Philippe Mathy
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181 pages
L'herbe qui tremble, octobre 2013 (02/08/2011)
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1 notes
L'herbe qui tremble, octobre 2013 (02/08/2011)
Résumé :
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Suite à deux résidences d'écriture effectuées à Rome en
1999 et en 2002, Philippe Mathy transcrit des « impressions »
ressenties lors de ses déambulations dans la ville éternelle.
Tout dans cet ouvrage – les rencontres, les sculptures, les
pierres, les insectes, les toiles appréciées, les lectures, les joies
inattendues ‒ apporte de l'eau au moulin aux propos
nous invitant à chaque instant à se diriger avec une foi
certaine vers la clarté du mystère qui nous entoure.
Dans ce livre, le poète interroge ainsi le mystère de
l'existence, nous faisant oublier les forces hostiles.
Il met sa poésie, ses mots au service au service de l'inexprimable.
Livre nous laissant entrevoir l'Émotion Authentique du quotidien.
1999 et en 2002, Philippe Mathy transcrit des « impressions »
ressenties lors de ses déambulations dans la ville éternelle.
Tout dans cet ouvrage – les rencontres, les sculptures, les
pierres, les insectes, les toiles appréciées, les lectures, les joies
inattendues ‒ apporte de l'eau au moulin aux propos
nous invitant à chaque instant à se diriger avec une foi
certaine vers la clarté du mystère qui nous entoure.
Dans ce livre, le poète interroge ainsi le mystère de
l'existence, nous faisant oublier les forces hostiles.
Il met sa poésie, ses mots au service au service de l'inexprimable.
Livre nous laissant entrevoir l'Émotion Authentique du quotidien.
Citations et extraits (4)
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Le sable et l'olivier
XIII
De grosses fourmis bleu pâle, perdues là parmi le
sable et quelques pousses rares… Émerveillé, je les
contemplai longtemps. En regagnant la voiture, je pris
garde de ne point en écraser une seule, tant ce signe de
vie m'émerveillait.
Des petites fourmis rouges ou noires, combien en
ai-je piétiné sans même y prêter attention, chez moi,
dans les bois de Saint-Denis ?
p.28
XIII
De grosses fourmis bleu pâle, perdues là parmi le
sable et quelques pousses rares… Émerveillé, je les
contemplai longtemps. En regagnant la voiture, je pris
garde de ne point en écraser une seule, tant ce signe de
vie m'émerveillait.
Des petites fourmis rouges ou noires, combien en
ai-je piétiné sans même y prêter attention, chez moi,
dans les bois de Saint-Denis ?
p.28
Barque à Rome//Cahier 1999
jeudi 15 juillet
Qu'il aille, vienne, accompagne l'ombre à peine
dessinée de la colline, ce refus de clarté dans le cœur
de midi qui craquelle le sol et nos yeux tournés vers un
ciel trop limpide.
p.87
jeudi 15 juillet
Qu'il aille, vienne, accompagne l'ombre à peine
dessinée de la colline, ce refus de clarté dans le cœur
de midi qui craquelle le sol et nos yeux tournés vers un
ciel trop limpide.
p.87
Barque à Rome//Cahier 1999
mercredi 14 juillet
Un couple de papillons immaculés batifole dans le
jardin, se rejoint, s'écarte, se rejoint encore. À peine un
instant, ils se posent sur une fleur du laurier blanc. Elle
tombe, rebondit sur une branche, batifole vers le sol.
Moment magique : on aurait cru qu'ils donnaient nais-
sance à son troisième. Regardant le couple s'éloigner, je
demeure moi aussi sur le sol, incapable de voler.
p.85
mercredi 14 juillet
Un couple de papillons immaculés batifole dans le
jardin, se rejoint, s'écarte, se rejoint encore. À peine un
instant, ils se posent sur une fleur du laurier blanc. Elle
tombe, rebondit sur une branche, batifole vers le sol.
Moment magique : on aurait cru qu'ils donnaient nais-
sance à son troisième. Regardant le couple s'éloigner, je
demeure moi aussi sur le sol, incapable de voler.
p.85
Barque à Rome//Cahier 1999
mercredi 14 juillet
La lumière s'effondre mais le soir est absent. Sans
doute fait-il trop chaud pour qu'il vienne. L'obscurité
s'affirme sans même attendre qu'il arrive. Je l'attendais
pourtant le soir, espérant embrasser jusqu'à l'ivresse
son haleine fraîche à la fenêtre.
p.85
mercredi 14 juillet
La lumière s'effondre mais le soir est absent. Sans
doute fait-il trop chaud pour qu'il vienne. L'obscurité
s'affirme sans même attendre qu'il arrive. Je l'attendais
pourtant le soir, espérant embrasser jusqu'à l'ivresse
son haleine fraîche à la fenêtre.
p.85
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