c'est un bon livre beaucoup de suspense , de petite frayeur de temps a temps c'est comme un bon film .
moi j'ai adoré .
Fabrice
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«À travers le lichen vert-noir qui cachait la plus grande partie de l’écriteau, Jack put seulement distinguer les mots : «‘’À VOS RISQUES ET PÉRILS.’’»
«Aimer un peu», «aimer beaucoup», «aimer passionnément» et «aimer à la folie», voilà ce que je ressens. À ma grande surprise, ce livre est un coup de cœur. J’ai repoussé ce livre, je crois que seul le titre «démence» me terrifiait. Il y avait quelque chose, qui me rebutait. J’ai décidé de le reprendre, avec le support de mes amis, et c’est pour découvrir une histoire incroyable.
«Il émanait quelque chose de ce bâtiment, qui lui donnait l’impression d’être pris au piège. C’était probablement à cause des fenêtres, cette façon dont elles étaient toutes couvertes d’un grillage. C’était à cause des portes verrouillées, également. Il n’avait pas trouvé une seule pièce aux étages supérieurs dont la porte ne fût pas verrouillée.»
«Dément», «Diabolique», «Démoniaque», ce sont trois qualificatifs qui le représentent bien. Je rajoute ensuite «Intense», «Loufoque», «Extrême», ce sont trois mots qui définissent bien l’atmosphère qui règne dans le livre «Démence». Je crois que tant on ne l’a pas lu, on ne peut pas imaginer, on ne peut pas comprendre, ce qu’est vraiment «Démence»…
«Ses orbites étaient tellement noires… noires, comme la nuit, pas du tout de blanc des yeux, comme si l’intérieur de sa tête était vide. Pourtant c’était vivant, il n’y avait pas de doute là-dessus. Cela s’était dressé hors du sol, en béton de la même façon qu’un nageur émerge de la surface d’un lac. »
L’histoire :
On fait tout de suite la connaissance de Jack, c’est notre héros. Il aperçoit par hasard, l’énorme bâtisse et il tombe immédiatement sous le charme. «Cette maison… trésor… elle semble sortie d’un conte de fées. Tu te souviens de la Belle au bois dormant ? Le château entouré d’épines et d’un tas de trucs ? Il faut la voir pour y croire.» Il aime ce bâtiment tellement fort, qu’il veut devenir le propriétaire. Il décide un soir d’y amener Karen et son fils Andy. Pendant la visite, il arrive un événement inattendu, Andy est disparu et il est en danger. Jack est déstabilisé, et il cherche à tout prix à sauver son fils. Est-ce qu’il va y parvenir à temps ? «Glacé d’effroi, Jack tendit les mains et saisit les épaules moquettées de Randy. Tu ne devrais pas me toucher, Papa. On ne sait jamais ce qui peut arriver. »
Quand on ouvre «Démence», on se retrouve dans une ambiance terrifiante. C’est un peu comme si le destin invitait Jack à sa demeure. On n’y échappe pas. C’est un peu un conte à la Disney mais à la manière de Masterton. C’est tout à fait déjanté, irréaliste et illogique. Jack nous transporte avec lui dans sa bâtisse et c’est comme si on s’y voit. On vit à fond ses aventures. L’auteur Graham Masterton décrit tellement bien le lieu, que c'est presque réel et c’est ça qui est effrayant… C’est ce que Jack pense quand il dit : «J’ai une théorie… enfin, la moitié d’une théorie. Vous allez sans doute penser que je suis aussi timbré qu’eux dit Jack.»
«C’était beaucoup plus qu’une maison, beaucoup plus qu’une maison. C’était un labyrinthe mystique; construit sur l’un des sites les plus puissants de toute l’Amérique… Jack se sentait terrifié, comme il ne s’était jamais senti terrifié de toute sa vie.»
Lieu étrange :
On entend parfois des murmures, on sent parfois des odeurs et on écoute parfois de la musique comme : «La lavande est bleue, lala-lala, la lavande est verte. Ici je suis le roi, lala-lala. Tu seras la reine.» Il y a cette mélodie : «Une musique pour flûte. Une musique pour Flûte, que l’on joue en un long sifflement. Cela fait comme…» »
On distingue aussi un bruit inconnu qui vibre : «Ce fut à ce moment que Jack fut certain d’entendre ce bruit horriblement familier. Ce sssssshhhhhh – sssssshhhhh – lent et étouffé. Il se retourna vivement et essayant de déterminer d’où il provenait. Mais cela s’approchait. Un crissement sourd, étouffé et grave.»
On perçoit desfois des ombres qui semblent si réalistes.
