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Act-age tome 2 sur 5
EAN : 9791032706138
Editions Ki-oon (02/04/2020)
4.2/5   20 notes
Résumé :
Des dizaines de milliers de candidats pour une poignée d'élus... L'agence Stars est connue pour la sévérité de sa sélection, mais aussi pour son aptitude à dénicher les étoiles du cinéma de demain. Derrière les paillettes et la lumière des projecteurs se joue une lutte féroce pour la survie... C'est dans ce climat ultra-compétitif que la jeune Kei tente sa chance, poussée par la nécessité de trouver un gagne-pain pour nourrir ses frères et sœurs.
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
* Cette critique concerne les deux premiers tomes *

Dès le premier tome, plusieurs choses m'ont frappé dans ce manga. Tout d'abord, il est vraiment très drôle. le personnage de Kuroyama, le réalisateur, est vraiment original et frais, et ses interactions avec Kei ainsi que ses frères et soeurs sont l'occasion de petits moments comiques très réussis et parfaitement dosés. Mais cet humour ne fait que mettre en valeur le sérieux du traitement de la thématique principale du récit : le métier d'acteur.

Le premier chapitre nous explique que Kei a appris intuitivement à jouer selon la méthode de Stanislavski, qu'on appelle aussi communément la « méthode de l'actor studio ». On en profite par la suite pour convoquer les noms d'acteurs tels que Al Pacino ou Heath Ledger (mort à 27 ans d'un suicide médicamenteux par ailleurs, j'y reviendrai) pour que l'on se représente un peu mieux cette méthode d'acting qui consiste à puiser dans l'expérience personnelle pour se projeter totalement dans la peau du personnage. Les exemples au cinéma d'acteurs rompus à cette méthode sont nombreux, un des plus connus étant Daniel Day Lewis, véritable vivier d'anecdotes croustillantes, comme par exemple le fait qu'il ait passé plusieurs mois à vivre en forêt pour se préparer à son rôle dans le Dernier des Mohicans. Ainsi d'emblée le ton est donné : on va apprendre des choses vraiment authentiques dans ce récit, tout en restant accessible et ludique.

Et c'est déjà un des gros points forts du titre : on voit les coulisses du monde du cinéma, on en apprend (ou on voit des choses qu'on connaît déjà si on se passionne pour le milieu, traitées avec soin), et les différentes facettes du milieu et du métier sont utilisés comme pivots dramatiques qui s'ancrent tout à fait dans les codes du shonen. Par exemple, si j'ai parlé du cas de Heath Ledger qui est mort prématurément, c'est parce que les problèmes psychologiques que peuvent avoir certains acteurs du fait de leur métier, leur mode de vie et tout ce qui entoure ce milieu sont un élément évoqué afin de mettre en garde Kei contre ce qui pourrait lui arriver.

Car s'il y a bien un élément qui intrigue et séduit dès le premier tome, c'est Kei. Les épreuves qu'elle a déjà vécu alors qu'elle n'est qu'adolescente l'ont marquée et nourrissent sa façon de jouer, lui donnant davantage d'authenticité, mais en contrepartie elle ne semble pas capable de réellement se conformer aux directives. Elle se projette dans son personnage et adopte le comportement qu'elle adopterait naturellement dans la situation donnée, dérivant par rapport à ce que dit le script. Un réalisateur lui fait d'ailleurs la remarque qu'elle doit se conformer au scénario, ne laissant pas de place à l'improvisation. Ainsi, si elle a un don naturel pour jouer, elle a également des lacunes évidentes et il y a fort à parier qu'un des enjeux de la série sera de les combler. Kuroyama la voit d'ailleurs comme un diamant brut qu'il doit polir pour la rendre la plus éclatante possible.

