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4,15

sur 1365 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Après la série "Blackwater" - un coup de coeur fabuleux - des livres magnifiques, j'ai acquis "Les aiguilles d'or" avec empressement. Nous sommes en Amérique fin du 19ème siècle, deux familles : les Stallworth et les Shanks. L'une aisée et l'autre miséreuse.

Rien à voir ici avec la saga, à part l'écriture addictive de l'auteur, qui nous entraîne inexorablement dans une Amérique trépidante, violente et une atmosphère perverse. Avec des descriptions très visuelles, on entre dans la vie tumultueuse de ces deux familles. Rien de plus sur l'histoire il faut la découvrir par soi-même. Un roman noir, détaillé précieusement, qui m'a tenu en 4 jours. J'ai été happée dans ce monde dépravé ou le mal et la vengeance sont subtilement décrits dans la ville de New York "en l'an de grâce 1882".

Conquise par les récits de l'auteur, dès que le roman "Katie" est sorti je me suis empressée de l'achetée et l'ai lu en 2 jours… Retour pour plus tard! Des coups de coeur à chaque fois pour moi.

Oserez-vous entrer dans ce monde tumultueux où les intentions de chacun sont égoïstement tournées vers le pouvoir, l'argent ou la soif de liberté? Qui s'en sortira? le petit plus : La généalogie des deux familles nous est donnée en début de récit pour nous y retrouver, mais j'avoue que très vite on reconnait chaque personnages.

Lien : https://passionlectureannick..
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Autant le dire en préambule : il va falloir attendre plus de 150 pages pour que la mise en place de l'histoire, de ses personnages cède le pas à l'action véritable.
Peut être est-ce parce qu'il faut remonter 20 ans plus tôt pour comprendre ce qui va opposer 2 familles en plein centre de New Yok. Pour certains ce lent démarrage est un bémol… à chacun de se faire une idée.

Ce qui est certain néanmoins, c'est que passé ce stade, l'attachement devient fort et poser ce roman est difficile, voire impossible.

L'an de grâce 1882 vient de débuter.
New York. Nous découvrons 2 quartiers et 2 familles que tout oppose.
Dans les beaux quartiers le juge Stallworth règne en patriarche sur une famille obsédée par le combat de toute forme de vice.
Dans les quartiers les plus miséreux ou prostitution, vols, jeux d'argent sont légions, règne Lena Shanks, dite Lena la Noire. Veuve d'un mari condamnée à mort par le juge Stallworth, elle a fait de sa famille des démons vengeurs.

L'affrontement direct entre les Shanks et les Stallworth va être lancé à la suite de l'arrestation d'une des proches de Lena. pour cette dernière le temps de la vengeance est venu. Complots, enlèvement, meurtres, manigances, prostitution…. rien ne manque.
Dans un univers à la Dickens, la lutte des classes, la force des clans, la solidarité, la montée en puissance du côté dramatique du scénario… tout y est. Les descriptions sont fines, ciselées, l'atmosphère est pesante grâce à un style très cinématographique.

