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4,06

sur 6538 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
L'histoire racontée est sinistre. La planète a été dévastée par un désastre, très probablement une guerre générale; la majorité de l'humanité a disparu. C'est partout l'horreur. Quelques survivants errent dans ce chaos. Parmi eux, un père et son fils, qui voudraient atteindre la mer: ils croient qu'ils y trouveraient le salut. Leur voyage est un calvaire. D'innombrables menaces pèsent sur eux et, plus que jamais, l'homme est un loup pour l'homme. Dans ces conditions très difficiles - sur le terrain - le père tente d'éduquer son fils…
Je n'ai pas du tout aimé ce livre. Non pas parce qu'il évoque une situation particulièrement désespérée, mais surtout parce qu'il ne donne pas une impression d'authenticité, parce que les personnages n'ont pas vraiment d'épaisseur, parce qu'il n'y a ni véritable intrigue, ni émotions palpables. Quant au style de l'auteur, il ne fait pas vibrer. Vous me direz que c'est voulu, mais je n'ai pas été convaincu et je me suis même ennuyé. Sur un sujet analogue, mais traité très différemment, je préfère (et de très loin) notre Robert Merle national, avec son attachant roman "Malevil".
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Le roman post apocalyptique qu'il faut avoir lu, Prix Pulitzer, critiques dithyrambiques, je m'attendais à prendre une claque. Et bien non ! Roman très court, très sombre, sans espoir, où un homme et son fils marchent sans fin le long d'une route recouverte par les cendres. Dans ce monde dévasté, glacé où les survivants sont rares, ils déambulent à la recherche de nourriture et d'un monde meilleur. Une narration linéaire, entrecoupé de dialogues creux, ne m'ont pas permis de me plonger dans ce monde de cendres.
Lien : http://les-lectures-du-maki...
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Ce roman a tellement fait parler de lui que sa lecture était incontournable. c'est le premier que je lis de l'auteur et ce fût une assez belle réussite malgré quelques points négatifs.
Ce roman est écrit dans un style assez simple, l'écriture est très aérée et du coup les pages se tournent assez vite. Cependant, l'auteur utilise le "et" de façon beaucoup trop systématique, ce qui m'a un peu gênée. le texte y aurait gagné avec une utilisation plus judicieuse de la ponctuation. Cela étant ce roman se lit tout de même assez facilement.
Les personnages sont assez peu décrits, aucun indice n'est donné sur leurs traits physiques ni leurs caractères. Mais cela ne les empêche pas d'être attachants et on suit leur périple avec intérêt.
L'histoire en elle-même est assez banale de nos jours où l'on parle sans cesse de la fin du monde ; et bien dans ce roman c'est chose faite, la fin du monde s'est produite et seules quelques personnes ont survécu parmi lesquels des gentils et des méchants. Il y a finalement très peu de personnages le roman tournant principalement autour de nos deux héros. Il y a très peu d'interactions avec d'autres personnes ce qui donne au lecteur un sentiment d'oppression, de stress sur ce qui va se passer ensuite... cependant il ne se passe pas grand chose au final. le père et le fils marchent sur la route en se nourrissant comme ils peuvent, en se cachant au moindre bruit.
Mais tout comme David Vann l'a fait avec Sukwann Island, Cormac McCarthy réussit ici aussi à faire en sorte que le lecteur continue sa lecture malgré le manque cruel d'action que ce soit en termes de rencontres humaines qu'elles soient bonnes ou mauvaises ou en termes d'évènements sur la route de nos protagonistes. Ce roman m'a très fortement fait penser à "Je suis une légende", les personnages principaux isolés, seuls au monde qui tentent de survivre malgré tout.
Cela étant je suis ressortie un peu frustrée de ma lecture tant aucun détail n'est donné sur ce qui a provoqué cette situation, comment le père et le fils se sont retrouvés seuls sur cette route.
Bref, c'est un roman qui globalement m'a plu mais qui ne restera pas dans mes souvenirs de lecture.
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Un livre avec un style et une ambiance bien marquée.
On m'avait parlé "d'un livre qui change la façon de voir le monde"... Autant dire que c'était sacrément exagéré.
C'est une histoire post-apocalyptique qu'on nous livre ici. Rédigée en petits paragraphes mis bout à bout, décrivant le quotidien d'un homme et son fils qui tentent de survivre dans un monde mort. Plus de bestioles, plus de société, plus rien. Ils survivent en voyageant vers le sud en quête de chaleur, et en inspectant les ruines pour chercher des vieilles conserves ou des trucs à manger. Et en évitant certains survivants qui sont tombés dans le cannibalisme...

