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sur 3481 notes
Suite à une épidémie qui a transformé les humains en vampires, Robert Neville est le dernier homme sur Terre. Chaque jour, il confectionne des pieux et répand de l'ail. Chaque nuit, il observe une horde de vampires devant sa maison, prête à le mordre. Depuis plusieurs année, ce rituel est le quotidien De Robert qui ne cesse de garder espoir en l'avenir malgré cette solitude imposée.

Ce roman est un classique de la littérature SF que je me devais de lire. Malheureusement, il ne m'a pas véritablement conquis. Peut-être que j'en attendais trop ? Tout d'abord, j'ai trouvé ce livre, d'environ 220 pages, bien trop court. Je suis toujours sceptique face aux livres qui font 200/300 pages car je crains que l'histoire manque de profondeur. C'est ce que j'ai ressenti pour ce roman. Il aurait fallu 200 autres pages pour laisser la possibilité d'approfondir l'histoire. J'ai l'impression que l'auteur est resté en surface, les événements sont précipités. de cela, découle le deuxième point qui m'a dérangé : le manque d'attachement au protagoniste. J'ai eu dû mal à entrer dans l'histoire, et donc, à m'attacher au personnage. Malgré tout, j'ai apprécié les 50 dernières pages ainsi que le thème du livre. C'est un roman extrêmement connu, qui a ravi de nombreux lecteurs. Si vous appréciez la science-fiction et les livres courts, « Je suis une légende » à de grandes chances de vous plaire !

Instagram: @encoreunthriller
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isbn:9782070418077
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Matheson est une légende . Auteur phare de ma jeunesse, empereur indiscuté de la nouvelle à chute, Roi de la SF mais plus encore du fantastique et de l etrange, ce n est pas aujourd'hui que je minorerai la dévotion que je lui vouai alors.
Il a beaucoup influencé Stéphane Roi ( traduire en anglais), mais autant ce dernier peut tomber dans la loghorrée autant Matheson était concis dans son style voir sec, voire brutal comme un twist final dans la dernière ligne de l histoire façon uppercut dans l estomac!
Ah les veinards qui n ont pas encore lu du Matheson...
Savez vous pourquoi ce livre s appelle je suis une legende ? si pas...lisez le!!!
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Nous somme loin du film.

Nous sommes à la rencontre d'un homme, Robert Neville, le seul (ou pas) à avoir survécu à une épidémie qui transforme tout être vivant en vampire.

La où tous, nous auriont pété les plombs, non ! Neville lui a persisté. Cet homme qui a tout perdu, continue malgré lui à se battre. La solitude le rend fou, mais l'homme tente malgré lui de se ressaisir.
Un animal, puis une femme, apparaitra dans sa vie sans but. Mais pour cette dernière, elle lui assurera une fin qu'il n'avait pas prévu.

Je lis ce livre 70 ans après sa parution. Et j'ai eu du mal à rester concentrée sur la narration. Parfois j'ai remarqué que je lisais en diagonal. C'est sûrement pour cela que je n'en tire pas une grande satisfaction. Pourtant, l'ecriture est fluide. Mais... Très honnêtement, je ne saurais dire ce qui m'a dérangé. Est-ce le fait de voir une telle différence avec le film ? Peut-être la fin, baclée selon moi, qui m'a laissé perplexe. J'imaginais tellement mieux, tellement plus.... Incroyable.
"Tout ça pour ça ?"

Enfin...
J'aurais tout de même terminé ce livre en deux jours. mais pour moi ce sera un aussitôt lu, aussitôt oublié.
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Richard Matheson est un des grands noms de la science-fiction de "l'âge d'or".. Il maitrise son sujet dans ses nouvelles et dans ses romans. Je suis une légende paru en 1954 ne déroge pas à la règle. Si vous souhaitez le lire, il faut absolument faire fi des versions cinématographiques, même si elles ont leur intérêt. Elles n'ont en commun que le titre et le nom du "héros". Autant dans les films, il est incarné par des acteurs au sommet de leur forme physique et sans aspérité - Charlton Heston n'avait pas encore mal tourné - , autant dans le roman Robert Neville est un personnage qui doit lutter avec ses démons: culpabilité - La femme de Robert Neville est morte de la maladie. N'ayant pu se résoudre à brûler son corps, comme le préconisaient les autorités, il l'a vue revenir sous forme d'un vampire et l'a tuée d'un coup de pieu. Il conserve religieusement son corps dans un cercueil, mais celui-ci finit par être volé - , alcoolisme, solitude, frustration sexuelle... Il incarne nullement les valeurs virilistes défendues par l'Amérique d'Eisenhower, bien au contraire.


Nous avons donc Robert Neville, seul survivant d'une pandémie qui a décimé la planète. Il doit lutter la nuit contre des vampires, ersatz d'une humanité disparue. Il s'est construit un quotidien émaillé de rasades d'alcool fort. Il a perdu sa famille ainsi que ses connaissances, dont certaines viennent le "hanter" chaque nuit. Ben Cortman, ancien collègue et voisin des Neville, assiège toutes les nuits la maison de Neville,


Matheson est un véritable conteur. Il décrit le quotidien d'un être esseulé qui recherche désespérément un moyen de remédier à la vague de vampirisme dont il est le seul immunisé. On suit les pérégrinations de Robert Neville dans les banlieues archétypales des villes étatsuniennes à la recherche de nourriture, dans les bibliothèques afin de se documenter scientifiquement. Il en devient un vrai spécialiste des vampires et des moyens de les détruire. Cela pourra paraître à certains vain. Mais le talent de l'auteur réside dans sa capacité à nous décrire les tourments d'un être rongé par la solitude. On peut comprendre sa satisfaction quand il rencontre enfin une "survivante", Ruth. Cette dernière apparaît par bien des traits plus humaine que Robert Neville.; à l'inverse de Ruth au demeurant. Donc ne taxer pas Matheson de sexisme s'il vous plait. On ne peut qu'être satisfait du final car ce dernier n'a plus sa place dans le "Nouveau monde". Il est devenu lui-même une légende.