Ce roman noir est assez différent de Blackwater de part l'absence du côté fantastique mais on retrouve le talent de l'auteur à plonger le lecteur dans un univers prenant, oppressant.
Donc oui, je rejoins celles et ceux en conseillant la lecture!
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Sous une superbe couverture, dans l'esprit de celle qui ornait la saga Blackwater du même auteur, se cache un roman social, à la manière de Dickens. New York, la nuit du 31 décembre 1881, la scène se partage entre des miséreux et des familles d'une opulence qui va de pair avec une conscience de leur supériorité et une suffisance boursouflées. Parmi les riches, la famille Stallworth, dont le chef est l'autoritaire et implacable juge James Stallworth. Vivant au milieu des pauvres, la famille Shank, dirigée par la matriarche, famille dont la discrétion et le savoir-faire en marge des lois et des conventions sociales permettent à ses membres une vie confortable.
Un crime jugé intolérable par les nantis va bousculer cet équilibre précaire. Les Stallworth vont se mettre en tête de rétablir l'ordre moral dans le Triangle Noir et s'attaquer en priorité aux Shank.
Roman noir social, roman historique, thriller par moment, cette oeuvre navigue parmi les codes de divers genres. La mise en place, bien que longue n'est absolument pas lassante et l'intrigue nous propose suffisamment de rebondissements pour que les pages défilent comme par magie.
Un très bon moment de lecture que nous propose l'éditeur Monsieur Toussaint Louverture.
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Un coup de coeur pour ce roman à la Dickens. Nous partons pour New York, en 1882. En cette nouvelle année, tout semble sourire à la famille Stallworth : le père James est juge, son fils Edward est prêtre et sa fille Marian est confortablement mariée à Duncan Phair, un avocat prometteur. Ajoutez à cela 4 petits-enfants en bonne santé et des maisons confortables dans un quartier cossu.
De l'autre côté de la ville, dans le Triangle Noir, la violence, la pauvreté, la maladie et l'alcoolisme règnent. C'st là aussi que prospère Lena la noire, receleuse, sa fille Louisa, faussaire et son autre fille Daisy, faiseuse d'anges. Les deux enfants de Daisy eux sont des voleurs et escrocs en devenir.
On ne peut trouver de familles plus opposées donc mais le destin va les réunir et crée toutes les circonstances pour nous faire vivre une vengeance des plus implacables.
J'ai tout simplement dévoré ce roman en une journée, incapable de le lâcher avant de découvrir les tenants et aboutissants de cette intrigue très bien ficelée!
A ne pas manquer ;)
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Énorme coup de coeur pour Les aiguilles d'or de Michael McDowell qui se déroule dans les années 1880, à New York ! L'intrigue suit le destin de deux familles que tout oppose : la famille des Stallworth dirigée par le patriarche, le juge James Stallworth et la famille d'escrocs et de voleurs, la famille des Shanks tenue par une main de fer, par la matriarche Lena Shanks.

L'année dernière, j'avais dévoré les 6 tomes de Blackwater. J'étais donc curieuse de savoir ce que cela allait donner avec ce nouvel opus. Et je n'ai pas été déçue : j'ai lu ce roman turn over en trois jours seulement. le style d'écriture est toujours aussi fluide et efficace. Les personnages sont croqués de manière très juste et même s'il est difficile de s'y attacher, j'ai apprécié suivre leur évolution. le contexte historique et socio-économique est également bien documenté et les détails sur la vie de l'époque fourmillent. L'intrigue est menée d'une main de maître et monte crescendo jusqu'au dénouement final.

J'ai donc hâte de découvrir les prochains romans de l'auteur sortis par les éditions Monsieur Toussaint L'ouverture, à savoir Katie et Lune froide sur Babylone.
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New-York, 1882. La plus grande ville des Etats-Unis est un lieu bouillonnant en cette fin de siècle. Port de commerce, cité industrielle et financière de premier rang, cette ville dynamique en pleine expansion attire une population qui ne cesse de croître, tout comme croissent en même temps les inégalités sociales. A côté des somptueuses demeures victoriennes de Washington Square et de la Cinquième Avenue, les taudis dans les quartiers délabrés et crasseux comme celui du Triangle Noir se multiplient. Dans les premières, les riches familles de la ville vivent dans l'opulence et le luxe. Comme les Stallworth, notables en vue, juge avocat ou pasteur. Dans les seconds, au fond des masures sordides et insalubres qui suintent l'humidité et la misère s'entassent des familles qui crèvent de faim et de maladies. Terreau fertile au développement du vice et de la pègre, c'est là que l'on trouve les tripots illicites, les bordels miteux, les fumeries d'opium où prostituées, voleurs et meurtriers mènent leurs affaires comme les Shanks, famille de criminelles spécialisées dans le recel, l'avortement et l'escroquerie.
Par pure ambition politique et volonté d'ascension et de reconnaissance sociale, le juge républicain James Stellworth voit dans le meurtre d'un respectable avocat dans les ruelles malodorantes et sombres du Triangle Noir le jour de l'an 1882, l'occasion de déstabilisée ses adversaire politiques démocrates de Tammany Hall aux commandes de la mairie en lançant une virulente campagne de presse pour dénoncer l'inaction voire la complaisance des pouvoirs publics vis-à-vis de la criminalité qui menace la sécutité des "braves gens", campagne largement relayée par les sermons moralisateurs de son fils Edward, pasteur, du haut de sa chaire et le Comité des Bonnes Oeuvres présidé par sa fille Marian.
Quand l'enquête journalistique révèle la complicité dans le meurtre de l'avocat d'une demi-mondaine, "métisse de surcroit" maitresse du gendre du juge Stallworth et apparentée aux Shanks, que le vieux patriarche connait bien pour avoir déjà condamné deux membres de la famille, l'un à mort et l'autre à une lourde peine d'emprisonnement, James Stallworth se saisit de l'opportunité qui lui ait donné de montrer une fois encore sa sévérité en condamnant la jeune femme à être pendue et d'affirmer sa volonté inébranlable d'éradiquer une fois pour toutes cette famille gangrénée par le vice et la dépravation. Il ne s'attend pas à ce que Lena Shanks, celle-là même qu'il a envoyée derrière les barreaux et aujourd'hui à la tête de la famille se rebelle et lui rende coup pour coup, oeil pour oeil, dent pour dent et deuil pour deuil, en détruisant méthodiquement tout ce qui faisait sa fierté et son bonheur au sein de sa propre famille.

