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La maison Tellier est une nouvelle De Maupassant que j'ai pris plaisir à découvrir. Il s'agit en fait d'une maison close d'une petite ville, que les hommes fréquentes régulièrement. Madame Tellier pourtant décide de fermer et d'emmener toutes les filles à une communion.

C'est une nouvelle courte, très bien écrit. le style n'a d'ailleurs pas pris une ride. Maupassant excelle dans les descriptions, plein de sens cachés et puis c'est surtout très drôle.

Une nouvelle à découvrir donc mais qui en plus vous donnera l'envie de (re)découvrir Maupassant.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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J'admire la manière, dont Maupassant parvient à rendre la moindre scène qu'il décrit, incroyablement vivante. Avec lui, la plus petite scène, la plus banale, la moins extraordinaire, peut devenir passionnante et pleine de vie.
Dans "La maison Tellier", encore une fois, on retrouve cet art De Maupassant, d'insuffler la vie à des scènes, qui pourraient, si un autre écrivain écrivait à sa place, sembler tellement ennuyeuses et banales.
C'est un des grands points forts de cette nouvelle ; j'ai également beaucoup aimé les personnages, tous, tellement vrais. Il faut également saluer, ce me semble, l'écriture De Maupassant, qui est de toute beauté.
"La maison Tellier", représente, pour moi, à la perfection, ce qui fait la grandeur de l'art De Maupassant : il y a ce contexte social parfaitement réaliste, cet art de dire beaucoup en peu de mots, cette vie unique des personnages, des scènes, de tout, cette tendresse dans le cynisme et ce cynisme dans la tendresse propre à Maupassant, et cette belle écriture, que j'admire, chez cet auteur...
"La maison Tellier", est tout ce que je peux attendre, d'une nouvelle De Maupassant.
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Il s'agit du premier des nombreux recueils de nouvelles de Guy de Maupassant. le succès auprès du public, énorme, fut immédiat. Au départ il ne contenait que 8 nouvelles : "Les Tombales" a été rajoutée lors d'une réédition)
«La Maison Tellier» nous fait découvrir la vie d'un bordel de province, particulièrement bien intégré dans la vie sociale. C'est l'occasion d'une peinture savoureuse de la bourgeoisie d'une petite ville. Un soir les clients trouvent les portes closes pour cause de première communion, ce qui est l'occasion d'autres scènes cocasses et satiriques : le désappointement des clients, le voyage en train de ces dames, et surtout la première communion. C'est très réussi et probablement assez iconoclaste (envers les « honnêtes gens » et envers l'église) pour l'époque.
«Les Tombales» Une nouvelle assez surprenante et une idée très originale.
«Sur l'eau» C'est la nouvelle que j'ai le moins apprécié malgré une atmosphère quasi fantastique très réussie. En fait il ne se passe rien de rien avant la chute.
«Histoire d'une fille de ferme» Tout est dans le titre, et c'est une nouvelle très réussie avec une fin inattendue.
«En famille» Nouvelle très sarcastique sur les relations familiales, le ton est celui de l'humour grinçant sur l'hypocrisie des «honnêtes gens». La scène où la fillette imite et mime sa mère est un délice.
«Le Papa de Simon» Nouvelle assez peu intéressante (on sent très vite venir la chute) sauf pour les descriptions du harcèlement de Simon par les autres enfants.
«Une partie de campagne» La conquête d'une mère et de sa fille par deux canotiers lors d'une journée passée en famille à la campagne. C'est savoureux jusqu'à la dernière ligne.
«Au printemps» est un récit un peu fade, et encore une occasion pour Maupassant d'égratigner famille et mariage !
«La Femme de Paul» aborde le thème de l'homosexualité féminine, avec une empathie égale pour Paul et pour Madeleine tout en nous peignant l'attitude de l'époque.
J'ai apprécié de trouver dans ce recueil une certaine unité thématique, presque toutes les nouvelles tournent autour des femmes (et de leurs relations avec les hommes). C'est aussi ce qui fait de ces nouvelles des peintures des moeurs de l'époque particulièrement intéressantes. Et Maupassant ne laisse rien passer à ses personnages, il ne les loupe pas, ce qui ne l'empêche pas de faire preuve de tendresse envers eux. Comme en plus c'est un conteur de talent doublé d'un fin observateur et d'un esprit très critique, le résultat est un délice.
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Qu'il s'agisse de filles de maison close partant en goguette avec leur patronne, de la fille de ferme se laissant séduire par l'ouvrier journalier, de la famille partant pour un pique nique, Maupassant s'attache aux petites gens, les fermiers, les filles de joie, les petits hobereaux, les fonctionnaires cherchant le dépaysement où le plaisir d'une journée à la campagne.
Il arrive en quelques paragraphes à instaurer un climat, une ambiance à analyser ses personnages dans leurs grandeurs comme dans leurs attitudes les plus mesquines, des garçons promettant le mariage mais s'enfuyant prestement, des filles prétendant être amoureuses mais se souciant peu de leur amant, ou le décès de la belle-mère qui révèle toutes les rancoeurs et la rapacité de la belle fille - égratignant au passage le corps médical - ou ce fermier bourru et brutal qui finalement offre une vie respectable à une fille de ferme, fille mère.
La Maison Tellier est une peinture de moeurs et le constat social de ce XIXème siècle qui voit l'émergence d'une bourgeoisie hypocrite que Maupassant se plaît à dépeindre et à choquer en évoquant le petit peuple qui s'émancipe également dans la foulée.
Maupassant , un observateur très fin, à découvrir ou à redécouvrir...
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Ah Maupassant! Ne comptez pas sur moi pour bouder ses écrits, il est, je crois, mon écrivain français préféré du XIXe siècle. Un grand classique, portraitiste de son époque, éditorialiste de génie. L'écriture est superbe, toujours. Bon observateur des sociétés (il décrit aussi aisément le paysan, le parvenu, la prostituée, le bourgeois, le notable...) il est très fin psychologue. Ses livres sont des peintures impressionnistes. Cet ouvrage, ne fait pas exception. Il s'agit d'un recueil de neuf nouvelles, dont certaines sont très connues :
- La Maison Tellier
- Les Tombales
- Sur l'eau
- Histoire d'une fille de ferme
- En famille
- le Papa de Simon
- Une partie de campagne
- Au printemps
- La femme de Paul
A lire et à relire, sans modération.
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"La maison Tellier" est un recueil de neuf nouvelles, cet ensemble de recueil a été publié en 1881par Guy de Maupassant .
Dans ces nouvelles, on remarque plusieurs thèmes tels la prostitution, l' adultère, l'homosexualité....etc En publiant un tel ouvrage à cette époque, c' est comme si De Maupassant voulait lancer un défi à la société de son époque et lui montrer son hypocrisie et leur montrer que ce qu' ils font le matin diffère de ce qu' ils font le soir.
La Maison Tellier est une maison close où les gens y viennent chercher du plaisir auprès des filles de joie. Ce lieu est un lieu de licence et il se trouve qu' une décision a été prise et l' établissement fermé. L'abattement frappe les gens de cette bourgade et surtout les habitués de l' endroit.....
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MAUPASSANT décidément j'adore !