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J'ai vraiment beaucoup aimé cette manière terrifiante de traiter le vampire : ce n'est pas qu'un monstre qui débarque de n'importe où, c'est ton voisin, quelqu'un que tu connaissais avant et qui a changé ... La peur n'est pas la même, le malaise grandit d'un cran ...

Et puis il y a la vie que le personnage mène, complètement morne et monotone. En lisant ça une semaine où j'ai l'impression d'enchaîner métro, boulot, dodo, ça a pris une plus grande profondeur et m'a donné envie de voir les choses autrement ! Vite, on rebooste le quotidien et on ne fait pas que "survivre" dans ce monde de brutes ! ;) ...

Dans tous les cas, le livre peut plaire aussi à ceux qui redoutent la sf, le débat va bien au-delà de ce qu'on imagine philosophiquement parlant et le traitement "scientifique" apporte également beaucoup ...
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Si vous avez vu le film avant de lire ce livre vous allez être déçu. C'est mon cas en terminant ce roman avec lequel je n'ai pas réussi à m'imprégner. Je n'accroche pas avec ce personnage, ses compétences en biologie, son lien avec Ruth, qui deviennent extrêmement forts d'un seul coup, ça n'a pas de sens.
La fin est un grand point d'interrogation, pas de réelle explication sur ce peuple... bref je ne recommande pas cette lecture
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J'avais rédigé toute une critique mais suite à une coupure de courant (ou à une attaque de vampires?) tout a été perdu.

Bon c'est pas bien grave, je n'ai pas du tout aimé ce livre, du moins 99% du livre. Je ne sais pas s'il est trop "de son époque" (il date de 1954) ou si Matheson est juste hyper misogyne, mais la lecture m'a été très pénible, avec ce personnage totalement stupide dans son comportement viriliste (il cogne dans les murs, brise ses verres contre d'autres murs ou carrément dans ses mains, il considère que ne pas avoir de compagne justifie ses pulsions de violeur, bref, un voisin charmant, et ça sans pouvoir souffler, du début à la fin !) qui paradoxalement réussit à théoriser une explication au vampirisme massif et soudain de toute la population - sauf lui. On ne croit pas une minute que le cerveau d'un tel abruti soit capable d'avoir une réflexion scientifique aussi poussée.

Au final, qu'est-ce qui le protège de la contagion ? Sans doute pas son esprit, aussi tordu que celui des vampires-morts. On aura une vague explication sortie des fesses, vers la fin, alors que jamais auparavant le personnage, aux prises avec ses réflexions, n'en avait parlé.

D'ailleurs, presque tout l'intérêt du livre se passe dans le chapitre 17, quand Robert livre des explications sur ce qu'il se passe, d'après ses éminentes recherches scientifiques. On a là une théorie scientifique sur le vampirisme qui a vraiment l'air de tenir debout, et je ne veux pas divulgâcher donc je ne peux absolument rien dire mais le dénouement, totalement inexploité, mériterait un vrai roman à lui tout seul (à la place de celui-ci !)

Avec sa brutalité et son sexisme permanent, Robert Neville, le quasi unique personnage de ce roman, a juste l'air bête tout le long, et ce n'est pas voulu par l'auteur : il m'a fait penser à certains personnages de Stephen King, sauf qu'il est évident que King ne cautionne pas, ne célèbre pas, le comportement de ces personnages là. Peut-être qu'en 1954 il était extrêmement bien vu d'être testostéroné à mort, mais là c'était trop pour moi.

2 étoiles pour les quelques pages vraiment bien fichues.
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Questionnement sur l'humanité !

Comme beaucoup j'ai vu le film avec Will Smith, que j'avais bien aimé et que j'ai toujours plaisir à revoir, j'avais donc le scénario du film en tête.

J'avais peur que ce soit un copié collé du film (bien que l'inverse serait plus juste, puisque le roman est paru en 1954) comme à chaque fois que je visionne l'adaptation cinématographique avant de lire le roman ! Et bien pas du tout.

Je n'ai vu qu'après l'avoir lu, que le livre avait été sorti en 54. Inculte que je suis, et j'en ai été étonnée. Il aurait très bien pu être récent, en tout cas je trouve qu'il est dans la veine de ce que l'on peut lire ou voir à notre époque.
L'écriture est fluide, l'histoire est prenante, et bien construite. le personnage de Robert Neville est très intéressant, et cela amène a la question de "Que ferais je à sa place ?" Si demain une épidémie décime la population ou que celle ci se trouve être infecté par un virus ou un autre et que vous vous retrouvez seul(e) survivant, quels choix s'offrent à vous ? Que faites vous ?

Là où le film laisse des questions en suspend, le livre est clair et précis. Robert Neville est une légende, à vous de découvrir pourquoi !




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Je suis une légende, lu après avoir vu le film, se classe vraiment parmi ces oeuvres où le livre surpasse le film. J'ai été agréablement surpris car le film ne traite pas réellement du sujet principal. La fin du livre explique véritablement le titre 'Je suis une légende', et la morale, totalement absente dans le film, est clairement présente. C'est ce que je n'ai pas compris. le roman est vraiment excellent et mérite d'être lu, en faisant abstraction du film avec Will Smith. de plus, il est assez court et se lit rapidement, donc je pense que revisiter cette histoire ne serait pas une perte de temps, car elle est vraiment différente.
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