Jim, le gentleman

Angleterre, 1807 : Maggie, 16 ans, fille d'un riche propriétaire terrien, est l'amie d'enfance de Nicholas, le fils bâtard d'une domestique. Au fil des ans, les deux se sont rapprochés, elle lui a appris et à lire et à écrire, et ils commencent à flirter. Mais Fred, fils et héritier du baronnet voisin, jaloux, accuse Nicholas de vol et celui-ci, simple domestique dont la parole n'a aucune valeur, est obligé de s'enfuir. Il demande à Maggie de l'attendre et lui promet de revenir.

Dix ans après : Maggie se remet difficilement d'une grippe sévère qui l'a laissée affaiblie. Lors de son entrée dans le monde, elle a toujours rejeté ses nombreux prétendants, y compris Fred. Mais son père est mort et a désigné Fred comme tuteur. Dans son testament, il indique que Fred doit donner son accord au mariage de Maggie si celle-ci accepte un prétendant, mais si elle ne se marie pas dans les deux ans alors Fred gardera la main sur la fortune de Maggie. Ce jour-là, elle comprend que son père voulait qu'elle épouse Fred, homme brutal qu'elle déteste depuis ce qu'il a fait à Nicholas.

Par un enchaînement de circonstances, elle rencontre le vicomte lord St Clare, arrivé de l'étranger depuis un mois. C'est le petit-fils et héritier d'un vieux comte. Quelle n'est pas la surprise de Maggie, quand elle reconnaît Nicholas ! Pourtant, celui-ci nie farouchement être autre chose que John, vicomte de son état. Malgré tout, séduit par elle, il lui fait une cour assidue, alors que ses cousins doutent de sa légitimité — le vieux comte était lui-même à l'étranger pendant longtemps et revient avec un petit-fils que personne ne connaît — et que son propre grand-père insiste pour qu'il fasse un beau mariage, c'est-à-dire pas avec une femme de la gentry campagnarde.

Le lecteur devine assez vite que John est effectivement Nicholas, même s'il a appris à être aristocratique et hautain. L'un des enjeux de l'histoire est de savoir comment Maggie va le découvrir, mais aussi comment John/Nicholas va réussir à étouffer les protestations de ses cousins, notamment celui qui aurait dû hériter, car Nicholas est l'enfant bâtard d'une domestique. Bon, la ficelle utilisée par l'auteur sur ce dernier point n'est pas très originale et a déjà été vue pas mal de fois, mais l'histoire se lit aisément grâce à un sens de la narration. Quant à Fred — le tuteur de Maggie — et ses manigances, c'est un point fort de l'intrigue : il veut faire main basse sur la fortune et le domaine de Maggie, mais il s'avère que s'il est brutal avec Maggie, il est aussi meilleur gestionnaire de domaine que l'a été le père de Maggie, et à ce titre apprécié par les fermiers. J'ai bien aimé ces nuances dans les personnages, qui les rendent très crédibles.

Et surtout, les deux héros sont attachants. Pas parfaits, et c'est tant mieux : notamment quand Nicholas s'était finalement laissé convaincre d'oublier son passé, par devoir mais aussi par intérêt, et lorsque Maggie s'était résignée à épouser Fred pour garder son domaine. Des décisions raisonnées qui arrivent dans la vraie vie, et qui renforcent l'histoire.

Une romance qui, si elle n'est pas inoubliable (par manque de surprises), se lit avec plaisir et légèreté.

