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4,06

sur 6541 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Alors nous suivons ce père et ce fils qui tentent de survivre qui n'est plus que cendres et désolation. La faim pousse les quelques survivants sur la route. D'où le titre. Bon, l'histoire en quelques mots. Tout est dit.

L'écriture est sublime, bien qu'angoissante. L'ambiance est déplaisante. Si vous voulez vous détendre passez votre chemin.

Je suis tombée sur ce livre par hasard, je ne regrette pas de l'avoir lu parce qu'il est considéré comme un chef d'oeuvre. Bon, pourquoi pas, pour ma part, il m'est un peu tombé des mains.
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L'analyse élogieuse (d'éditeur ?) du roman dans la présentation Wikipédia en francais parait juste... sauf que c'est un des livres les plus barbants que j'aie lu. Combien de lecteurs se sont-ils refusés a l'admettre, piégés par la réputation de "livre culte" (Pulitzer oblige, surtout pour un roman étiqueté science-fiction) ? Combien de lecteurs se sont-ils refusés de jeter l'éponge, piégés par la structure découpée en courts plan-séquences (l'auteur est également scénariste) qui se lisent rapidement et l'attente qu'au prochain il va peut-etre se passer quelque chose ?

On dirait un peu la retranscription d'un cauchemar ou d'un mauvais trip, avec un parti-pris de cafard et de catastrophisme en noir et blanc ainsi que des dialogues minimalistes et parfois abscons (question de traduction ?) entre un pere et son fils. En lisant, je me suis demandé d'ou venait cette désagréable étrangeté dans la relation antre le pere et son enfant et puis le compte-rendu de Wikipédia m'a appris que cela avait a voir avec les difficultés de l'auteur qui a eu un fils en ayant largement l'age d'etre son grand-pere.

