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Oxford, 1960, un riche industriel reçoit depuis quelques temps des lettres d'un corbeau. Ce dernier va même jusqu'à menacer la vie de son fils et héritier si il ne se rachète pas. Mais le jour programmé de l'assassinat, ce n'est pas la bonne personne qui meurt à moins que ?
Trudy Loveday a 19 ans et c'est la seule femme policière du commissariat. Cantonnée à un travail barbant mêlant archives et rondes dans les parcs, elle est choisit pour aider le coroner Clement Ryder qui a réouvert une enquête qui partait sans lien avec la première, à moins que ?
J'ai bien aimé cette nouvelle équipe d'enquêteurs, c'est une jolie découverte qui promet des enquêtes palpitantes !
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Que dire de ce roman si ce n'est qu'il est charmant. Oui, charmant car il nous plonge dans une époque pas si lointaine où les policiers devaient se débrouiller sans technologie moderne : pas de matériel scientifique sophistiqué, pas de GSM, d'ordinateurs, ...
Un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître.
Rien que le bon sens, la patience, la courtoisie. Quand la police se rend chez quelqu'un pour l'interroger, cette personne offre le thé, dans de la jolie porcelaine. Oui, le thé, comme si c'était chose normale. Certes, nous sommes en Angleterre où le thé est sacré, mais tout de même ...
Je me suis sentie dans un autre monde, dans une autre époque, où même les criminels semblent (presque) sympathiques.
Le duo d'enquêteurs fonctionne très bien. La jeune policière, pleine d'enthousiasme et d'envie de faire ses preuves. le vieux coroner, un peu bourru mais plein de bon sens. Chacun apportant quelque chose à l'autre.
A force de chercher, d'interroger, de réfléchir, ils finiront forcément par démêler le vrai du faux. Tout cela très calmement, avec le flegme britannique en toile de fond.
J'ai aimé l'ambiance tranquille, la simplicité de l'action, l'amitié naissante entre la jeune fille talentueuse et le vieux monsieur décidé à suivre son intuition.
Un petit air d'Agatha Christie et d'Agatha Raisin.
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J'ai adooooré me plonger dans cette lecture. Un cosy mystery bien agréable qui se déroule dans la ville d'Oxford.
Les personnages sont atypiques et vraiment attachant que ce soit la jeune enquêtrice Trudy Loveday qui se bat pour montrer qu'elle a sa place dans la police ou le docteur Ryder qui après avoir pris une décision radicale doit faire face à quelques soucis...
Quant à l'enquête je l'ai trouvée très bien menée et je n'ai vraiment rien vu venir!
Une très belle découverte qui se prêtait bien à une lecture commune comme nous en faisons avec caro17 (nous découpons le livre en "épisodes" que nous devons lire un jour bien précis).

J'ai vraiment hâte de me plonger dans le tome 2!
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Hillary Greene, officier de police à Oxford, est dans la tourmente. Son ex-mari, également policier, a trempé dans une affaire louche de trafic d'animaux, grâce à laquelle il s'est fait un beau petit paquet d'argent... et attiré l'attention des services d'inspection de la police, qui cherchent à savoir si Hillary a participé aux affaires de Ronnie.
Aussi, quand une affaire apparemment assez simple se présente, les supérieurs d'Hillary décident de lui attribuer l'affaire : cela lui changera les idées et lui permettra de faire ses preuves face aux "Yorkie Bars" (surnom donné à la police des polices qui enquête sur l'affaire Ronnie Greene). Et puis, le corps de la victime a été retrouvé dans une écluse, et Hillary vit sur un bateau...
Seulement voilà, le travail policier n'est jamais simple, et cette mort suspecte va entraîner Hillary et ses co-équipiers dans une enquête longue et exigeante.
Hillary saura-t-elle faire face et assumer une enquête difficile alors que son emploi est menacé ?

Derrière le nom Faith Martin se cache une auteure anglaise dont le vrai nom est Jacquie Walton.
Née à Oxford, elle y a également fait ses études et y a longtemps travaillé comme secrétaire à Sommerville College avant de se mettre à l'écriture.
Elle vit toujours aujourd'hui dans l'Oxfordshire et connaît donc particulièrement bien la région dont elle parle dans ce polar.

La particularité des polars mettant en scène Hillary Greene est que leur titre original contient tous le mot narrow, afin de rappeler que l'héroïne de cette série vit sur un narrowboat, une sorte de péniche étroite adaptée aux écluses britanniques (d'où le titre original de ce premier volume, A Narrow Escape).

