le gâteau, sa meilleure amie et patronne, fleuriste, la licencie parce qu'elle est moins efficace qu'avant...
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Les deux amies se fâchent, des mots terribles sont échangés, et Amanda rentre chez elle, encore plus abattue qu'avant.
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À chaque fin de chapitre, on peut lire les pensées du gamin, qui serait parti avec quelqu'un, puis il se dit content de faire une blague à son père... etc.
Et les incohérences s'enchaînent.
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Des messages menaçants et cryptés ou pas sont retrouvés par la police dans l'ordinateur des parents.
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Amanda reçoit un colis en recommandé avec signature, apparemment envoyé par Josiane, la fleuriste.
Va-t-elle appeler la police ? Non, elle appelle Josiane pour la faire parler. Son amie lui dit de ne pas prévenir les autorités parce qu'elle veut trouver le responsable elle-même... en toute logique, la mère désespérée lui donne une semaine... Bah voyons.
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Arrive l'anniversaire de mariage des Lupin (Marc et Amanda). Son mari veut faire plaisir à sa femme et lui offre un hortensia donné par leur "amie".
Mais quelle magnifique idée quand on attend toujours des nouvelles de son enfant.
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Amanda malaxe la terre pour arroser l'hortensia et y découvre un message menaçant.
Vont-ils enfin appeler la police ?
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Non, ils se rendent furieux chez Josiane. Amanda en embuscade dehors et Marc dans le magasin pour affronter la jeune femme.
Il l'accuse violemment, mais entretemps la fleuriste s'aperçoit qu'elle est amoureuse de lui et se jette dessus pour l'embrasser.
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Voilà. Je ne vais pas vous raconter toute l'histoire, mais en gros c'est ainsi tout du long.
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Une vaste machination où beaucoup d'intervenants sont mis en scène par l'auteure, y compris l'un des policiers véreux, et ce dès le début.
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Il y avait probablement de bonnes idées, mais tout est tellement incohérent que le récit est très pénible à lire, d'autant que le style, très scolaire, ne casse pas franchement des briques. À ce stade, on ne fait même presque plus attention aux fautes.
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Les personnages sont antipathiques, je me fichais complètement de ce qu'il pouvait bien leur arriver, d'autant que leur psychologie n'est qu'effleurée.
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C'est un premier roman, mais je ne comprends quand même pas tous les retours plus qu'élogieux que j'ai lus.
En tout cas, pour moi, ça ne l'a pas fait. Je vous laisse vous faire votre propre opinion.
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