Un des premiers pseudonyme qu'il utilisa fut "Valmont" avant d'oser signer de son nom.

Il dira ceci (p.15)
La mélancolie de la terre ne m'attriste jamais : je suis une espèce d'instrument à sensations que font résonner les aurores, les midis, les crépuscules, les nuits et autre chose encore.
Je vis seul, fort bien, pendant des semaines sans aucun besoin d'affection. Mais j'aime la chair des femmes, du même amour que j'aime l'herbe, les rivières, la mer.

La Maison Tellier et 7 autres contes tous ont ceci de commun :
- petits traités sur les jeux de l'amour, du désir, du plaisir avec parfois une morale d'autre fois celle ci est prise à la légère,
- sincère, amusant, grivois mais pas vulgaire,
- sa sympathie va bien souvent aux vauriens et on y adhère volontiers,
- une forme de légèreté de la vie qui m'a conquis et m'a bien amusé avec des descriptions magnifiquement détaillées des personnages et des situations.

1) La Maison Tellier
Madame et ses "cocottes" côtoyant les paysans dans le train, inoubliable scène avec les canards, l'essai des jarretières.
Puis tout ce "beau monde " à la communion de la petite Constance dans un village. "Effet boeuf" garanti, clownesque, frisant le ridicule.

2) Histoire d'une fille de ferme
Trio sans surprise, la patron de ferme, la servante et le commis.

3) Une partie de campagne
Des commerçant les Dufour, une fille la jolie Henriette promise au commis pour prendre la suite ; et une belle histoire courte mais intense d'amour avec un canotier qui laissera des regrets mais de belle pensées.

4) La femme de Paul
Paul amant passionné de Madeleine, ne sera pas payé de retour ; Madeleine lui préfèrera la "grosse " Pauline.
Désespoir de Paul.