Dans ce premier tome de la série, on fait donc la connaissance d'Hillary et de ses collègues de la Thames Valley Police. On en apprend plus sur le mariage d'Hillary avec Ronnie Greene et sur la suite d'événements qui l'ont menée à vivre seule sur un bateau.

Parallèlement, on suit aussi l'enquête sur la mort suspecte de David Pitman, dit The Pits. Homme de main de Luke Fletcher, un baron de la drogue bien connu mais qui est toujours parvenu à passer entre les mailles du filet, The Pits possède lui-même un beau casier judiciaire. Et dès le début de son enquête, Hillary se demande si ce décès de Pitman dans une écluse est réellement lié à la drogue, ou si autre chose a mené l'homme à sa perte.

Sans être particulièrement haletant, le suspense est pourtant bien présent. On n'est pas vraiment dans un thriller, mais pas dans un cosy mystery non plus. En fait, ce polar rappelle un peu la série des enquêtes de l'inspecteur Morse, de Colin Dexter, à laquelle il est d'ailleurs fait allusion dans Murder on the Oxford Canal.

Quant à Hillary Greene, le personnage principal, elle est intéressante à suivre du fait de son parcours assez atypique. Diplômée de l'Université d'Oxford, elle semble pourtant extrêmement à l'aise dans son boulot d'officier de police, pour lequel elle se montre spécialement douée. Hillary possède un instinct sûr et a le "nez" pour reconnaître les bonnes pistes. Mais malheureusement pour elle, sa réputation est mise à mal par les combines très louches de son ex-mari. Et même si Hillary peut compter sur le soutien de sa hiérarchie et de ses collègues, qui n'apprécient pas spécialement que les Yorkie Bars viennent empiéter sur leur territoire, la jeune femme a fort à faire pour ne pas être soupçonnée d'avoir trempé dans les "affaires" de Ronnie.

Le récit alterne donc entre l'enquête policière et l'enquête sur Hillary Greene, et l'on suit successivement tous les personnages, de Phillip "Mel" Mallow à Janine, en passant par Tommy Lynch et par les Yorkie Bars eux-mêmes.

J'ai particulièrement apprécié ce premier volume et les personnages mis en scène, et je le conseillerais vivement à tous ceux qui apprécient les bons romans policiers.
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A voir la couverture, on pense tout de suite à Agatha Raisin ou Les détectives du Yorkshires. Un cosy mysteries basé sur les cellules grises et non sur l'accumulation d'hémoglobynes et de violence. Hercule Poirot des temps modernes. Bref, nous voici en 1960. Trudy Loveday, jeune stagiaire dans la police d'Oxford est cantoné aux tâches sulbarternes. Une femme dans la police... inimaginable. Et pourtant Trudy s'accroche. La voici convoquée dans le bureau de son supérieur. Elle y rencontre un curieux vieux monsieur : le Docteur Clement Ryder, ancien chirurgien de renon devenu coroner. Il a besoin d'un policier pour l'aider dans une enquête qui lui donne beaucoup de questionnement. Ni une ni deux, Rudy prend son rôle au sérieux, elle qui rêve de devenir enquêtrice. 
Ce couple improbable que tout oppose mais qui se retrouve dans la recherche de la vérité. L'écriture est simple mais efficace. Par rapport à Agatha Raisin, le récit se concentre sur l'enquête. Même si la retranscription de l'ambiance de cette époque est bonne, nous suivons  l'évolution de petites cellules grises de nos deux enquêteurs. Chacun avec son vécu, sa personnalité, sa sensibilité même son enquête pour découvrir la vérité. 
Sympathique lecture qui m'a permis de poursuivre avec le tome 2 avec plaisir et gourmandise. 

https://jelisquoi.blogspot.com/2020/06/le-corbeau-doxford-martin-faith.html?m=1
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Oxford, 1960. La police ne sait pas trop quoi faire de Trudy Loveday, jeune policière. C'est un métier d'homme et elle a vraiment du mal à trouver sa place dans ce milieu misogyne et conservateur. Même sa propre famille ne la comprend pas, pour elle, ça ne se fait pas.

Une affaire secoue la ville. Sir Marcus Deering, riche et influent industriel se met à recevoir des lettres de menaces qui s'enflamment de plus en plus et lui demandent de s'excuser pour une faute passé. Au début il ne les prend pas vraiment au sérieux, en fait il n'a aucune idée de la faute qu'on lui reproche, jusqu'à ce qu'on menace de tuer son fils...
Mais alors que la police protège sa famille, c'est en fait son fils illégitime qui fini assassiné le jour et à l'heure indiqué dans la lettre de menace.

