Le petit Yuma continue à nous raconter des contes, cela concerne autant des enfants que des adultes. Ils ont un côté glaçant, d'autant plus servis par le graphisme. C'est reparti pour 10 nouveaux contes, jamais nous ne savons vraiment comment cela va tourner. En même temps, nous continuons à suivre des petits moments tranches de vie de Yuma qui sont eux même angoissant par moment, là aussi nous ne savons jamais ce qui va être lâché tant physiquement que verbalement.
Les histoires sont très courtes, d'un coup elles sont finies souvent. Si toutes ont quelque chose, votre degré de frayeur peut totalement varier selon les histoires, il y aura aussi sans doute une dimension personnelle qui s'ajoute. En tout cas, les frissons nous envahissent.
Sans trop en dire, mais juste propager un peu d'angoisse et en savoir plus sur les "contes mortels". C'est une horloge qui faisait bien du bruit, mais ne pas être à l'heure peut coûter cher. C'est un magasin de bonbons qui ferme, c'est annoncé suite à des problèmes de santé mais ce n'est pas tout. C'est une famille bien sous tous rapport, l'amour d'un foyer, mais qu'en apparence. C'est cette fille à l'école dans la classe qui dit inlassablement bonjour à tous les élèves chaque matin, mais jamais personne ne lui répond, et même morte elle continue. C'est le miroir, oui notre reflet, que pense cet autre de nous ? C'est un couple qui s'est perdu, et la femme cherche un nouvel homme sur appli de rencontre avant de quitter son actuel. C'est une femme qui met son enfant avec les ordures, c'est sa place à ce sale gosse, c'est ce qu'elle dit. C'est le travail, un chewing-gum pour revivre des souvenirs mais il y a une contrepartie qui pourrait être intéressante ou pas. C'est Hasshakuma qui traîne à l'école, un monstre qui ressemble à une femme gigantesque que seuls les élèves semblent voir. C'est des mots qui font de plus en plus peur sur une porte, une histoire de stalking.
Il y a des moments particulièrement angoissant, des visages, des situations, certaines révélations, il y a ces peurs dont on se sert et ça fonctionne bien. Par exemple, quelqu'un a proximité de nous indiqué par le téléphone.
Le tout c'est la folie des gens, de la société, des peurs primales (être seul(e), abandonné(e), trahi(e) ...). C'est aussi l'impuissance enfantine face aux adultes.
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