Et si le premier tome nous présente parfaitement Kei afin que l'on connaisse d'emblée ses forces et lacunes, le second sera l'occasion, au détour d'un tournage de film, de la confronter aux autres acteurs et de voir en quoi les rivalités ou au contraires les liens qu'ils tissent entre eux peuvent avoir de l'importance sur les plateaux. On voit aussi comment le talent de la jeune fille peut être compliqué à gérer, tant elle se projette dans son personnage.

C'est également l'occasion de rencontrer un autre personnage important, une véritable petite star surnommée « L'Ange » : Chiyoko Momoshiro. C'est très intéressant de mettre en opposition les deux actrices par leur façon très différentes d'appréhender leur métier. Alors que Kei s'investit entièrement au point de devenir son personnage, Chiyoko est dans une forme de contrôle et de précision qui fait également des merveilles. Et bien évidemment, tout ce tournage est l'occasion de montrer tout ce à quoi un acteur doit être attentif dans le cadre de sa prestation, que ce soit le placement par rapport aux caméras, les entrées et sortie de champ, etc… Mais aussi de montrer que les stars jouent un rôle et sont également dans une forme de mise en scène de leur personne également en dehors des plateaux. Encore une fois, le monde du cinéma et les contraintes des tournages sont décrites avec un soin qui fait plaisir.

Ainsi, nous nous retrouvons face à deux premiers tomes parfaitement maîtrisés, dont le cadre original se mélange parfaitement avec des codes narratifs classiques du shonen, pour lui conférer une vraie identité. Et, petit détail qui veut tout dire pour moi : une fois ces deux volumes terminés, j'avais de goût de trop peu que l'on a lorsque l'on est emballé par un titre et qu'on en voudrait plus tout de suite ! de ce fait, je pense que le titre n'aura aucun mal à se démarquer par rapport à la concurrence, et je pense vraiment qu'en maintenant le niveau qualitativement parlant, Act Age trouvera facilement écho auprès d'un large public.

En résumé, Act Age fait partie des très grosses sorties manga de 2020 et montre déjà avec ces deux premiers tomes que le potentiel est là. Entre son personnage principal fascinant et attachant, le soin avec lequel l'univers du cinéma est décrit et son esthétique directement reconnaissable tout en étant très soignée, les arguments ne manquent pas pour faire de cette série un titre de premier plan. Nous en reparlerons à la sortie des prochains tomes, mais il y a fort à parier que le titre finisse dans de nombreux tops de 2020, dont le mien !
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Une sortie simultanée de cet exaltant shonen autour de l'acting... Il n'en fallait pas plus pour que les éditions ki-oon pose des bases suffisamment solide pour lancer cette édition française d'Act-age.

Si le premier opus nous présente avant tout cet univers de Comédie nekketsuesque avec en tête une héroïne atypique et passionnée (légèrement barrée) , le second tome nous plonge dans une ambiance beaucoup plus prononcée sur le tournage même d'un film d'horreur. On commence à sentir la structure narrative du manga qui va se dérouler tel un véritable parcours initiatique du guerrier avec son lot d'épreuves et d'adversaires. Ce second tome présente en quelque sorte le premier gros challenge pour Kei, notre future étoile , puisque la jeune actrice alors très possédée par ses quelques petits rôles précédentes va devoir se contenir et confronter son "jeu" en équipe ou face à des actrices et acteurs déjà confirmés. Parmi eux , l'actrice vedette Chiyoko Momoshiro surnommée " L'ange de chez Stars", un talent impalpable qui a le don du recul.

Tatsuya MATSUKI et Shiro USAZAKI réusissent un joli coup avec ce second opus qui nous présente quelques nouveaux personnages tout en nuançant le talent de Kei. Telle une guerrière ayant du mal à contrôler son immense pouvoir, la jeune actrice devra faire preuve de recul et contenir son incarnation totale dans ses rôles. Pour cela, le scénario donne davantage la parole aux membres du casting avec qui Kei devra travailler en équipe. L'occasion pour les auteurs de présenter les personnages secondaires du titre, quelques jeunes acteurs en devenir qui semblent posséder chacun leurs méthodes. Personnellement, j'espère par la suite que le scénario ne va pas se centrer uniquement sur Kei mais aussi sur les persos secondaires et leur propre méthodes histoire de diversifier un peu le jeu. En tout cas , ce troisième opus s'achève sur une "confrontation" de taille avec la mystérieuse Chiyoko.