C'est la qu'intervient le Dr Clement Ryder, médecin légiste et coroner d'Oxford, surnommé "le vieux vautour" par la police. le rôle du coroner dans une enquête précède celui de la police. Il est en effet la pour pour faire en quelque sorte une enquête préliminaire qui fini en jugement et qui déterminera si la police doit être appelé sur l'affaire ou pas (en gros déterminer si il y a crime, accident, suicide ...).

Ici, Ryder profite de cette affaire pour ressortir de ses cartons un ancien dossier sur lequel il n'était pas du tout satisfait et dont la victime avait fait parti. Pour avoir l'autorité de ré-interroger les témoins, il demande l'aide de la police.
Le chef de la police n'a pas envie de s'impliquer vraiment dans ce qu'ils considère comme une perte de temps, il décide donc de se débarrasser de deux problèmes en un en confiant la jeune Trudy à Ryder ...


Je n'ai vraiment pas du le temps passer dans ce roman. Je l'ai lu d'une traite et j'ai passé un excellent moment. Franchement c'est sans doute le livre estampillé "Cozy" que j'ai le plus apprécié depuis que je connais ce terme !

Déjà la différence avec les autres Cozy que j'ai eu l'occasion de lire avant, c'est le fait qu'on est vraiment dans une enquête policière officielle. Ici point de romance, de petite enquête de voisinage par une personne qui n'a rien d'officielle ou autres enquêteur amateur. Ici les témoins n'ont pas le choix de répondre ou pas, ils doivent se justifier et si ils mentent ça a bien plus de conséquence.

Les problèmes de Trudy avec la misogynie ambiante sont bien traités je pense. Elle n'est pas du tout la fille rebelle qui est devenu policière pour aller à l'encontre des moeurs, pas du tout. C'est vraiment sa vocation et elle aime son métier. Elle se bat pour trouver sa place.
Son arrivée auprès du Dr Ryder est le coup de pousse dont elle avait besoin. surtout que celui ci comprend bien vite qu'il a affaire à une personne motivée et intelligente. Il va exploiter ses qualités la ou elles auront le plus d'impact sur l'enquête. Leur relation de mentor et élève est vraiment agréable à suivre.
C'est vrai que c'est assez classique en policier mais ça fonctionne bien ici, rien à redire.

Au final si je devais trouver un petit défaut au livre ça serait la découverte de la vérité qui arrive de façon brutale et un peu trop rapide à mon gout. Limite c'est pas hasard que tout se termine "si vite" même si c'est vrai que nos deux enquêteurs étaient déjà très proche de la vérité à ce moment la.

Au final un petit roman qui a tenu toutes ses promesse en m'offrant un Cozy mystery de qualité et bien prenant avec des personnages très attachants.

17/20

Lien : https://delivreenlivres.blog..
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J'ai beau avoir la volonté de me freiner dans la lecture de séries pour ne pas me sentir dépassée et perdue, ma détermination disparaît quand il est question de cosy mystery… J'ai donc découvert cette fois-ci, la première enquête de Loveday et Ryder intitulée « Le Corbeau d'Oxford ».

L'histoire se dévoile en 1960, à Oxford où les lettres d'un corbeau font vivre un cauchemar à son destinataire. Il les délaisse avec le souhait de ne pas leur donner d'importance jusqu'au moment où le corbeau met ses menaces à exécution. Quelle intrigue n'est-ce pas ? Trudy Loveday en rêve mais être la seule femme du poste de police, qui plus est stagiaire, ne l'aide pas à participer à ce genre d'affaires. Elle est écartée en un rien de temps et se retrouve à aider ce « vieux vautour » de coroner, médecin légiste, sur un dossier classé. L'ambition de l'une et l'expérience de l'autre créent alors un couple hors du commun mais incroyablement efficace pour révéler les secrets bien cachés.

Loveday et Ryder ont des personnalités très différentes mais qui se conjuguent parfaitement. J'ai apprécié les rencontrer et compte bien les retrouver dans les tomes suivants. Ainsi, cette série de Faith Martin aux éditions Harper Collins est une très belle découverte !
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Je découvre cette saga qui se déroule en Angleterre dans les années 1960, et qui fait la part belle aux différences qu'ils subsistent encore entre les hommes et les femmes.
Ce 1er tome présente les personnages principaux qui sont attachant et l'on sent de bonnes ondes entres les 2 principaux protagonistes. L'enquête est bien menée et les décors sont bien dépeinds
Ce tome donne bien envie de découvrir la suite...
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Mensonges et vérités

