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Saisissant portrait que celui de Brigitte Pian, décrite comme une "Maintenon bilieuse" figure rigide régnant sur sa famille et imposant sa volonté aux êtres bénéficiaires de ses oeuvres charitables.
Elle est profondément chrétienne, Brigitte Pian, certaine de détenir la vérité et voulant à toute force l'imposer à son entourage, car elle veut le bien des autres ... et gare à eux si ces autres refusent de se plier à ses oukases. Elle saura les maintenir sous sa dépendance, de gré ou de force !
"C'est l'épreuve des grandes âmes que de s'épuiser dans les ténèbres au service d'esprits inférieurs, subalternes" soupire cette noble âme dévote.

Voilà la description glaçante que Mauriac fait de cette pharisienne, personne hypocrite et bardée de certitudes, plus attachée à la forme qu'au contenu de la religion, incapable de se remettre en cause, jusqu'au jour où les conséquences de ses actes débouchent sur de tragiques événements, tant dans le cadre familial que dans le cercle de ses relations. Alors, la pieuse et parfaite catholique est amenée à réfléchir sur le bien fondé de ses actions....
Les événements sont contés par Louis, le beau-fils de cette femme. On entend la voix de l'enfant qui ne saisit pas toujours très bien ce dont il parle ainsi que celle de Louis adulte, qui détient toutes les cartes permettant de comprendre les événements narrés par Mauriac, qui, comme à son habitude, nous embarque dans un récit fiévreux, habité par l'opposition entre le dogme rigide de l'héroïne et la piété simple et humaine du curé M. Calou.
Mais je n'y ai pas trouvé, quant à moi, la force dévastatrice qui submerge le lecteur dans d'autres de ses oeuvres magistrales, telles que Génitrix, le noeud de vipères ou le sagouin par exemple.
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La Pharisienne, se croit investie d'un pouvoir quasi divin. Elle espère sauver le monde, son entourage, ses enfants de leurs vices cachés. Elle se veut être sainte. Elle s'appelle Brigitte Pian et se révèle en vérité un terrible marâtre qui, de la religion, ne connait que la lettre, pas l'esprit ! Louis, son beau-fils, petit garçon raconte ce qu'il a du subir avec sa belle -mère , la Pharisienne. On est dans les Landes, pas loin de la Gironde, près de Bordeaux entourés de personnages comme seul Mauriac peux en inventer.
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Quelles brimades, quelles vilenies les femmes ont-elles fait subir à François Mauriac ?

On ne peut s'empêcher de se poser la question, lorsque, en s'aventurant dans l'oeuvre de l'écrivain, on découvre certaines constantes quant à aux caractéristiques de ses personnages féminins. Et "La pharisienne" n'échappe pas à ce constat... Comme dans de nombreux autres romans de l'auteur, on y retrouve le poids d'une figure féminine charismatique, imposante, dont la stature occulte un époux insignifiant, au physique malingre.

L'héroïne qui a donné son titre à ce roman ne semble pourtant pas en être d'emblée la figure centrale.
Le narrateur, Louis, avec plusieurs années de recul, revient sur une période de son adolescence. Alors collégien à Bordeaux, il fit la connaissance de Jean Mirbel, orphelin de père dont l'oncle violent et sévère avait pris l'éducation en main. Lui-même avait perdu sa mère, et son père s'était remarié à une cousine de la défunte, Brigitte Pian, femme reconnue dans la société pour sa charité et son implication dans les bonnes oeuvres. C'est grâce à cette dernière qu'il pouvait chaque soir réintégrer le foyer familial : sa belle-mère, que la vie à la campagne -et plus particulièrement au domaine de Larzujon-, insupportait, avait prétexté la fragilité émotionnelle du garçon pour persuader son époux de la nécessité de vivre en ville, lui évitant ainsi l'internat.
Son ami Jean, réputé pour être une forte tête, fut consigné pendant les vacances d'été chez le curé d'un village proche de Larzujon. Il eut ainsi l'occasion de passer de longs moments avec Louis et sa soeur, dont le charme ne le laissait pas insensible. Quant à Louis, il fit alors l'apprentissage de la jalousie et de la rancune, suscités par son évincement du duo formé par les deux adolescents.

Aux souvenirs des événements directement liés à cette relation à trois, se mêlent ceux de certains épisodes mettant plus précisément en scène Brigitte Pian. "La pharisienne" est ainsi comme une mosaïque composée de ces souvenirs, dans laquelle, au fil du récit, la belle-mère de Louis -presque à l'insu de ce dernier, dirait-on- prend une place grandissante, sa personnalité se révélant de plus en plus complexe.