Autant dire que le style d'écriture est vraiment particulier. Personnellement il m'a fallu 100 pages pour pouvoir accrocher et trouver que finalement le style se marie bien avec l'ambiance générale du monde qu'il dépeint. Mais c'était donc compliqué de "rentrer dedans". Les "dialogues" surtout m'ont paru difficiles : leur format est particulier, souvent on ne sait pas qui parle [ça n'est pas vraiment gênant comme il n'y a pas énormément de personnages... ^^' ]
Quelques flashbacks m'ont paru particulièrement inutiles car ils n'apportent rien à l'histoire ni au développement des personnages.
Dommage aussi qu'on ne sache rien de la catastrophe en elle-même. Certes ça nous rapproche des personnages qui subissent la réalité, mais ça aurait été intéressant d'avoir un petit indice, peut-être via un flashback par exemple. Car on ne saura jamais rien du pourquoi de ce monde post-apocalyptique : hiver nucléaire ? Eruption(s) volcanique(s) en série ? Epidémies multiples ? Catastrophe(s) naturelle(s) ? Plusieurs causes à la fois ? Autre chose ? On peut imaginer tout et n'importe quoi.

Bref, c'est un livre d'ambiance, qui ne brille pas par la sympathie de ses personnages, mais qui décrit de façon assez brute le quotidien d'un père et son fils pour survivre dans un monde devenu complètement hostile, voire complètement mort. Un exercice de style.
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Un père et son fils sur les routes dans un monde post-apocalyptique. Ils n'ont rien d'autre qu'un caddie dans lequel ils poussent leurs maigres affaires.

Le froid, le noir, le gris, le silence. La cendre, le désert, l'abandon. La fuite, la peur. La solitude, la mort qui rode. Un seul mot : survivre.

Même quand il n'y a plus rien, même après avoir connu la fin du monde, il y a toujours des gens pour soumettre les plus faibles.
L'être humain n'a rien compris ou ne veux rien comprendre. On pourra toujours recommencer, l'issue sera la même.

Une atmosphère lourde et sombre qui nous plonge dans l'horreur, la peur et la souffrance.

Une écriture puissante qui nous fait vivre ce périple.

Un texte qui fait écho à Et toujours les forêts de Sandrine Collette. Ce roman m'avait beaucoup perturbé lors de ma lecture. Il en sera de même avec ce roman.

Je ne saurai dire si j'ai aimé ou non. Ce n'est pas habituellement mon style de lecture. Mais je retiendrai la force de ce récit, la lueur d'espoir qui transparaît à la fin.
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À l'heure de la pandémie mondiale du COVID 19, alors que des millions de personnes à travers le monde se calfeutrent chez eux, terrorisés par la tournure des événements, j'ai choisi de lire La route, ce roman post-apocalyptique légendaire et terrifiant. Récompensé par le prix américain Pulitzer – Fiction en 2007, adapté au cinéma deux ans plus tard, plébiscité par les critiques, j'avais très envie de découvrir cette histoire, mondialement connue.

Le monde a été décimé, carbonisé, brûlé. Il ne reste de la Terre qu'un paysage lunaire : des cendres à perte de vue, des gravats par millions. Seule une poignée d'humains a réussi à survivre, dont un père et son jeune fils. Ensemble, ils traversent les routes, fuient ces terres de désolation, tentant vainement de chercher de la nourriture, de se protéger des conditions climatiques et de se cacher pour échapper aux autres humains.