5) Yvette
Jeune femme attirante et fantasque.
Sa mère tient une maison , courtisane reconnue. Yvette, sa fille, assez naîve malgré le milieu dans lequel elle évolue depuis toute petite veut mettre fin à ses jours.
Une mascarade rondement menée.

6) le masque
Sur le vieillissement d'un danseur à succès qui n'accepte pas de ne plus plaire à la gente féminine.

7) Mouche
5 compères sur un bateau appelé "La feuille à l'envers", une gentille fille qui leur tiendra lieu de femme à tour de rôle. 5 papas potentiels. Des promesses.

8) Les Tombales
5 amis se réunissent régulièrement pour se conter l'histoire de leurs vies.
L'un d'eux raconte ce qui lui est arrivé au cimetière Montmartre.
Histoire courte mais intense d'une aventure passionnée.


En parlant du conte "Le Masque"
conte lamentable et beau, Maupassant n'a t-il pas décrypté le symbole de toute son oeuvre, qui en fait l'unité, à savoir la course sans fin de l'homme qui s'essouffle à courir derrière son double et meurt, épuisé de vain effort ?




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Maupassant apparait aujourd'hui comme l'une des valeurs les plus sûres de la littérature française du XIXème siècle. Sa prose est succincte, facile à lire, ses sujets n'ont rien de barbant, ses narrations ne présentent pas de longueurs. Sa caractéristique générale, c'est le réalisme dans l'étude des personnages de son siècle, que ce soit à la ville ou à la campagne. L'auteur n'y va pas de main morte, stigmatisant avec ironie ou froideur les moeurs de son siècle. Tout cela est particulièrement vrai en ce qui concerne ses (nombreux) contes.

Dans ce recueil, on trouve plusieurs textes, qui sont restés célèbres. "La Maison Tellier" nous ouvre les portes d'un bordel de province: beaucoup plus que les filles, ce sont les habitués de la maison qui sont montrés du doigt. "En famille" est une impitoyable description à la Balzac d'une famille petite-bourgeoise qui « enterre » trop vite la « vieille à héritage ». Malgré son heureux dénouement, "Histoire d'une fille de ferme" est un tableau sombre et réaliste de la condition féminine au XIXème siècle. Des textes comme "Les tombales", "Le papa de Simon" et "Une partie de campagne" sont plus courts, enlevés et souvent caustiques; "Sur l'eau" a clairement une composante fantastique. Maupassant nous donne ici toute la mesure de son talent de conteur.
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Dernièrement, malgré le confinement, nous sommes allés au Théâtre, non pas en vrai, mais virtuellement… En effet, le Théâtre du Grand Rond de Toulouse propose des prestations en visio-conférence. Ce fut l'occasion de redécouvrir, lu par Corinne Mariotto, un excellent texte de Guy de Maupassant sobrement intitulé La Maison Tellier, puis, pour moi, de le retrouver avec bonheur parmi l'intégrale de cet auteur dans les abysses de ma liseuse.

"Fermé pour cause de première communion" : un tel avis, sur la porte d'une maison close, n'est pas chose courante, et les habitués de la maison Tellier n'en reviennent pas. Pendant ce temps, Madame et ses cinq pensionnaires vont retrouver à la campagne, le temps d'une fête, leurs émois et leur innocence de petites filles...
Cette nouvelle est inspirée de faits réels ; La Maison Tellier a réellement existé, à Rouen ; la cérémonie de la première communion s'est passée au Bois-Guillaume. La nouvelle fut achevée au mois de janvier 1881. Maupassant écrit, à cette ocasion, à sa mère : « J'ai presque fini ma nouvelle sur les femmes de bordel à la première communion. […] Je crois que c'est au moins égal à Boule de Suif, sinon supérieur. »