Brigitte Pian était convaincue d'être investie d'une mission divine, qui consistait à remettre les âmes égarées dans le droit chemin, en leur imposant le carcan de sa morale rigide, puritaine et culpabilisante. D'abord persuadée de n'agir qu'en tant que porte parole de Dieu, confortée en cela par une conscience commodément acquise à son idée de l'éthique, elle en vint peu à peu, suite à certaines situations dramatiques provoquées en partie par son intervention, à remettre en cause le bien fondé de ses actions, et à s'interroger sur la nature profonde de ses motivations.

Par l'intermédiaire de ce redoutable personnage, qui puise puissance et assurance dans sa certitude de savoir distinguer le bien du mal, l'auteur s'interroge sur les limites de la pratique religieuse, lorsqu'elle est dénuée de discernement et d'humilité. François Mauriac est connu pour avoir lui-même été un catholique fervent. Les doutes qui s'emparent de la pharisienne quant à la justesse de son interprétation de la volonté divine reflétaient-ils ses propres questionnements ?

Toujours est-il que j'ai été cette fois encore impressionnée par la capacité de l'auteur à doter ses personnages d'une consistance telle qu'ils prennent littéralement vie. L'écriture, toujours aussi plaisante, car d'une limpidité qui n'exclut pas la richesse, est ici au service d'une intrigue à la construction complexe mais parfaitement maîtrisée.

Lien : http://bookin-inganmic.blogs..
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Encore une oeuvre bien oubliée de Mauriac.
La structure surprend un peu puisque le récit est en grande partie à la première personne, exposé par le narrateur Louis Pian, dont la belle-mère Brigitte est "la pharisienne", mais glisse parfois à la troisième personne, ce qui donne l'impression d'une certaine incohérence. de plus, pour obvier à la critique de Sartre qui lui reprochait d'avoir recours à des narrateurs omniscients, sachant tout de l'action et des personnages de ses livres, Mauriac a introduit des lettres ou des fragments de journaux sensés révéler comment Louis Pian a appris certains éléments, ce qui alourdit à mon sens l'ouvrage.
Le roman me semble aussi pécher quant à la vraisemblance. On a de la peine à croire que M. Puybaraud, préfet des études du collège fréquenté par Louis et son camarade Jean Mirbel, soit mis au ban de la société et privé de toute possibilité de gagne-pain - même en province et avant la première guerre mondiale - du simple fait que, vaguement destiné au séminaire, il choisisse d'épouser l'institutrice Octavie Tronche pour assouvir son désir de paternité. le couple tombe ainsi à la merci de la charité féroce de Brigitte qui avait désapprouvé le mariage et la malheureuse Octavie succombera après une fausse couche.
Au début du roman, Mauriac reprend le thème de la jalousie - déjà présent dans "Les chemins de la mer" - de Louis, mis à l'écart du duo formé par son camarade Jean et sa soeur Michèle, tombés amoureux l'un de l'autre dès leur plus tendre jeunesse. Louis s'efface ensuite pour narrer le sort de l'abbé Calou, à qui Jean avait été confié et qui s'était pris pour lui d'une affection paternelle et l'évolution du caractère de Brigitte qui s'humanise et connaîtra même une idylle amoureuse et platonique avec un sexagénaire.
Ce qui m'a frappé dans cette oeuvre, c'est l'horreur de Brigitte et d'autres protagonistes pour la sexualité, dont on ne peut se défendre de penser qu'elle pouvait être partagée par l'auteur. Cet effroi trouve son comble à l'égard de l'homosexuelle Hortense Voyod, incarnation du mal. Mauriac écrit à son propos que "contre cet Etre inconnu (Dieu) en qui elle ne croyait pas, elle dressait le reproche d'une race pour laquelle il ne se trouve ici-bas aucune route, hors l'immolation".
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Roman écrit en 1941 par François Mauriac, prix Nobel de littérature 1952.

Je sors ravie de cette lecture, petit chef-d'oeuvre que je n'aurais jamais découvert sans le Challenge Nobel. Et je suis heureuse de ne pas l'avoir lu plus tôt ce qui me donne l'occasion de mieux le savourer et de mieux le comprendre aujourd'hui.

Car le sujet n'est pas simple, le roman aborde et décortique les tourments spirituels de l'âme de Mme Brigitte Pian, une scrupuleuse en religion qui ne laisse rien passer à personne et qui se condamne pour la moindre petite faute.

Ce n'est qu'au soir de sa vie que cette femme va découvrir enfin "qu'il ne faut pas être semblable à un serviteur orgueilleux, soucieux d'éblouir le maître en lui payant son dû jusqu'à la dernière obole, et que Notre Père n'attend pas de nous que nous soyons les comptables minutieux de nos propres mérites. Elle savait maintenant que ce n'est pas de mériter qui est importe mais d'aimer".

L'auteur décrit parfaitement les manoeuvres et les tourments de son héroïne, à travers le récit qu'en fait son beau-fils, le jeune Louis Pian.