Je dois bien avouer que l'oeuvre romanesque tout comme le nom même de Michael McDowell m'étaient jusqu'à présent inconnus puisque je n'avais pas fait attention au scénariste de Beetlejuice que j'avais pourtant vu et que je n'avais lu aucun de ses romans. Et il semberait au regard du nombre de lecteurs de la saga Blackwater et à l'engouement suscité par cette dernière que cette méconnaissance était fort dommageable. Après lecture des Aiguilles d'Or, je confirme ! Quel plaisir de découvrir cet auteur prolifique qui met en avant dans ce roman paru en 1980 deux des thèmes majeurs de son oeuvre, à savoir la famille et la vengeance, comme me l'apprend le livret édité par Monsieur Toussaint Louverture et fourni avec le livre, envoyé par Babelio dans le cadre d'une masse critique privilégiée. Que l'éditeur et mon site littéraire préféré en soient ici grandement remerciés.
Voyons la famille tout d'abord. Dans ce roman, il ne s'agit pas d'une saga familiale comme les Thibault de Roger Martin du Gard ou les Jalna de Mazo de la Roche, non ! L'auteur dresse le portrait de deux familles en parallèle avec à leur tête un patriarche ou une matriarche, et des enfants, des petit-enfant, des pièces rapportées. Deux familles que tout oppose, l'une installée dans la société, riche et respectable, l'autre qui vit en marge de la loi, malhonnête et immorale. Nous pourrions presque y voir simplement la lutte éternelle entre le bien et le mal. Or il n'en est rien. S'il est difficile d'avoir de l'empathie pour les Shanks, la famille Stallworth n'est pas aimable pour autant. Les membres de cette famille, ivres de richesse et de pouvoir, James Stallworth, le juge, Edward, son fils pasteur, Duncan le gendre avocat et infidèle à Marian son épouse, présentent tous des traits de caractères qui ne les rendent pas sympathiques. Imbus d'eux-mêmes, suffisants, manipulateurs, colériques, sans compassion et indifférents aux malheur des pauvres gens, ils sont prêts à tout pour écraser ceux qui se mettent en travers de leur chemin, ne rêvant que d'ascension sociale et de prestige.
Du côté des Shnaks, la cupidité, la ruse, la roublardise, la tromperie, la violence règnent en maitre. Ainsi se retrouvent face à face James et Lena, la receleuse, Edward et Louisa, sourde et muette, l'experte en faux et usage de faux, Marian et Daisy, l'avorteuse, mamans de deux charmants bambins Edwin et Edith et Rob et Ella, deux petites délinquants qui promettent, et enfi Duncan et Maggie, les pièces rapportées, amant et maitresse. Seuls deux membres de la famille Stallworth se distinguent. le premier, Benjamin, le fils du pasteur, sans ambition, feignant, accroc au jeu est la honte de la famille. La seconde Helen, la soeur de Benjamin, jeune fille posée, honnête, gentille, pleine d'empathie sincère pour les miséreux qu'elle souhaite ardemment aider pour les soulager de leurs malheurs, n'est guère encouragée dans ses activités de bienfaisance par sa famille. Inévitablement les deux clans vont s'affronter, les Stallworth voulant purement et simplement éradiquer les Shanks et ces derniers ne songeant plus qu'à se venger.
C'est là que le lecteur bascule et passe du côté des arsouilles, des hors-la-loi et autres forbans, attentif à la formidable mise en scène et à l'imagination sans borne de Lena dont la détermination à faire souffrir les Stallworth est sans doute encore plus forte que celle des Stallworth à se débarrasser des Shanks... Cette vengeance en tant qu'émotion importante nous conduit à constater que les brigands et les malfaiteurs peuvent compter sur une solidarité et une sorte de code de l'honneur qui font défaut aux nantis et autres privilégiés, les pièges élaborés dans lesquels les Stallworth tombent étant le fait d'une cour des miracles sur laquelle Lena , ses enfants et petits enfants peuvent compter.
Roman social à sensations, les Aiguilles d'Or nous entraîne dans une aventure où il n'y a ni bons ni méchants (à part Helen), simplement des individus que la vie malmène, montrant que rien n'est jamais acquis. Cela me donne envie de découvrir davantage cette écrivain mort à 49 ans et que Stephen King qualifie comme le meilleur auteur de "paperback originals" aux Etats-Unis.
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Oyez, oyez braves gens... Éloignez-vous le plus possible du sinistrement célèbre triangle noir, ou, si vous y pénétrez, ce sera à vos risques et périls.
Pour ma part, j'y suis entrée, pour mon plus grand bonheur, et je vous invite à en faire autant.