Excellente surprise que ce polar délicieusement british qui nous plonge dans l'Angleterre du début des années 60.
Un riche industriel d'Oxford reçoit des lettres anonymes : au début, il ne s'en formalise pas, mais lorsqu'elles deviennent plus menaçantes, il s'inquiète, d'autant que le corbeau indique que si Sir Marcus Deering « ne se rachète pas », son fils en paiera les conséquences… de sa vie. Mais de quoi Sir Marcus devrait « se racheter » ? Bien sûr, il n'est pas arrivé là, au sommet de la réussite sociale, sans avoir commis ça et là quelques petites irrégularités, ni sans avoir –peut-être- négligé quelques personnes… Mais tout de même, « se racheter », le terme est fort et non, Sir Marcus ne voit pas ce qui pourrait motiver de telles menaces… Il prévient tout de même la police qui met immédiatement le fils en question sous surveillance, si bien que la journée fatidique se passe sans que le jeune Anthony ne soit en danger. Sir Marcus peut respirer, son fils est sain et sauf. Mais c'est un autre jeune homme qui est sauvagement assassiné à quelques encablures de la belle propriété des Deering, un jardinier, un gars sans histoire, et sans rapport avec Sir Marcus n'est-ce pas ?
Voici une intrigue à tiroirs parfaitement servie par un duo d'enquêteurs assez improbable mais finalement très sympathique.
Il y a tout d'abord la policière stagiaire Trudy Loveday, cantonnée par sa hiérarchie à des taches administratives ou à celles dont personne ne veut, comme par exemple traquer des satyres dans les parcs… Trudy est intelligente (et ambitieuse), elle peut en remontrer à la plupart de ses collègues masculins. Mais en 1960, pour une femme, faire carrière dans la police semble mission impossible. Elle va finalement bénéficier d'un vrai coup de chance : le Dr Clement Ryder, le coroner, s'aperçoit que le meurtre du jardinier pourrait avoir un rapport avec la mort accidentelle d'une jeune fille, une affaire classée, remontant à 5 ans. Il a besoin d'un policier pour l'aider dans les démarches qu'il souhaite faire car, si un coroner est un officier judiciaire disposant du pouvoir d'ouvrir une enquête, ordonner une autopsie ou encore convoquer un jury, il n'a pas celui d'interroger officiellement des témoins et a besoin d'un policier en uniforme… Et le chef Jennings a une idée de génie : il va assigner Trudy au « vieux vautour », faisant ainsi d'une pierre deux coups, se débarrasser de sa stagiaire encombrante et satisfaire le coroner qu'il vaut mieux ne pas trop contrarier ! Et contre toute attente, ces deux là, la jeune policière et le coroner réputé acerbe (il est surnommé le « vieux vautour ») vont s'entendre à merveille !
Au-delà de l'intrigue (réussie) et des personnages (attachants), c'est aussi la peinture sociale de l'Angleterre du début des années 60 qui m'a intéressée. La modernité consistait à avoir un poste de radio en bakélite crème, les femmes étaient, pour la plupart, au foyer pour s'occuper de leur ménage, mari et enfants, et lorsqu'elles avaient un emploi, elles devaient se contenter de taches subalternes. le roman pointe également du doigt les inégalités sociales de cette époque.
Je lirais les suivants, sans aucun doute.

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Je continue avec grand plaisir à découvrir des cosy mysteries et la série Loveday & Ryder est prometteuse !

J'ai beaucoup aimé ce duo atypique formé par Trudy Loveday (en réalité Gertrude), jeune femme de dix-neuf ans, une des rares femmes du commissariat et à qui incombe les tâches ingrates, son chef ne sachant quoi lui faire faire, et du docteur Ryder (alias le vieux vautour), vieil homme tâtillon est réfléchi, qui ne laisse absolument rien au hasard, médecin à la retraite et maintenant coroner.
La jeunesse et l'engouement de la première sont contre-balancés par l'expérience et l'analyse minutieuse de l'autre. Les deux semblent complémentaires et s'entendent à merveille !

J'ai beaucoup aimé ce duo, le côté protecteur du dr Ryder, les espoirs qu'il place en la jeune Trudy qui elle est admirative des reflexions et de l'assemblage du puzzle complexe par son aîné.

Hormis le duo qui est le gros point fort du roman, l'enquête est intéressante et bien menée. Nous nous acheminons petit à petit vers la solution. J'avais deviné le corbeau mais certains points concernant l'affaire Gisela m'avait échappés.

Je continuerai avec plaisir de lire cette nouvelle série !
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