Après avoir entendu parler de ce classique de la littérature post-apocalyptique durant des années, je m'attendais à du grandiose… et j'ai été assez déçue. Ou plutôt, déstabilisée. Déstabilisée par l'écriture de Cormac McCarthy, d'abord. Son récit est une suite de descriptions froides, lointaines, épurées, dénuées d'émotions. Tout n'est que description fantomatique, qui a contribué à mettre une espèce de barrière entre moi et l'histoire qui se jouait sous mes yeux. Mêmes les protagonistes, le père et le fils, ne sont pas nommés : leurs prénoms ne sont pas mentionnés, tout comme leur histoire passée, qui demeure inexistante.

Le père et le fils veulent rejoindre la mer, au Sud, mais semblent quand même cheminer sans but précis. Ils marchent, se préoccupant seulement de ne pas mourir ni de faim, ni de froid et de survivre aux attaques potentiels de méchants. On en vient même à se questionner sur leur but ultime, qui semble très confus.

J'aurais souhaité avoir un éclairage de la situation plus en amont. Que s'est-il passé pour qu'on en arrive à cette situation ? Comment le monde a-t-il été décimé ? Comment certains ont-ils fait pour survivre ? Tant d'interrogations sans réponses, qui m'ont perturbées durant l'ensemble de ma lecture. Malheureusement, ces éléments manquant ne m'ont pas permis d'avoir une vision globale de l'histoire, de m'imprégner totalement de l'ambiance et des personnages.

En définitive, je ne sais pas vraiment si j'ai aimé ou non ce livre. Je regarderai certainement l'adaptation cinématographique pour tenter de me faire une autre idée de cette histoire. Sans doute qu'un éclairage nouveau me permettra peut-être de revoir mon jugement.

Un roman post-apocalyptique au style laconique, clinique et froid, qui sied parfaitement à l'ambiance générale du récit, mais qui m'a laissé de marbre.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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C'est l'histoire de la fuite d'un père et de son fils d'une partie du monde complètement dévastée et où la barbarie est de mise. Les 2 font route vers le sud et la mer dans l'espoir de trouver un monde meilleur. Le père veille, sans cesse, tout au long de la route sur son fils, le protège des dangers, lui apprend les rudiments de la survie et lui transmet sa foi. Lorsque le "petit" est devenu suffisamment grand, que sa flamme est suffisamment ardente, le père sait qu'il peut lâcher prise et s'éteindre. Il sait que le "petit" reprendra le flambeau et poursuivra le chemin à sa manière mais en gardant la foi de son père.

Le livre se laisse lire et donne à réfléchir sur notre role sur terre. Il ne laisse cerainement pas indifferent. Les dialogues dépuoillés et les descriptions minutieuses des lieux d'étapes de la route qui sont assez répétitifs ne m'ont cependant pas séduite.
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Une oeuvre qui m'a laissée perplexe: Les émotions qu'elle dégage sont vraiment incroyable. Cette relation père/fils est tellement deséspéré mais pourtant, pureté, complicité et protection sont de mise.

L'écriture singulière de l'auteur y est également pour beaucoup: Il chosit les mots à la perfection et ce qui m'a beaucoup surprise: L'absence de dialogue habituel. Pourtant ils parlent nos deux personnages, peu, mais tout de même! Il faut juste un temps d'aptation après, on se dit que c'est clairement pas plus mal comme cela.

Il faut aussi savoir que l'on ne sait rien de nos fameux personnages. Pas de nom, d'âge et même, très peu de passé! Evidement, on comprend très vite que c'est le choit de Mccarthy afin de laisser ses lecteurs s'identifier parfaitement. Il nous pousse dans nos retranchement, dans nos peurs: ce qui accentue le côté dramatique de l'histoire.

