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EAN : 9782354190408
80 pages
Les Enfants Rouges (07/10/2010)
2.92/5   6 notes
Résumé :
Résumé

Olivier est artiste peintre, enseignant à la fac, marié et père de deux enfants espiègles et turbulents. Il vit un bonheur simple et joyeux entre sa femme et ses amis.
Pourtant, le soir du vernissage de son exposition, une ombre va faire jaillir une vague de sentiments qu'il s'était astreint à enfouir au plus profond de son cœur, l'ombre de son père avec qui il a rompu toute relation.



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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
L'idée de cette bd au graphisme et à la mise en page assez soignée était d'évoquer les blessures de son enfance liées aux mensonges et au non-dits. du coup, on s'attendait à quelque chose de terrible.

Au final, à l'image du remplacement de la mère par une maîtresse, on se dit que ce cela ne valait pas le coup. Il y a bien une variation sur l'image du père mais celle-ci est trop alambiquée.

La lecture a été certes agréable. Cependant, cela n'apporte pas grand chose à part une atmosphère empreinte de douceur et de nostalgie.
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Pour sa première bande dessinée, Olivier Mariotti livre un one-shot autobiographique qui parle de son rapport au père et à la paternité.

Tout débute le jour du vernissage de son exposition. Tous les amis et les proches sont présents, sauf une personne, dont l'ombre plane sur le passé de l'artiste : son père !

En passant régulièrement du passé au présent, l'auteur laisse entrevoir l'origine de cette rupture entre un père et son fils. Cet enchevêtrement habile des époques permet de développer en parallèle ses propres rapports avec ses enfants et des souvenirs d'enfance finalement déchirées par le mensonge et par la trahison de celui qu'il considérait comme son héros.

L'auteur lésine malheureusement un peu sur les explications, privilégiant les non-dits et entretenant le mystère autour de ce père. Cette approche est la principale lacune de cet album et il aurait été bon de briser le tabou qui entoure ce père afin d'expliquer un peu plus en profondeur le pourquoi et le comment de cette blessure. le lecteur devra cependant se contenter d'une mystérieuse voiture rose, sans connaître les motivations et la vision du père.

Visuellement, l'album est cependant une belle réussite et cela malgré un découpage fort classique en gaufrier de douze cases. Les différentes périodes s'entremêlent avec brio, notamment grâce à une colorisation (de Guillaume Mariotti, le frère d'Olivier) qui varie d'après les époques. Ce graphisme assez doux installe également une ambiance empreinte de poésie et de nostalgie qui donne un cachet particulier à cet album.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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J'ai acheté cette BD car son auteur est le prof' d'arts plastiques de ma petite soeur. Une belle surprise ! Une narration douce, une histoire sur la communication père fils perdue. le vécu d'un enfant confronté trop tôt à l'hypocrisie du monde des adultes et en parallèle sa relation actuelle avec ses propres enfants. J'ai aimé le côté faussement infantile des hommes. La relation fraternelle est aussi décrite avec justesse. Ce n'est pas mon style de dessin préféré mais il colle vraiment bien à l'histoire et j'ai beaucoup aimé la mise en couleur qui contribue à la poésie ambiante.
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(...)

Aborder le thème difficile de la relation père-fils pour un premier album n'est pas la chose la plus simple. Olivier Mariotti a décidé pour cela de puiser dans sa propre vie et de laisser une large place aux souvenirs et aux sensations de l'enfance. Pour cela, il a fait le choix de mettre en place une construction à la fois classique et originale.

Tout d'abord, il travaille sur deux périodes chronologiques séparées par une rupture graphique grâce au traitement de la couleur effectué par Guillaume Mariotti. le passé aux teintes pastels et au grain de crayon évoque le passé d'Olivier, lorsque celui-ci était le fils et qu'il partageait avec son père une complicité mêlée d'admiration et de désarroi. Puis le présent, avec des aplats de couleurs et la peinture d'Olivier devenu père qui rappelle étrangement les moquettes et tapisseries de son enfance.

(...)

Lire l'article complet sur le blog collectif kbd :
Lien : http://blogkbd.wordpress.com..
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J'ai trouvé cet album fade. le récit se dilue sur les 80 pages qu'il contient et si Olivier Mariotti intéresse son lecteur via le préambule de l'album, on y apprendra peu de choses par la suite. Rapidement, on comprend qu'il y a un noeud dans la relation à son père et on attend logiquement que ce noeud s'éclaircisse. Je n'ai eu aucune attente particulière quant au dénouement : que le fils et le père se réconcilient ou conservent leurs positions respectives leur appartient cependant, ce que je reproche à cette histoire, c'est que l'intrigue se mette en mouvement dans le dernier tiers de l'album. Une fin ouverte qui laisse libre court au lecteur d'imaginer ce que bon lui semble. Ce rythme tardif qui apparait ne suffit pas à me laisser une bonne impression sur cet ouvrage.
(...)
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Dès l’instant où j’ai été ce témoin embarrassé, nos rapports ont changé. C’est quand même dommage de ne plus parler à son père. Il t’a appris des tas de choses. En plus, il vit pas très loin de chez nous. Justement, c’est le manque de distance qui a tué très tôt notre relation. De l’idole il est passé à l’ami… pour devenir un inconnu familier
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L'expérience des pères est presque toujours perdue pour les enfants.
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