J'ai beaucoup aimé ce roman, que j'ai trouvé beaucoup plus contemporain dans son approche de la foi catholique, que "Les Anges Noirs" du même auteur. Et il est d'une grande justesse spirituelle, aussi bien dans la descriptions des tourments de Brigitte Pian que dans l'attitude de l'abbé Calou, victime consentante des accusations pointilleuses de Mme Pian, et dans le revirement final de l'héroïne, qui s'ouvre enfin un peu à la miséricorde à la fin de sa vie.

je pense cependant qu'il faut avoir quelque idée de la religion catholique pour apprécier ce roman - mais bon, c'est du Mauriac, le lecteur n'est pas pris par surprise ;)
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Un recit typique du style Mauriac avec son phrasé et son histoire ancree dans le terroir.Un classique a decouvrir ou l'auteur nous offre une Maintenon moderne (pour l'epoque) dans un livre à la structure classique mais à la lecture dynamique: un tres bon Mauriac qui est à l'image de son oeuvre,dynamique, agreable à lire et ancree dans le terroir.
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Brigitte Pian, catholique pratiquante austère, exigeante, impliquée dans la charité et les bonnes oeuvres, entreprend de faire le malheur autour d'elle sous ouvert de valeurs chrétiennes, de vertus morales, d'édification des autres. Elle finira par admettre son fourvoiement.

Autres figures du roman, Louis et Michèle Pian, frères et soeurs, beaux-fils de Brigitte. Jean de Mirbel, ami rebelle de Louis, M. Puybaraud, maître d'études, Octavie Tronche, une jeune enseignante, le curé Calou. Brigitte Pian empêchera l'amour naissant entre les adolescents Michèle et Jean, ruinera l'amour entre le modeste séminariste M. Puybaraud et Octavie Tronche, brisera la carrière ecclésiastique du bon et généreux curé Calou, usant de tous les moyens à sa disposition : calomnie, intrigues, perfidie, dénonciations, etc. Elle fera en sorte que son mari apprenne, avant sa mort, l'infidélité de sa première épouse adorée.

Cette Brigitte Piau est vraiment une femme détestable. On est triste pour tous ces personnages qui subissent les lois de cette marâtre. le terme « pharisienne », au sens propre, est un membre d'une secte puritaine en Israël, au sens figuré, signifie "personne hypocrite et sûre d'elle-même".

Je vous renvoie à l'extrait mis en "Citations", qui illustre la méchanceté de la pharisienne et offre un exemple du style magistral de l'auteur.
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Comme toujours, Mauriac dépeint avec une justesse qui relève du génie littéraire les turpitudes de l'âme humaine. Brigitte Pian, notre pharisienne, s'est évertuée tout au long de sa vie à coller au plus près aux règles imposées par l'Eglise et, au prétexte de cette ferveur sans faille, s'est permise d'intervenir dans les vies de tous, prêtant l'oreille, rappelant les devoirs, jugeant et finalement opprimant. Il faudra un évènement tragique pour que la fervente réalise l'ampleur de son dévoiement mais il est trop tard, il ne lui reste plus que la repentance.
Dans la Pharisienne, il n'est pas tant question d'amour comme souvent chez Mauriac que de foi religieuse. L'auteur se livre ici à une véritable satire de ce que la dévotion quand elle devient tentation de sainteté produit de plus néfaste. Et cette tentation de sainteté n'est-elle pas une forme d'orgueil, la perfidie en plus, faisant ainsi de Brigitte Pian la plus grande des pécheresses...