Le roman débute le premier jour de l'année 1882, à New York. le patriarche d'une famille de notables, juge de profession, réputé pour la sévérité de ses sanctions, a décidé d'établir encore davantage sa famille, aidé en cela par son fils, révérend charismatique, et son gendre, avocat ambitieux. Et il a besoin de taper fort, et rapidement. Il décide alors de mener une campagne de dénigrement du triste quartier dit du triangle noir, lieu de débauche, de pauvreté, de crasse et de délits et crimes en tout genre. On y rencontre en effet davantage de prostituées, d'avorteuses, de meurtriers, de voleurs ou de mendiants que de gens honnêtes et pieux. Il jette alors son dévolu sur une famille bien particulière, les Shanks, lignée de criminelles menée par la matriarche, Lena. Mais, ce qu'il ne sait pas est que cette famille, et particulièrement la fameuse Lena, a également des comptes à règler.

J'arrête tout suspense immédiatement, j'ai adoré ce roman, cette histoire. Je partais avec un a priori positif puisque je venais de lire, de dévorer plutôt, la saga Blackwater du même auteur. Et j'ai encore préféré celui-ci.

Pour moi, il y a tout ce que j'aime dans ce roman. D'abord, une histoire qui tient la route, une intrigue qui donne envie de tourner les pages, un rythme soutenu, certes, mais savamment dosé qu'il monte crescendo. Ensuite, une kyrielle de personnages tous plus frappés les uns que les autres, quoique chacun dans son genre, tellement bien campés que je parvenais à voir leurs visages. Enfin, une montée en puissance tout au long du roman pour arriver à une fin en apothéose. Et tout cela servi par une écriture romanesque, précise et divertissante. Je loue également le talent du traducteur qui a de mon point de vue bien su retranscrire l'atmosphère du roman. Car oui, il y a une réelle atmosphère dans ce livre, il faut dire aussi que l'auteur ne ménage pas particulièrement ses personnages, au plus grand plaisir de ses lecteurs. Et j'ai aussi vraiment aimé le traitement de ses personnages féminins, et qu'il ait mis en avant une famille de marginales, cela change des stéréotypes.

Ce roman de pur divertissement devrait plaire au plus grand nombre. Je ne doute pas que ceux qui ont lu, et apprecié Blackwater, pourraient se ruer dessus à sa sortie, prévue le 6 octobre prochain. Ceux qui n'ont pas lu la saga pourraient néanmoins se laisser tenter par ce roman à mi-chemin du roman social, du roman historique et du roman de moeurs. Et j'encourage aussi ceux qui n'ont pas aimé Blackwater à tenter celui-ci, très différent, et, selon moi, plus abouti également sur bien des aspects.

En bref, une lecture que j'ai adoré faire, un livre dans lequel j'ai plongé tête la première et me suis ensuite vautré pour mon plus grand plaisir, pour n'en sortir que pleinement rassasiée. Un livre de divertissement, très cinématographique, et que je conseille, vous l'aurez compris.