Encore une fois, on peut noter la force expressive du dessin de Shiro USAZAKI qui l'emploie à bon escient dans des plans fixes et percutants durant l'interprétation des acteurs. C'est un réel plaisir de voir ce dessin à double-emploi : celui qui se retrouve derrière la caméra et l'autre devant. J'aurais juste aimé dans ce tome un peu plus d'atmosphère horrifique vu que c'est un tournage pour un film d'horreur. Act-age est sympa dans l'ensemble mais il manque peut-être d'une petite touche d'immersion, d'un petit grain de folie esthétique propre à certains manga qui aborde des domaines autre que le combat ou la violence, par exemple comme on peut le voir pour les mangas sur la bouffe. Act-age est un shonen passionant mais qui manque peut-être d'un peu de passion.
Mais n'allons pas nous en plaindre car dans l'ensemble ce second opus capte facilement notre attention et marque le véritable début de la quête de Kei. C'est parti.

Un second tome qui présente la première véritable "épreuve" de Kei tout en introduisant de nouveaux personnages. Ce second opus peut aussi être considéré comme le début de la quête nekketsuesque de Kei en la confrontant ou en l'associant avec le reste du casting sur le tournage d'un film d'horreur.

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Un grand merci à KiOon pour cette lecture qui a été un coup de coeur, surtout par la présence du personnage de Kei, à laquelle je me suis attachée. Une pépite. C’est très prometteur.

Kei fait la couverture du tome 1. Une jeune femme qui n’a pas vraiment eu de chance dans la vie, et qui est là pour sa famille. Mais curieusement sa famille lui dit sois actrice, sinon tu vas avoir des problèmes. Kei est le personnage qui va élever Act-age à un autre niveau, qui va porter l’histoire. Elle est authentique, et elle vit les choses intensément. Elle utilise tout d’abord une technique qui va utiliser son expérience personnelle pour jouer. Mais que va-t-elle faire quand elle n’a pas vécu ce qu’elle doit jouer ? Elle réagit de manière vive et naturelle. En gros, elle vit le personnage, mais attention comme le dit un autre personnage, cela peut être à double tranchant. Elle pourrait en devenir folle.

Au cours de ces deux tomes, elle va déjà évoluer, tester ses capacités.
Le réalisateur Sumiji la prend sous son aile. Il y a des scènes explosives entre ces deux personnages, qui feront rire aux éclats le lecteur.
Kei peut plaire autant que déplaire, mais elle a tout pour devenir une grande actrice, quelqu’un qui marquera les esprits.

Chiyoko fait la couverture du tome 2. Elle est surnommée l’ange. Elle est celle à qui tout réussit, appartient à l’agence Stars qui forme des acteurs à succès. Mais elle dérange aussi par son côté elle veut plaire au spectateur. Finalement, qu’est-ce qui est vrai ? Il n’y a plus d’authenticité chez elle.

Nous allons bien sûr rencontré différents personnages du milieu, mais également d’autres acteurs. Ils vont se confronter et s’aider à grandir. Une longue route semée d’embûches attend Kei.
Les castings sont affolants. Il y a tellement de gens qui tentent pour si peu d’élus au final.
Une opportunité ne tient pas à grand chose, et comme toujours il faut déjà au moins quelqu’un qui va croire en nous.

Dans le tome 2, à un moment donné, ils auditionnent y compris Kei pour un film qui adapte un manga de survival game. Autant dire que ce n’est pas facile.
De plus, ils sont avec des acteurs de l’agence Stars, et sont moins considérés que ceux-ci.