Trois étoiles quand meme pour l'intention supposée d'écrire sur la "quete impossible d'un paradis perdu", sur "la transmission et la subjectivité des valeurs" et tout ca, comme joliment dit dans l'analyse wikipédia, mais dont la transcription romanesque me décoit. Je n'aime pas faire de critique négative de roman par respect pour les auteurs, préférant interrompre la lecture quand ca ne me plait pas, mais cette fois je me suis laissé aller a lire jusqu'au bout avec la pénible impression d'avoir perdu mon temps.
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Lecture assez pénible, non pas dans le style (lecture fluide et agréable), mais dans le fond. 
C'est un roman à la Walking Dead, un monde post apocalyptique, un père et un fils qui luttent pour leur survie, et l'humanité qui est devenue folle.
Parce que dans ce roman, ce n'est pas la nature hostile qui fait peur, ni le froid, ni la faim, ni la perte de l'électricité et de tous nos repères. Non, dans ce roman, ce sont les hommes qui font peur.
Certains diraient que les plus forts survivent, mais ce sont surtout les plus cruels et les moins humains. Ceux qui sont prêt à tout pour survivre, y compris à renier en eux toute humanité. Il n'y a plus de règle, plus de société. C'est chacun pour soi et tous les coups sont permis. 
C'est assez terrifiant parce que parfaitement plausible; une société égoïste et prête à tout pour son propre confort au détriment des autres et de la planète. C'est loin d'être aussi improbable. Cette lecture a fait écho, je trouve, à l'actualité. Durant cette semaine ou l'on a vu des gens se battre dans les stations service pour se servir en essence, et bien nul doute qu'en cas de crise, l'homme révèlerait ce qu'il y a de pire en lui.  Pas tout le monde bien sur, mais il suffit de quelques uns. 
Et même les gentils, pour leur survie, doivent en arriver à des extrêmes. Et petit à petit, sans le vouloir, ils se transforment. C'est eux ou nous. Vraiment, la lecture du roman, c'était comme regarder The walking dead, en plus sombre, plus désespéré et plus terrifiant (alors c'est dire..)  Sombre, désespéré et terrifiant. Voilà les mots qui résument parfaitement le roman. 
Les deux personnages sont tellement déshumanisés qu'ils n'ont même pas de nom. On les suit tout le long du roman  mais on ne sait pas comment ils s'appellent. Il y a le père, et il y a le fils. Ils ont perdu toute humanité, toute relation aux autre, toute consistance. Ils ne sont plus que des fantômes et n'existent plus vraiment. 
Même la forme du roman semble désespéré, un long tunnel sans fin. Pas de chapitre ni de découpage. Une succession de scène et de situations désespérées. Aucun espoir, à aucun moment. Il n'y a même pas de tiret dans les dialogues ni de mise en forme. J'ai trouvé que la forme faisait écho au fond, et que dans le style, on pouvait ressentir l'histoire. Comme une musique derrière les paroles d'une chanson. 
Trop sombre pour moi et mon coeur de maman. La présence du petit garçon dans l'histoire la rend encore plus difficile, et c'était le pire.  Je ne regarderai probablement pas le film.  
Lien : https://www.cinquantedeuxliv..
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Un peu déçue de ce "chef d'oeuvre" dont le style m'a assez perturbée tout au long de la lecture et qui malheureusement était assez répétitif. Je comprends la volonté de l'auteur d'être dans l'abstrait et le poétique mais du coup j'avais un grand manque d'intérêt pour les aventures de ce père et de son fils et j'ai même ressenti de l'ennui.
L'absence de chapitre et de nom des personnages était aussi perturbant pour moi. En bref, je vois pourquoi les gens ont pu aimer mais pour moi ça ne l'a pas fait.
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La route raconte l'histoire d'un père et de son fils dans un monde post apocalyptique, sur la route comme son nom l'indique vers le sud, vers un climat plus clément.
Après une catastrophe dont on ne sait rien sauf qu'elle laisse un monde dévasté l'humanité s'éteint par manque de vivres. Tout est mort : les végétaux, les animaux, à croire la pensée aussi. Je m'explique : le style d'écriture est plus que sommaire. Des phrases courtes, les personnages n'ont pas de noms... On ne pense qu'à luter pour sa survie : manger boire se chauffer et échapper aux méchants.
Ce livre m'a un peu déprimée j'avoue...
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Ça fait plus d'une semaine que je repousse l'écriture de cette chronique, la raison n'en fut pas que mon besoin vital de jouer. Ça fait huit jours que je me demande ce que je vais pouvoir dire de cette lecture.
Il ne se passe quasiment rien dans ce roman.
Les deux protagonistes, un père et son fils suivent une route. Vers quelle destination ? Aucune idée. Il parcourt des terres désolées, recouvertes de cendres. Que s'est-il passé pour que le monde soit ainsi dévasté ? Aucune idée.
On a bien au début quelques vagues réminiscences d'avant et du commencement qui ont titillé ma curiosité, mais pas plus d'explications que cela et on se sent rapidement qu'il n'y aura aucun éclaircissement parce qu'aucun indice n'est disséminé.
Il y a aussi de-ci de-là quelques rencontres susceptibles d'être effrayantes mais c'est raconté de façon si froide et impersonnelle que cela ne m'a fait aucun effet.

Je n'ai pas accroché au style d'écriture : les descriptions sont plates, il y a énormément de répétitions surtout au début, un nombre incalculable de “et” – les virgules, il ne connaît pas.
Il faut quand même laissé que le vocabulaire utilisé est sympathique : j'ai quand même dû chercher quelques mots dans le dico, ce qui ne m'arrive pas souvent. Ça, c'était la bonne surprise et la seule d'ailleurs.

En ce qui concerne les personnages, je n'ai pas réussi à m'y attacher. La principale barrière est leur identité : ils n'en ont pas. L'auteur les nomme systématiquement “l'homme” et “l'enfant”, ça les dépersonnalise vachement. Je présume que c'était voulu et que les dialogues auraient dû suffire à nous les faire apprécier ce qui a été en partie le cas, mais pas assez en ce qui me concerne.

Je n'ai pas aimé cette lecture. Je m'y suis ennuyée.
Lien : https://psylook.kimengumi.fr..
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Prenez une craie et tracez une silhouette de forme humaine sur un mur blanc et inscrivez dedans "l'homme". Tracez à côté une autre forme humaine, plus petite, et inscrivez dedans "l'enfant". Vous aurez sous vos yeux ce qui ressemble le plus aux personnages de ce roman. Aucun nom, aucune description physique. On ne connaîtra pas non plus leur âge. L'homme et l'enfant n'ont également aucune personnalité, aucun trait de caractère saillant. Ils sont désespérément neutres.
Un exemple qui m'a particulièrement frappé : lorsque l'homme se souvient d'un dialogue avec sa femme, il l'appelle "femme". Ainsi même les rêves et les souvenirs sont dépersonnalisés.

