tant qu'il était dans mes bras il ne pouvait pas me quitter
Si je commence une histoire avec toi, je te reprocherai un jour ou l’autre de ne pas être lui… d’être toi. Je ne veux pas de ça… Tu n’es pas ma béquille, ni un médicament, tu mérites d’être aimé sans condition, pour toi seul et non pour tes vertus curatives. Et je sais que… je ne t’aime pas comme il faut. En tout cas, pas encore. Il faut d’abord que je me reconstruise, que je sois forte, que j’aille bien, que je n’aie plus besoin d’aide. Après ça, seulement, je pourrai encore aimer.
Voilà trois semaines que j'étais dog-sitter. Trois semaines. Edward se foutait de moi. Mais le chien était sympa ; mon meilleur ami du moment. Mon seul ami dans ce bled en fait. Quand je me mettais à lui parler, je me faisais un peu peur. Genre vieille mémère à chien-chien
Je m’étais dit qu’ils étaient mort en riant. Je m’étais dit que j’aurais voulu être avec eux.
Je m'étais amusée à cuisiner, j'en avais eu envie, ça m'avait pris comme ça. Et puis c'est bien pratique d'avoir une poubelle vivante à disposition.
Ouf.. je suis arrivé au bout de ce livre !!!
Tout dans l'explicite, rien dans l'implicite ...
Un livre à ranger dans la bibliothèque rose.
Il faut d'abord que je me reconstruise,que je sois forte, que j'aille bien, que je n'ai plus besoin d'aide. Après çà, seulement, je pourrai encore aimer
– Non, évidemment ! Qui voudrait de toi? Tu es sans intérêt. Tu as bien dû avoir un mec, mais il est mort d’ennui…
Ma main décolla toute seule. Je frappai tellement fort que sa tête partit sur le côté. il se frotta la joue et fit un sourire en coin.
– J’aurais touché un point sensible?
Ma respiration s’accélérait, les larmes montaient.
– J’ai compris, il ne voulait plus de toi. Il a eu raison de te larguer.
Il tourna enfin la tête dans ma direction. il baissa ses lunettes de soleil – d’aucune utilité compte tenu de la brume – et me détailla des pieds à la tête. J’eus l’impression d’être une pièce de boucher sur un étalage. Et au regard qu’il me lança, je ne semblais pas lui ouvrir l’appétit.
Je n’avais jamais habitée seule, j’avais quitté la maison de mes parents pour m’installer avec lui. J’avais peur de passer un simple coup de téléphone ou faire une réclamation. Colin, lui, savait tout faire. Il fallait que je l’imagine me guider pour tout préparer. J’allais le rendre fier de moi. si c’était une des dernières actions que je faisais avant de m’enterrer, je prouverais à tous que j’étais capable de le faire jusqu’au bout.