Trop jeune et pourtant déjà abimée par la vie, Hermine, l'héroïne du roman, se retrouve projetée dans ce lieu hors du temps, où le mal des hommes n'a pas de prise : un hôtel,
La Datcha, tenu par Jo et Macha.
À
La Datcha on va lui apprendre à travailler, faire confiance, aimer, mais aussi s'accorder une chance d'avoir de la valeur. Plus qu'une bâtisse au milieu du Lubéron, c'est un foyer que la jeune fille va finalement trouver.
Ce qui m'a marquée au début de ce roman, c'est l'aisance avec laquelle l'auteure nous plonge dans l'ambiance de son histoire. J'ai rarement vu des personnages aussi rapidement et pourtant aussi bien campés que ceux d'Hermine, Macha et Jo.
Quant au lieu, son aura nous saisit dès les premiers instants de description.
Pour ce qui est de l'émotion... je pense avoir commencé à pleurer page 32.
Difficile de parler de ce livre sans en révéler l'intrigue. Je vous dirai donc simplement pourquoi je l'ai aimé.
❤️ Parce qu'il prouve qu'un foyer et une famille n'ont finalement pas toujours à voir avec les liens du sang. Que c'est l'amour et la confiance qui font que l'on se sent chez soi à un endroit bien plus que n'importe où ailleurs.
❤️ Parce qu'il pose une vraie réflexion sur la transmission. Sur la manière dont on peut hériter des valeurs et de la force des gens qu'on aime. Dont on s'imprègne d'eux jusqu'à leur ressembler, en dépit de sa naissance et de ses gènes.
❤️ Enfin, j'ai aimé cet hommage au lieu qu'est
La Datcha. Parfois, quatre murs contiennent la magie des âmes qui y vivent et y ont vécu. Ils contiennent la force des combats qu'ils y ont menés. Ils contiennent l'empreinte de l'amour qu'on leur a voué. Parfois, ils ont même le pouvoir de guérir les blessures.
Puissions-nous tous un jour trouver notre Datcha !
Retrouvez ma chronique complète sur mon blog, "Petite Métaphysique Quotidienne".
Lien :
https://www.petitemetaphysiq..