Dans ce monde qu’est «démence», tout peut être trompeur, il faut se méfier de notre imagination, c’est ce que Jack subit sans arrêt. Il se demande toujours si c’est vrai ou si c’est lui qui s’imagine des choses.
«Je sais que cela défie toutes les lois de la physique et toutes les lois de la nature, vous savez, ce qu’on apprend à l’école, comme quoi deux objets matériels ne peuvent pas occuper le même espace au même moment. Pourtant dit Jack, je les ai vus. Je les ai réellement vus»
Personnages :
Au cours du roman, on se rend compte que Graham Masterton a une imagination infernale, les personnages dans le bâtiment sont tordus et enragés, on est dans un territoire complètement cinglé. Graham Masterton est vraiment le roi de l’imaginaire, de ce monde un peu fou, qui maltraite le lecteur. «Il y avait peut-être une fuite de gaz ou une particularité atmosphérique dans la maison qui provoquait de brèves et terrifiantes hallucinations.»
Ce que j’aime aussi dans ce roman, c’est que Jack sait bien s’entourer. Il trouve en Karen une amie, une complice mais il rencontre d’autres personnages qui l’aident pour sauver son fils. Il ne lâche pas et il va toujours de l’avant. Je souligne aussi trois personnages que j’aime bien : karen, Lester et Geoff…Ils se démarquent par leurs personnalités :)
«Dans la pénombre, Jack vit qu’une immense étoile à six branches avait été dessinée sur le mur à l’aide d’une substance marron foncé; une substance aussi foncée que du jus de mûre, ou du sang ou des excréments.»
Les Légendes :
Je constate que tout est bien pensé, même l’emplacement de la bâtisse. Graham Masterton ne laisse rien au hasard, son histoire est bien construite, tout a un sens pour lui. On parle bien sûr, des rituels, des symboles. Il nous transporte à l’époque «des Druides.» Il amène sa théorie sur la «Magie de la terre», il parle des «Marcheurs sous terre», qu’il aborde. On commence à comprendre où l’auteur veut nous amener. On apprend tout en lisant un livre d’horreur, je suis captivée par ses passages sur l'histoire et son savoir.
«Personne ne le sait, désolé. Les druides avaient un langage écrit, mais… eh bien… vous savez. C’est comme tant d’autres choses. Perdu dans la nuit des temps.»
Mes impressions :
Je suis un peu triste quand je vois, que Jack fait un voyage au «Québec», car ça me rappelle que je suis loin de mes amis. Je suis quand même flattée, que mon auteur fait un clin d’œil à ma belle province. Je veux aussi remercier mes amis ‘’Greg320i, Masa, Pied2chien, AlbertHenri, Walktapus’’ de m’avoir encouragé à lire ce livre.
C’est un UNIVERS inoubliable, c’est un livre qui te marque et je comprends l’engouement de mes amis. C’est un autre GRAND coup de cœur. C’est un livre où tu es saisi d’effroi et c’est ce sentiment d’horreur qui t’accompagne tout au long de ton aventure. Tu es toujours en haleine, tu veux toujours savoir ce qui va se passer. Est-ce que tu réagirais pareil, si ça t'arrivait ? Est-ce que tu aurais autant la trouille ? Comment est-ce que tu te débrouillerais ?
Je me suis régalée de cette lecture et je suis remuée par son écriture à la fois animée et déchaînée, avec des scènes sanglants et des moments émouvants. Je n’oublierai pas non plus cette citation de sitôt : «N’approchez pas, esprits impurs, sinon !»
Je souligne un personnage haut en couleur, qui fait tout autant horreur, qu’honneur : Quintus… Je me permets d'y faire un clin d'oeil mais je ne veux surtout pas le rencontrer.
Je crois que j’ai maintenant peur d’aller chez quelqu’un et de voir un heurtoir… Je frissonne aussi si j’entends un bruit au loin ou je tremble si une ombre passe. Est-ce que c’est cela être une vraie fane ? Pour ce qui est de la fin, c’est encore une finale spectaculaire de Masterton. Je suis sans voix. Je peux juste dire que parfois un rêve peut devenir notre pire cauchemar.
C’est à vos RISQUES ET PÉRILS si le livre «Démence» est entre vos mains…
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Cet auteur a révolutionné la crainte des bruits dans les murs. On n'est plus face à des Poltergeist ou des fantômes, mais bien à des marcheurs sous la terre. On craint autant d'être coincé dans les lignes-ley que d'être poursuivi par eux.
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J'ai adoré ce roman où l'on est plongé des premiers mots jusqu'aux derniers dans cette histoire surnaturelle.
Les descriptions sont tellement précises que le film se fait automatiquement en tête.
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