J'ai abandonné cette lecture après 100 pages. le sujet avait tout pour me plaire : les sagas sur plusieurs générations, c'est généralement ma tasse de thé. Les situations sont cocasses et la description de certaines relations tyranniques entre les membres de cette famille bancale est désopilante. L'humour est le maître mot, volontaire ou involontaire selon les situations, mais omniprésent dans tous les aspects du quotidien. « À Vienne justement, la corruption est souvent le résultat d'une gêne que l'on cherche à dissimuler, d'une incapacité à repousser une intervention intrusive de manière adéquate. » (p.47) Suivre ces personnages, dont certains peu recommandables, en décalage avec les leurs et avec la marche de l'Histoire aurait pu être plaisant si le narrateur, rejeton de la troisième génération, ne semblait pas si détaché de cette chronique familiale au long cours. Les circonvolutions de son récit ne sont pas gênantes : on comprend vite que rien ne va droit dans cette famille, mais alors qu'il collationne les événements, le narrateur semble s'en désintéresser. Et, de fait, il n'est pas parvenu à m'y intéresser.
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« À Vienne justement, la corruption est souvent le résultat d’une gêne que l’on cherche à dissimuler, d’une incapacité à repousser une intervention intrusive de manière adéquate. » (p.47)