C'est le principal reproche que je ferais au roman, car c'est manifestement un choix réfléchi de l'auteur de transformer ses personnages en archétypes mais, à mes yeux, c'est un mauvais choix. En désincarnant aussi absolument ses personnages, il m'a empêché d'y attacher la moindre empathie.

Le problème c'est que le roman ne raconte rien d'autre que la relation du père et du fils. Si je ne ressens rien pour eux, il ne reste plus grand chose à sauver. Ce n'est pas l'histoire qui est en cause, mais vraiment le style de l'auteur qui ne m'a pas convaincu.

Car, à l'image des personnages, le style d'écriture est tout aussi neutre. L'auteur s'applique à une économie de moyens radicale qui m'a laissé dubitatif. Pratiquement aucune description au-delà du strict nécessaire pour comprendre l'action en cours. J'ai au la désagréable impression que l'auteur s'acharnait vraiment à ce qu'aucune ambiance ne se dégage du récit. Les phrases sont plates et sans style et ne font que raconter mécaniquement ce que font l'homme et l'enfant, et ce qu'ils font n'est pas très palpitant, à de rares passages près. Ils marchent, cherchent à manger et un coin pour dormir et recommencent le lendemain. Il faut attendre presque la moitié du roman pour que cette routine cesse, et seulement le temps de quelques'pages. le reste du temps, c'est long et monotone.

Même grief pour les dialogues, suites de phrases courtes, quasi télégraphiques, qui renforcent le côté neutre des personnages, dissipant par là-même toute émotion possible, malgré le tragique des situations.

Je vais m'arrêter là car on aura compris que je n'ai pas aimé le roman. C'est malheureux parce que le film m'avait plu. J'ai versé ma petite larme à la fin, notamment parce que Viggo Mortensen et Kodi Smit-McPhee ont une présence et une épaisseur qui m'a permit de m'attacher à eux. Mais je n'ai pas aimé comment Cormac McCarthy racontait son histoire.

Pour la note, une étoile reflèterait probablement mieux mon avis, mais j'ai préféré mettre la moyenne. Une note neutre, comme le roman.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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L'apocalypse, ou quelque chose qui est bien près d'y ressembler, a eu lieu. Un homme et son fils voyagent sur une route en tentant de survivre. L'Homme avec un grand H est déchu.
Ce roman est très dur. J'ai eu particulièrement du mal à passer à travers le passage où le père montre à son fils comment se suicider.
L'écriture est originale mais pesante, contribuant bien au ton post-apocalyptique du roman.
Mais... il y a l'espoir. L'espoir reposant au fond même de ce petit garçon, représentant des derniers bribes d'humanité parmi les Hommes, foncièrement égoïstes et méchants devant la fatalité de leur destin.
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J'adore ce genre de livre où peu de choses sont racontés mais où le lecteur peut laisser filer son imagination pour expliquer et accepter l'apocalypse. J'y ai retrouvé le même univers que dans « le journal d'Anna Blume » de Paul Auster ou « moi qui n'ai pas connu les Hommes » de Jacqueline Harpman ou encore « le dernier Homme » de Margaret Atwood.

Le lecteur suit un personnage à travers un paysage dévasté mais il ne sait pas le Pourquoi, c'est à chacun de trouver les réponses dans certaines phrases clés. Là, nous avons un homme et son fils qui suivent une route vers le Sud pour échapper au froid, la catastrophe date de plusieurs années...
Lien : http://petitepom.sosblog.fr/..
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Le principal point négatif qui m'a empêché d'apprécier ma lecture a été le style de l'auteur. Je l'ai trouvé construit de manière trop étrange et peu entraînante, avec beaucoup de mots et métaphores répétitifs et trop de descriptions, ce qui rend la lecture trop laborieuse pour moi. Cela m'a vite ennuyée et j'ai fini par lire la majorité de ce livre en diagonal.
Je n'ai pas non plus trouvé l'histoire particulièrement intéressante ou novatrice : un récit post-apocalyptique qui se concentre sur la relation père-fils et la notion gentils contre méchants. Je dois admettre cependant que certains moments ont un impact important, et que l'auteur ne recule pas devant les descriptions crues des aspects les plus horribles et sombres de l'humanité.
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