Maupassant nous plonge dans le fonctionnement interne d'une honorable maison de plaisir de province, transposée à Fécamps, où se retrouvent régulièrement quelques habitués. Ces dames n'ont pas la mauvaise réputation des filles des bordels parisiens et semblent très bien intégrées et acceptées dans le paysage. Madame s'occupe bien de sa troupe, à la fois juste et maternelle.
Les clients habituels du premier étage sont représentatifs de la bourgeoisie de la petite ville : marchands, notables, percepteur, banquier… S'y ajoutent quelques matelots de passage, cantonnés au rez-de-chaussée. Leur étonnement devant la fermeture inopinée de la maison close donne lieu à des tergiversations et à des allées et venues particulièrement savoureuses.
Quand Madame est invitée à la première communion de sa nièce, elle emmène tout naturellement les filles de sa maison avec elles, n'ayant pas de sous-maitresse à qui confier la bonne marche de son établissement en son absence…
Les détails du voyage en train puis en carriole attelée, les descriptions des toilettes, la préparation de la cérémonie et du banquet ainsi que les anecdotes gaillardes nous donnent à lire et à voir une réelle peinture à la fois des moeurs d'une époque et d'une fête campagnarde. Maupassant connaît bien le milieu provincial qu'il décrit. L'ensemble est très vivant, très visuel, naturel, cocasse, satirique, émouvant…, profondément humain.
Cette parenthèse dans le quotidien des filles de joies est un superbe morceau de littérature, une brèche d'espace-temps où elles se révèlent brièvement dans leurs vraies personnalités. Pourtant, il est grand temps que les choses rentrent dans l'ordre : « Elles dormirent jusqu'à l'arrivée, du sommeil paisible des consciences satisfaites ; et quand elles rentrèrent au logis, rafraîchies, reposées pour la besogne de chaque soir, Madame ne put s'empêcher de dire : — C'est égal, il m'ennuyait déjà de la maison. On soupa vite, puis, quand on eut repris le costume de combat, on attendit les clients habituels ; et la petite lanterne allumée, la petite lanterne de madone, indiquait aux passants que dans la bergerie le troupeau était revenu ».

Le talent de conteur De Maupassant est à la fois jubilatoire, précis et sarcastique ; on sent ici une nette volonté de se moquer de la bourgeoisie et de la religion. Il ne faut pas perdre de vue que La Maison Tellier figure parmi ses premiers écrits mais déjà se devine sa plume alerte, artiste et réaliste.


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Avec ce recueil, hormis pour une ou deux nouvelles, on s'éloigne un peu de la Normandie natale de l'auteur, très souvent exploitée, pour aller visiter les îlots et les méandres de la Seine lors de promenades dominicales avec un canotier sur la tête. Une atmosphère délicieusement surannée pour un ensemble très cohérent.
Les sujets traités sont très polémiques pour l'époque :
- La prostitution – que l'auteur semble décidément très bien connaître, après Boule de suif
- L'homosexualité féminine
- le suicide
- Les filles mères
- L'adultère, comme dans "Une partie de campagne" où une mère et sa fille se font purement et simplement sauter par deux canotiers pendant que leurs époux/prétendant sont en train de pêcher, mazette ! Shocking ! :-)
Pas étonnant donc que l'oeuvre ait offensé la morale bourgeoise de l'époque, ce qui a valu à Maupassant les foudres de pas mal de chroniqueurs conservateurs, mais cela lui a surtout valu un immense succès populaire, ce qui prouve bien sa capacité à traiter des sujets éminemment sociétaux, au plus proche des préoccupations de son temps. Maupassant, l'auteur social par excellence, qui a dépeint les moeurs de son siècle comme personne.
Sans rentrer dans le détail des nouvelles, ce n'est pas forcément la nouvelle titre, "La maison Tellier", qui me laissera le souvenir le plus impérissable, même si elle est fort sympathique. De même, "Sur l'eau" m'a paru assez secondaire (et j'avais deviné la fin), ainsi que "Au printemps", où Maupassant exprime – c'est récurrent chez lui – sa méfiance envers les attraits vénéneux de la femme, et en particulier envers l'institution du mariage.
"Le papa de Simon" que j'avais déjà lue par ailleurs dans une anthologie, pose la difficile question d'un enfant sans père et préfigure ce qu'on appellerait aujourd'hui le harcèlement.
"En famille", déjà lue également dans une autre occasion, m'a été un peu gâchée dans la mesure où je connaissais la fin, mais elle est bien cocasse et punit joliment la mesquinerie et l'avarice (encore une fois, la femme en prend pour son grade, alors que le mari est niais, on retrouve souvent cette ambivalence chez Maupassant, et dans ce recueil on la retrouve aussi dans "La femme de Paul" et dans "Une partie de campagne").
"Histoire d'une fille de ferme" m'a touché en plein coeur, comme très souvent quand Maupassant nous parle des petites gens et qu'il nous les décrit dans leur émouvante et authentique simplicité (voir "le gueux", par exemple, hors de ce recueil.)
Enfin, dans "Les tombales", il a réussi à m'avoir totalement avec sa chute que je n'avais pas vue venir, alors que Maupassant, le maître de la nouvelle, comme il le prouve encore ici avec brio, ne met pas toujours l'accent sur cet aspect.
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