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La Pharisienne/François Mauriac
Louis le narrateur, au soir de sa vie, se souvient…
C'étaient les dernières années du XIXé siècle.
Brigitte Pian seconde épouse d'Octave Pian, décide de quitter le domaine campagnard de Larjuzon pour vivre à Bordeaux afin que Louis, son jeune beau - fils ne subisse les rigueurs de l'internat.
Brigitte est une logicienne qui est fidèle à la route la plus droite jalonnée de principes moraux, cherchant sincèrement le bien ou du moins en étant persuadée. C'est une femme étonnante pour qui les apparences du mal comptent autant que le mal, surtout quand elle y trouve son intérêt. Un personnage complexe et composite qui se croit être investie d'une mission divine. Elle sait succomber à la colère car elle se souvient que de grands saints y ont cédé parfois. Elle aspire à être une sainte, mais elle ignore encore qu'un homme, à mesure qu'il fraie sa route vers la sainteté, découvre un peu plus sa misère et son néant. Brigitte, elle, suit le chemin inverse remerciant chaque jour le Créateur d'avoir fait d'elle une personne aussi admirable.
La métamorphose qui s'opère chez Brigitte dans la seconde partie du récit est particulièrement intéressante d'un point de vue spirituel. Son désir de dominer, de régenter, de ne le céder à personne pour la pureté ou la perfection, tout cela va s'éteindre peu à peu. Pour elle l'intérêt de la vie s'est déplacé : elle observe en silence et entre en exégèse. Bien sûr l'entourage, (Michèle, Jean, Louis) croitassister à une manoeuvre et prête les pires intentions à Brigitte. Un climat tendu et délétère s'établit.
Mais Brigitte nous réserve encore bien d'autres surprises, cette pharisienne qui peu à peu se refuse à le rester sans se l'avouer.
Le narrateur, Louis, se remémore beaucoup plus tard son adolescence, son amitié avec Jean de Mirbel, orphelin de père, élevé par son oncle, un être violent et sévère. Jean est une forte tête et se voit confié à l'abbé Calou, un personnage particulièrement humain et attachant, pour les vacances afin de lui inculquer les bonnes manières. L'abbé Calou est de ces innocents qui ne savent pas toujours retenir un mot drôle et qui, plutôt que de ravaler une boutade, s'expose à être pendus. L'avenir ne sera pas un long fleuve tranquille pour lui.
Michèle, la soeur aînée de Louis d'à peine quinze ans, faisant fi des préceptes de Brigitte, sa belle-mère, court le guilledou et n'en fait qu'à sa tête.
Elle n'est pas insensible au charme de Jean et leur complicité rend Louis fou de jalousie et Brigitte outrée par la conduite de Michèle.
Mais Jean plus tard va entendre d'autres chants de sirène et voler dans les bras d'Hortense Voyod la pharmacienne de vingt ans son aînée. En fait il s'agit d'une vengeance à l'encontre de l'abbé Calou qui avait arraché des bras d'Hortense une jeune fille quelque peu perdue. le machiavélisme d'Hortense, femme avertie, va entrainer peu à peu Jean dans une voie sans issue sachant user et abuser de son côté animal, faible Jean dont la jeune imagination livrée à la solitude va être soumise à son instinct de mâle, une exigence aveugle et irrépressible.
Les réminiscences de Louis forment une mosaïquesde faits divers avec comme pilier central et fil conducteur le personnage charismatique de Brigitte qui domine tout le roman au détriment de son mari Octave, un homme falot et insignifiant.

Il n'est plus utile de vanter la qualité de l'écriture de François Mauriac, dans sa richesse, sa fluidité et sa simplicité dans sa description de l'ambiance landaise où se débattent des personnages dévorés par leurs passions et leurs mesquineries.
Louis se confie et écrit :
«Je puis aujourd'hui donner tout leur sens aux phrases que ma belle-mère répétait inlassablement dans sa chambre, au long des nuits qui précédèrent et suivirent les obsèques de mon père, et que les yeux grands ouverts dans le noir, j'écoutais avec terreur, persuadé que Brigitte Pian était devenue folle. Sous la porte que les rats avaient rongée, je voyais la lumière qu'à intervalles réguliers masquait son ombre errante. Bien qu'elle fût chaussée de feutres, le vieux plancher craquait. »
Et plus loin :
« Je fouillais du regard le troupeau bourgeois et paysan qui se pressait à l'Offrande. Entre toutes ces figures animales, ces nez de furets, ces museaux de renards et de lapins, ces fronts de ruminants, ces yeux de femmes effrayants de vide, éteints ou, au contraire, vifs, brillants, stupides comme ceux des oiseaux… »
Sur les notaires :
« …Ces espèces d‘êtres à crâne, à binocle et à favoris, ces gens d'affaires entre deux âges qui paraissent grimés, échappent aux passions du coeur et tout ce qui est humain leur demeure étranger… »
Quel style !
Une satire de la bourgeoisie paysanne landaise et de ses contraintes religieuses et sociales.
Un excellent roman psychologique riche de spiritualité. Un des plus puissants qu'ait écrit Mauriac, et pourtant pas le plus connu.
Le mot de la fin concerne la pharisienne, Brigitte :
« Elle savait maintenant que ce n'est pas de mériter qui importe mais d'aimer. »
Magnifique conclusion d'un très grand roman.
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Excellent roman de Mauriac qui nous fait ressentir toute l'oppression de la vie provinciale des années 1900, le qu'en dira-t-on, les ragots, les racontars... le roman est un tout petit peu difficile d'entrée, mais après quelques pages, on entre bien dans la tête de l'affreux petit narrateur et sa trouble relation avec sa belle-mère. J'en conseille la lecture à tous ceux qui ont apprécié le Sagouin, Thérèse Desqueyroux. Pour ce qui est des comparaisons, je le rapprocherais également de Monsieur Ouine de Georges Bernanos, pour l'ambiance terrible et sans salut concevable. En effet, les personnages positifs, comme l'abbé Calou, ont également leur part d'ombre, qui semble prendre le dessus.
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