Le graphisme est agréable, il va avec son genre aussi. Les détails et le soin apportés font plaisir, au début du tome 2 on reprend les personnages, on a un résumé. Le long des tomes, on a de temps en temps entre les chapitres des fiches personnages avec plusieurs questions y compris une sur les films, voire des croquis humoristiques.

Kei est le personnage par son côté entier et ses réactions décalées qui m’a fait passer le manga en coup de coeur. Il y a une réelle réflexion sur le métier d’acteur, les sentiments qu’on y met, l’influence du talent, du hasard. Le fait d’utiliser sa vie personnelle, le fait d’arriver à ressortir des émotions quand on a jamais vécu un événement, etc.

C’est très prenant et prometteur. Il a tout pour devenir un grand.

J’aime aussi le soin apporté sur la jaquette, le bout de pellicule, mais aussi dans l’histoire, avec des effets de style et le dessin. L’histoire montre aux lecteurs les moments où ils sont dans leur rôle, et la réalité. Déjà, pour toute personne qui s’intéresse au cinéma, au métier d’acteur, c’est vraiment intéressant.

Je me suis pris le temps de le lire, de le déguster, c’était dense, il y avait de quoi faire, et j’ai noté pas mal de citations qui ferons l’objet d’un autre article. Mais en gros ça était « aussi vite reçu, aussi vite lu ».
Par contre, j’ai un énorme problème, la fin du tome 2 est vraiment dure, elle donne trop envie de lire la suite.
J’ai également vu que le manga était prévu avec une sortie régulière, tous les deux trois mois, ça va vraiment être bien pour le suivre.

Ca change totalement comme shonen, et il est clair qu’on va y retrouver la force, le courage, le dépassement de soi, etc.

C’est quelque chose de particulier de jouer des rôles, de s’installer dans des personnages. Plusieurs vies en une vie. Ils se confrontent en même temps aux autres mais également à eux-mêmes. Ils doivent faire passer les émotions au spectateur. En tout cas mission réussie pour le manga qui lui les fait passer.
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Ne voulant pas rester sur un échec et le tome 2 étant disponible, j'ai donné une autre chance au titre de me convaincre, malheureusement ce deuxième tome ne l'a pas plus fait, j'ai peut-être même encore moins aimé.

On se retrouve ici avec de nombreux chapitres forts courts pour nous faire découvrir artificiellement, à mon goût, l'enfer des castings où comme par hasard la gentille héroïne va quand même se trouver un groupe d'amis. On se retrouve malheureusement avec un schéma qui se répète trop : une héroïne assez simple et peu développée pour le moment, qui utilise ses expériences de vie et ses visionnages pour se transformer en tout personnage qu'elle croise ou droit jouer. Et on peut multiplier ça par autant de rôle qu'elle rencontre... Heureusement, elle commence également à se rendre compte de sa différence avec les avantages et inconvénients que ça occasionne. Mais pour le narrateur/spectateur, on est trop dans l'analyse et le décryptage texto de ce que fait Kei, ce qui empêche le lecteur de vivre l'instant et de faire sa propre lecture. Quand on y regarde, ça influence même notre lecture de l'héroïne, Kei, qui se retrouve bien trop souvent un peu trop rigide/figée quand elle est en train de genre, en mode "arrêt sur image". du coup, impossible pour moi encore une fois d'adhérer au manga, alors que j'aurais vraiment voulu.