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J'ai découvert Mimi Matthews grâce à une publication plus que positive de lou. Après quelques recherches, je me suis aperçue qu'un de ses romans avait déjà été traduit en français et quand je suis tombée dessus par hasard, j'ai sauté sur l'occasion et je ne regrette pas du tout ma lecture. J'ai passé un excellent moment avec une histoire qui sort un peu des romances historiques habituelles.
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Margaret, jeune fille de bonne famille, et Nicholas, jeune palefrenier, se le sont promis, ce dernier viendra la chercher quoiqu'il arrive, ils s'aimeront pour toujours. Pourtant, après sa fuite alors qu'il était injustement accusé de vol, celui-ci n'est jamais réapparu, laissant Maggie à son triste sort, qui après la mort de son père et de sa tante, va devoir se résigner à épouser son voisin et tuteur qu'elle déteste tant ! Mais elle est bien décidée à faire tout ce qu'il est possible de faire pour éviter ce mariage. Surtout quand le mystérieux lord St. Clare fait son apparition à Londres. Elle en est sûre, c'est l'homme qu'elle n'a jamais cessé d'aimer, son Nicholas !
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Et à partir de là, l'histoire est plus complexe qu'elle ne le laisse paraître. J'ai beaucoup aimé le personnage de Maggie, qui ne se laisse pas faire, a confiance en elle et surtout ne se laisse pas berner par St. Clare. Lui, j'ai eu envie de lui donner une petite tape derrière la tête et de lui dire d'arrêter de faire l'imbécile et d'avouer. Ce qu'heureusement il ne tarde pas à faire ! Les personnages secondaires sont bien plus que des personnages secondaires et ont une véritable place dans l'histoire.
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L'écriture est agréable, c'est assez dynamique et je me suis vraiment laissée prendre par ma lecture, tournant les pages sans voir le temps passer. Je regrette peut-être un peu la fin que j'ai trouvé un peu rapide/facile. Je pense que le roman aurait gagné à être un peu plus développé concernant la mère et le père de Nicholas, ainsi que son histoire après son départ. Bref, je n'aurais pas dit non à une centaine de pages en plus ! Ce qui est plutôt bon signe quand à la qualité de l'oeuvre même si cela reste un réel bémol.
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Le premier tome de sa série intitulée en français « Les belles de Londres », « L'amazone de Sussex » est prévu pour le 5 octobre aux éditions J'ai lu pour elle. Je serai au rendez-vous en espérant voir d'autres de ses livres arriver en France (dont sa romance de Noël).

Je me suis prise au jeu directement lorsque j'ai commencé ma lecture. L'entrée dans l'histoire est plutôt facile, je trouve. Et la suite de la lecture se déroule avec beaucoup de facilité. La plume de l'auteure est réellement fluide et elle fait attention à bien mettre en avant les moments les plus importants.
J'ai beaucoup aimé la complicité entre les personnages. La base de cette histoire est l'amitié, et je trouve que cela a très bien été exploité.
Il y a des rebondissements dans ce livre, pas énorme, mais assez pour avoir un bon rythme de lecture.
On peut voir un réel changement de maturité entre les personnages que l'on rencontre dans le prologue et dans la suite de l'histoire. L'auteure marque bien la séparation de 10 ans ; ce que j'ai beaucoup aimé, car j'avais peur de la protagoniste soi bien trop naïve et immature à mon goût.
Je recommande bien évidemment cette romance historique.

1807, Maggie a 16 ans. Future maîtresse de Beasley Park, dans le Somerset, elle est promise à un bel avenir. Cependant elle est amoureuse de Nicolas, le jeune palefrenier son meilleur ami qui se verra obligé de fuire pour éviter la pendaison. "Je reviendrai te chercher."

10 ans plus tard, Maggie orpheline et à la mercie de Fred Bruton-Smythe cherche par tous les moyens d'échapper au contrôle de ce dernier et surtout, de reprendre la main sur son héritage lorsqu'elle apprend que Fred a été provoqué en duel et qu il risque de mourrir sans l'avoir libéré du testament de son père. Il ne lui reste qu'une chose à faire, raisonner Lord Saint-Clare ppur qu'il annule le duel.

premier roman de l'autrice que je lis et je dois avouer que j'ai beaucoup accroché avec le personnage de Maggie. Principalement parce qu'elle est butée, qu elle ne se laisse pas faire et que pas une seule fois je l'ai trouvé pénible.

j'ai aimé ses manières hors des clous de l'époque, j'ai aimé qu'elle ne se laisse pas imposer les limites de son époques et qu'elle soit carrément badass à certains moments.

J'ai aussi beaucoup aimé sa relation avec Jane et son frère ainsi que les échanges et la dynamique avec Saint Clare. c'était parfois assez drôle.
et surtout, je me suis complètemenr immergée dans ma lecture grace à l'atmosphère légère et agréable tout en contenant suffisemment de tension pour me donner envie de continuer à lire (RIP mon sommeil).
Bref, j'ai également aimé le style fluide de l'autrice et les évolutions notables auxquelle elle a soumis ses personnages même si, on ne va pas se mentir, pas de révolution dans l'intrigue ni dans l'écriture.

J'ai passé un très bon moment de lecture !

Une romance dévorée en deux jours ! C'était vraiment très chouette, avec un couple de héros crédibles et sympathiques, des références au "Comte de Monte-Christo", une atmosphère historique crédible étayée par des descriptions, des dialogues savoureux, un méchant bien tête-à-claque et un final jouissif !