Un grand merci à Babelio, et particulièrement Alexandrine, pour me l'avoir proposé dans le cadre d'une masse critique privilégiée (j'ai bien conscience d'être une grande chanceuse sur ce coup) et aux éditions Monsieur Toussaint Louverture pour l'envoi de ce livre à la beauté, en prime, scandaleuse.




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New York 1882, un juge à la tête d'une puissante famille décide de s'attaquer à une lignée de criminelles.
Trahisons, vengeances, chacune de ces 2 familles va devoir payer le prix fort pour aller au bout de cette bataille.
Malheureusement et comme souvent il y a rarement de gagnants dans ce genre d'histoire.
Magnifique couverture, un roman noir à l'allure enlevée que l'on arrive pas à quitter avant la dernière page.
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New-York, an de grâce 1882. Les Stallworth, sous l'égide de l'implacable juge James, cherchent à étendre davantage leur influence et ont pour cela un plan murement réfléchi : mettre en lumière la corruption et le mal sévissant dans le quartier bien nommé « Triangle Noir ». Pour susciter l'adhésion de l'opinion publique, quoi de mieux que de braquer les phares sur une parfaite famille de criminels - et encore mieux si ce sont des femmes. Mais le projet des Stallworth n'est pas sans danger, car personne ne s'attaque impunément à Lena Shanks.

Après la saga « Blackwater » que j'ai comme beaucoup énormément apprécié, il me tardait de découvrir un autre roman de Michael McDowell. La travail de l'éditeur Monsieur Toussaint Louverture est une nouvelle fois sublime, et j'ai adoré dénicher sur la couverture les nombreux détails se rattachant aux éléments du roman.

Ce qui fait la force de cette histoire, ce sont les personnages. Aucun d'entre eux ne pourrait être qualifié d' »attachant » (sauf peut-être Helen Stallworth), mais tous sont tellement bien décrits que nous avons l'impression de nous retrouver face à eux, que ce soit dans le salon de Marian (lors de l'une des réunions du comité de dames par exemple), dans l'un des troquets où Benjamin Stallworth s'acharne à dilapider son argent sur une table de jeu, sur le ring lors de l'un des combats de Charlotta, où dans la boutique de prêt sur gages de Lena Shanks.

Les trois générations de Stallworth vivent dans l'opulence, à la recherche perpétuelle de l'approbation de leurs pairs et d'une place de choix dans la société. Les trois générations de Shanks ont trouvé leur place dans le Triangle Noir et pratiquent presque toutes les activités illicites possibles (l'avortement, le recel, la fabrication de faux, la prostitution…). Et c'est un délice de voir ces deux familles s'opposer tout au long du roman ! Laquelle gagnera et parviendra à anéantir l'autre ?

J'ai retrouvé l'écriture qui m'avait tant plue dans Blackwater, ainsi que le sujet de la famille, mais surtout, la place très importante tenue par les femmes. Qui de plus badass que Lena Shanks ?

Je ne peux que vous le conseiller, j'ai dévoré ce roman !
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J'ai adoré les Blackwatter, mais le niveau des aiguilles d'or est encore au-dessus selon moi.
Petit bijou que j'ai dévoré très rapidement, il était impossible à lâcher.

Au cours de l'année 1872, la ville de New-York est gangrénée par la misère. Une famille puissante, les Stallworth, souhaite éradiquer le mal qui pullule dans la vie. le patriarche, James, est un juge puissant. Son fils Edward est pasteur, sa fille, Marian, conservatrice, et enfin son gendre, Duncan, est quant à lui juriste. Ensemble, ils vont s'allier avec un journaliste afin de mettre en lumière, les bas-fonds de New-York et surtout, faire de la publicité pour certains procès et éradiquer la "vermine".

Dans ce New-York plus au sud, où cohabitent misère et désolation, la famille des Shanks est bien implantée. Famille principalement composée de femmes, la grand-mère Lena exerce un rôle important. Ses filles sont passées maitresses dans l'art d'exercer des avortements ou voler, trafiquer et manipuler, tandis que les petits-enfants sont déjà habiles pour toutes manigances en tout genre.

Tout se déroulait bien pour ces deux familles, jusqu'à ce que leurs chemins se croisent... Les Shanks ne s'arrêteront pas tant que les Stallworth n'auront pas payé de leur sang...

A découvrir de toute urgence si ce n'est pas encore fait !
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