Julie Prentice pensait qu'emménager avec son mari et ses enfants à Cincinnati lui permettrait de fuir son passé. Auteure à succès, Julie a été la victime d'une harceleuse qui l'a propulsée au bord du précipice.
Sa nouvelle vie dans un quartier aux airs de Wisteria Lane ( Desperate Housewifes) devait s'annoncer belle et agréable mais c'était sans compter sur un engrenage qui une fois lancé, ne s'arrête jamais avant d'avoir tout ravagé sur son passage.
Le nouveau lieu de villégiature des Prentice est régenté organisé par Cindy
Sutton, la présidente autoproclamée de l'association du quartier. Elle harcèle informe les habitants des différentes activités prévues, des nouvelles consignes de sécurité et d'autres petits bonheurs inventés par la reine des voisins.
L'intimité est bannie du vocabulaire des habitants de ce quartier de Cincinnati. Julie va faire les frais de la curiosité de ses nouveaux voisins. Les liens qu'elle va tisser avec John, le voisin d'en face, vont déclencher des effets dominos qui ont pour dénominateur commun, Julie. le moindre mot, le plus petit pas de la part de l'écrivaine va lui attirer les foudres de son nouvel entourage.
Va alors commencer pour Julie un combat dans des sembles mouvants. Plus elle va chercher à se dégager, plus elle va être aspirée dans une spirale infernale.
Comme son personnage principale,
Catherine McKenzie a été victime de son succès. Les trois premiers quart de ma lecture m'ont tenue captive. Je me suis fondue dans le décor de l'histoire, j'ai vécu en même temps que Julie les événements qui ont fait de sa nouvelle vie un enfer. Absorbée par ma lecture, je ne voyais pas l'apocalypse qui se profilait au bout des dernières pages. Ou alors, je ne voulais pas la voir. Car certains indices,gros comme une lettre majuscule, m'ont interpellé, mais j'ai fait le choix de fermer les yeux car j'étais persuadée que le dénouement allait faire basculer ces indices en erreurs.
Comme une assoiffée, j'ai bu ma lecture jusqu'à la lie. Et ce que j'ai découvert en lisant les mots qui noircissaient les dernières pages de mon livre m'ont laissé anéantie.
Catherine McKenzie a fait monter la tension jusqu'à son paroxysme pour finalement jeter ses lecteurs dans un gouffre. Sans préavis.
Un gouffre ? Que dis-je, un trou et de souris s'il vous plaît !
Si la chute ne m'a pas fait trop de mal physiquement, elle m'a donné un sacré coup au moral. Ce dénouement, j'ai bien du mal à le qualifier ainsi, est une hérésie ! Comment l'auteure a t-elle pu nous faire croire que le final allait être explosif alors qu'il m'a fait l'effet d'un pétard mouillé ! Non seulement ça mais en plus,
Catherine McKenzie n'a pas trouvé intéressant d'étoffer les réponses à nos questions. Elle s'est contentée de détailler à grands renforts de qualificatifs LE final sans nous raconter ce qui était arrivé psychologiquement parlant aux personnages impactés.
Les nouveaux voisins m'a fait l'effet d'un soufflé. L'histoire est montée montée montée pour retomber d'un coup, sans préavis. Vous dire que je suis déçue serait un euphémisme.
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