Solaire

Une satire féroce de l'inflation de l'égo chez un scientifique anglais fraudeur, qui fonde sa carrière scientifique sur l'imposture et le mensonge. Bassesse, vie sentimentale compliquée et peu ragoûtante, l'auteur fait un portrait au vitriol d'un personnage foncièrement antipathique, et qui finira par payer le prix de sa veulerie. Mais on lit le livre d'une traite !

Le gros défaut de ce livre pour moi est son style très bavard et longuet. J'ai du me résoudre à lire les 100 dernières pages en diagonale pour ne pas simplement abandonner le bouquin.
Hormis cela les différents personnages sont plutôt bien trouvés, assez justes, peu caricaturaux malgré les apparences. le monde de la recherche scientifique est aussi justement décrit, ainsi que les domaines de recherche abordés (bien sûr il y a des raccourcis, mais le bouquin parle des pistes de recherche en chimie et en physique qui sont actuellement parmi les plus excitantes et les plus actives). L'humour noir et cynique est plutôt savoureux sur le fond, beaucoup moins sur la forme à cause encore une fois des longueurs et des lourdeurs de l'histoire.
Le personnage principal est au début du récit presque attachant en dépit de ses multiples défauts et de sa misanthropie. On sent chez lui une certaine intelligence, ce qui explique qu'il a eu le nobel de physique. Mais plus l'histoire avance plus le "héros" se transforme en un ersatz d'Ignatius Reilley, obèse, gras et uniformément stupide.

Je suis déçue par ce roman dont j'avais lu de bonnes critiques et qui m'a été offert. J'ai persévéré jusqu'au bout. Mais franchement pour moi aucun intérêt. je ne vois vraiment "l'objectif" et le sens de livre. du temps de lecture perdu.

La sortie d'un roman de Ian McEwan est toujours un événement. Celui qui est considéré comme étant un des meilleurs romanciers britanniques contemporains continue d'explorer ses thèmes de prédilection avec "Solaire" : l'opportunisme, l'usurpation, la manipulation, le tout ancré dans une époque bien définie (ici les années 2000).

Dans un style toujours fluide, l'auteur se penche sur le sujet du réchauffement climatique dans une société capitaliste où tout constitue un marché dont il est possible de tirer profit.
Ainsi, avec beaucoup de cynisme, "Solaire" raconte l'histoire de Michael Beard, prix Nobel de physique en perte de vitesse qui va trouver dans l'énergie renouvelable le moyen de relancer sa carrière.

« Si la planète ne se réchauffe pas, on est foutus. […] Les bonnes nouvelles maintenant. D'après les estimations de l'ONU, il y a trois cent cinquante mille personnes par an qui meurent à cause du changement climatique. »

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Il faut de la patience pour parvenir à une bonne moitié de l'ouvrage qui commence alors à susciter un vague intérêt. Les déboires amoureux d'un prix Nobel, son existence qui s'enfonce inexorablement dans une boue dont il est le seul maître ont de quoi lasser. Un vague projet de découverte solaire relance une intrigue qui malheureusement finit dans le même faux rythme du début. Si vous vous passionnez pour le monde de la recherche et des découvertes il peut être à lire, sinon préparez vous à être déçu.

La science et le capital face au réchauffement climatique, en une farce songeuse, comédie tragique ou parodie sérieuse. Une étonnante réussite.

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Quinquagénaire désabusé, chauve et rondouillard, Michael Beard se repose sur ses lauriers depuis qu'il a reçu un prix Nobel de physique, et recycle les mêmes conférences qu'il se fait grassement payer. Il soutient sans trop y croire un projet gouvernemental à propos du réchauffement climatique. Lâche, narcissique et cynique, coureur de jupons invétéré, il a déjà plaqué quatre épouses et la cinquième a entamé une liaison avec un beau maçon. le voilà dévoré par la jalousie. Bientôt, à la faveur d'un accident, il pense trouver le moyen de surmonter ses ennuis, relancer sa carrière, tout en sauvant la planète d'un désastre climatique. Il va repartir de par le monde, à commencer par le pôle Nord...

Très bon roman, drôle, cynique et grinçant. Personnage peu sympathique mais on est intrigué par cette personnalité faite d'égoïsme, de faiblesses et de force également. Profiteur, jouisseur, égocentrique. Très surprenant.

thème passionnant, j'espérais que Ian McEwan me sortirait de mon ignorance comme de ma naïveté, mais c'est trop compliqué et trop centré sur un personnage peu intéressant. Je n'ai pas pu aller au terme du livre, avec déception tant cet écrivain m'a fasciné par son « Samedi"

Génial !