C'est encore une fois dommage parce que c'était intéressant dans ce tome de voir son monde s'élargir enfin grâce aux rencontres d'autres acteurs, réalisateurs et surtout de sa grande rivale. J'aurais bien comparé celle-ci à celle de l'héroïne de Glass no Kamen dont on sent encore que les auteurs s'inspire mais elle est bien fade en comparaison... Je trouve la rivale de Kei très fade et clichée pour le moment. Je n'aime pas son petit air arrogant, supérieur, ça sent le personnage creux et stéréotypé à fond pour correspondre à un certain standard. J'espère juste me tromper pour les lecteurs de la suite sinon vous allez vite vous ennuyer. En tout cas, elle est à fond dans le surjeux et manque totalement de crédibilité pour le moment. En comparaison, l'héroïne qui continue son entrainement est plus intéressante car au moins, on la voit progresser au fil de ses rencontres, telle une éponge.

L'intrigue du tome n'était pas mal, elle. On est complètement immergé dans le casting que passe Kei et le film qui se tourne, au point d'oublier un peu les autres personnages croisés dans le tome 1 (sa famille et le réal qui l'a repérée.). Mais c'est sympa car ça nous montre encore une fois les rouages du métier avec sa cruauté, ses manipulations par certains, ses coups bas. On commence à aborder les difficultés du milieu, c'est encore un peu superficiel mais au moins ça commence à venir. En plus, il y a toujours un bon sens du rythme dans l'ensemble et les auteurs savent couper au moment où les enjeux sont les plus importants pour nous donner envie de lire la suite.

Cependant, sauf surprise je ne ferai pas partie des lecteurs de la suite. Je n'ai pas trouvé assez de qualité à la série pour me donner envie de poursuivre. Elle ne propose pas ce que je recherche. Si j'ai envie de me prendre une claque en découvrant l'ascension d'une grande actrice, je préfère relire Glass no Kamen (toujours en cours au Japon et inédit dans nos librairies) ou Kasane (terminé chez nous), qui propose un travail plus soigné et intense sur leurs personnages. Désolée pour les amateurs du titre... Je n'aurais rien lu avant, j'aurais peut-être un autre avis ^^!
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Le cinéma et le jeu d'acteur sont au coeur de cette série et la cinéphile en moi n'a pu qu'apprécier l'atmosphère qui y régnait. J'ai trouvé bien sympathique les fiches sur les personnages que l'on retrouve à la fin de chaque chapitre, surtout la partie qui présente leurs films préférés.

Après un premier tome assez introducteur, le second tome m'a donné envie de poursuivre cette série qui s'annonce prometteuse. Kei est une héroïne attachante et que l'on a envie de voir évoluer. Il a été intéressant de découvrir l'envers du décor du cinéma et son côté compétitif. Certains personnages secondaires sortent du lot qu'ils soient des amis de Kei ou encore les antagonistes de cette histoire. Dépassement et maîtrise de soi sont au rendez-vous dans un métier où il est nécessaire d'avoir la capacité de changer de visage à la demande. J'ai beaucoup aimé découvrir Act-age et son univers.
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
La plupart des comédiens font appel à leur cerveau pour interpréter un rôle. Ils se demandent ce qu’ils recherchent à travers la comédie, se posent des questions sur leur jeu mais pas toi ! Tu ne sais jouer qu’avec tes tripes, en suivant ton instinct ! Tu as un don pour ça et je te l’envie mais réalisme ne doit pas rimer avec excès car tu n’es pas seule sur un plateau de tournage !
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Je suis sûre que Kei part du principe que jouer c’est rendre un mensonge réaliste mais c’est une erreur. La réalité est laide, c’est le mensonge qui l’embellit ! Tout l’art dramatique n’est que le produit de ce constat !
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Tous ses actes sont calculés pour la réussite de l’œuvre et, par extension, la satisfaction du public. Elle s’est changée en véritable objet commercial alors qu’elle n’est encore qu’une gamine.
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Ce n’est pas vraiment réfléchi, c’est plutôt mon corps qui agit instinctivement mais comme ça crée plein de problèmes, j’essaie d’imaginer comment j’apparais à la travers la caméra !
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La rage, la faiblesse, l’avidité sont autant d’expériences qui viendront enrichir ton interprétation. Ces sentiments feront de toi une comédienne !
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