Ce qui m'a un peu déplue c'est que la quatrième de couverture nous vend quelques chose (les cannibales pour être plus précise) alors qu'il ne se passe finalement pas grand chose.
C'est un livre vraiment très calme: peu d'actions, beaucoup de paroles et de refléctions. Un peu dommage pour les gens qui, come moi, on l'habitude des livres apocalyptiques qui bougent énormément.
Lien : https://yesagainonemorepage...
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Quand on pense post-apocalyptique, le roman phare de MacCarthy est l'un des premiers titres qui vienne à l'esprit.

L'homme erre dans un monde dévasté en compagnie de son fils, se cachant des autres survivants et cherchant sans relâche de quoi survivre un jour de plus. Mais quel besoin y a-t-il d'un nom dans ce monde qui n'en est plus un ? Ils sont l'homme et le petit, réduits au lien qui les unit, leur existence intrinsèquement liée à ce lien.

On ne sait rien de ce qui a provoqué ce cataclysme, mais le monde qui s'offre désormais aux protagonistes est terrifiant. Il n'existe plus rien : ni plantes, ni animaux, rien qu'un monde gris et recouvert de cendres. de rares survivants errent comme eux, beaucoup prêts à tout pour survivre, y compris à tuer et manger d'autres humains.

Pourquoi ? Cette question m'a souvent accompagnée au cours de ma lecture. Pourquoi continuer quand il n'y a plus rien ? Finalement, l'amour qui lie le père et le fils est la seule lumière de l'histoire, la seule note d'espoir, comme un dernier vestige d'humanité.

Un passage m'a horrifiée comme rarement en littérature. J'ai dû arrêter ma lecture, je n'étais pas sûre de pouvoir la reprendre. J'ai donc fait une pause, espérant oublier cette scène terrible et si j'ai réussi à reprendre le livre, cette image s'est imprégnée en moi et je n'ai pas pu m'en défaire. J'ai fini ma lecture depuis plusieurs jours au moment où j'écris, mais c'est la première chose qui me vient en tête lorsque je pense au roman et ce sentiment d'horreur, de malaise et de dégoût est toujours aussi intense.

J'ai du mal à avoir un avis clair sur ce roman tant cette scène a pris le dessus sur tout le reste. Sans cela, j'aurai probablement beaucoup apprécié ma lecture.
Lien : https://tantquilyauradeslivr..
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Un roman post apocalyptique qui décroche le Pulitzer, ça ne passe pas inaperçu, loin s'en faut. Rien de très original d'apparence, un père et son fils qui déambulent dans un décor austère et dangereux. Entre recherches de denrées consommables et courses poursuites avec quelques barbares assoiffés de sang, ils continuent leur route, jusqu'à la côte. Somme toute, il y a peu d'action, juste des scènes de survie du quotidien, que boire ? que manger ? comment y aller ?

Quant aux tenants et aboutissants de la catastrophe apocalyptique, pas de détail, il s'agit juste de survie, tout le long du chemin. D'apparence, quel ennui. Dans les faits, quel ennui aussi.
Alors Cormac McCarthy se protégera en affirmant qu'il ne s'agit pas ici de science-fiction, mais de sentiments et de littérature. En effet, l'auteur, au lieu de tisser une intrigue dans cette ambiance de fin du monde, décide de développer les réflexions des protagonistes quant à leur destin. Toute se passe par des échanges, des geste et attentions ; mais tout passe aussi par des non-dits…Bon, un non-dit dans un roman, c'est un peu délicat à saisir…puisque ce n'est pas écrit. Tout ça pour dire une chose : certains saisiront tout l'amplitude de l'oeuvre en termes de réflexion humaine, d'autres ne saisiront rien.

Moi, je n'ai pas saisi, mais j'ai compris que je lisais quelque chose de spécial. Entre l'ennui et l'excitation, la frustration et la profonde réflexion. Dur à noter et contradictoire….
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