Fortune de France, tome 1 : Fortune de France

Je relis beaucoup ces temps-ci... Fortune de France est le premier tome d'une très longue saga écrite par Robert Merle. À travers la vie de Pierre de Siorac on y voit la vie au XVIe siècle en France et les guerres de religion. L'auteur utilise un langage bien à lui, rappelant des expressions du français de l'époque. C'est très plaisant et instructif

Retracer l'Histoire de France à travers une famille de huguenots du Périgord, voilà le défi de Robert Merle.
Le récit commence à la fin du règne de François 1er.
Le style et le vocabulaire méritent un petit peu de temps d'adaptation mais ajoutent finalement beaucoup au plaisir de la lecture.
Le roman est riche d'anecdotes qui font apparaître les heures sombres du royaume de France: la violence et la haine entre les deux camps - la Réforme et l'Eglise; les calculs diplomatiques indignes de leurs hauts représentants respectifs - Duc de Guise, Prince de Condé; les basses intrigues de Catherine de Médicis, la "commerçante".
C'est un pari plus que réussi: je n'ai pu lâcher le livre aussi je l'ai lu d'une traite. Je poursuis directement au volume 2, avide de connaître les aventures de Pierre de Siorac, étudiant en médecine à Montpellier.

Dans ce premier tome de sa série Fortune de France, c'est l'enfance de Pierre de Siorac que Robert Merle retrace avec beaucoup de finesse. On a vraiment l'impression de faire partie de cette famille qui, tout en développant année après année la richesse du château de Mespech acquis par la frérèche (union civile du père de Pierre et de Sauveterre, son compagnon de guerre),

Le premier volume d'une fresque historique remarquable, de treize tomes quand même, que j'ai lue et relue. Tout est magnifique dans ses romans livres. On ne s'ennuie pas un seul instant, on rencontre des gens connus, comme le médecin Ambroise Paré, des figures historiques, comme Mazarin ou Louis XIII, des héros inconnus comme Pierre de Siorac, puis son fils Pierre-Emmanuel. Mais aussi et surtout, la plume, le style, le panache de Robert Merle. Que du bonheur !
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J'ai eu pour les "Fortunes de France" un vrai coup de coeur, le même ressenti que pour les "Rois maudits" de Maurice Druon. Je suis toujours admiratif devant le talent de ces auteurs qui nous font vivre L Histoire comme si nous y étions, le tout avec un bagage documentaire qui force le respect.
Dans cette saga historique, la période qui nous intéresse est celle des guerres de religions en France, les catholiques contre les protestants. Dans la culture générale collective, la saint Barthélémy a au moins la même résonnance que "1515" et Marignan.
L'auteur choisit de nous faire découvrir ce pan de notre histoire du point de vue des huguenots, où le récit débute en 1547 avec un jeune nobliau, Pierre de Siorac, qui vit dans le Périgord méridional, pas très loin de Sarlat.
Accompagné de son valet et ami Miroul (aux yeux vairons) nous suivrons dans ce premier tome ses aventures qui le mèneront de Montpellier à Paris. Si la quasi totalité des personnages de cette saga sont fictifs (dont notre héros), les personnages qui ont fait l'histoire de France sont eux, parfaitement authentiques, car s'il s'agit bien d'un roman, la trame historique est quant à elle rigoureusement respectée. A ce sujet, j'ai été stupéfait d'apprendre que la saint Barthélémy de sinistre mémoire était en fait des représailles à un fait similaire s'étant produit à Montpellier auparavant, les protestants avaient donc "tiré" les premiers.
L'ensemble de cette saga est ni plus ni moins que passionnante pour qui aime l'histoire, quant aux qualités de Robert Merle, elles nous assurent une écriture et un style qui contribuent pour beaucoup au succès de cette série.

Extraordinaire ouvrage qui mériterait d' être recommandé par nos enseignants. En plus de vous cultiver, les personnages sont très attachants.
Ce livre est une vraie mine d 'or pour qui veut apprendre l'histoire de France tout en se divertissant.
13 livres que vous dévorerez sans aucun doute.

J'ai commencé ce roman historique après en avoir lu un autre très prenant sur une période de l'antiquité égyptienne. Malheureusement, le style, inspiré du langage médiéval est un frein à la lecture. Je n'ai pas réussi à entrer dans l'intrigue facilement et malgré le fait d'avoir lu les trois quarts du livre, je préfère abandonner cette lecture avant d'être découragé d'ouvrir un autre roman sur la même période.

Apres la formidable saga des Rois Maudits de Maurice Druon je me suis retrouvé orphelin.
Vide.
Allais je retrouver a nouveau une fresque historique du même niveau ?
Je n' y croyais pas trop, Druon ayant mis la barre si haute.
Et puis un jour,un espoir,une lueur dans la nuit,on me conseille une saga historique de 13 tomes, qui plus est écrite par le grand Robert Merle.

Me voilà donc de retour dans le passé, dans une France déchirée par les guerres de religion.
Robert Merle nous entraîne dans un voyage dans le temps et coche avec Fortune de France toutes les croix du roman historique réussi.
L' immersion est totale, les personnages parfaitement maîtrisés .
Je me suis replongé avec délice dans la France de nos anciens, Robert Merle a parfaitement rendu la vie de tous les jours avec la langue de l ' époque,les us et coutumes.

Un premier tome qui souffre néanmoins de longueurs et d' un faux rythme quasi permanent.
L' auteur a choisi de nous conter l' histoire de la famille des de Siorac dans leur quotidien et par ricochet leur routine.
Les personnages sont attachants et la plume de Merle très juste mais il ne se passe souvent pas grand chose.
Le fils de Siorac joue a touche-pipi avec une servante,le pere achète un moulin...
C' est dans ces parties là que l' aventure ,les intrigues et l ' épopée des Rois Maudits m'ont le plus manqué.
Malgré cela Robert Merle débute sa saga avec un premier opus intéressant qui donne envie de lire le deuxième tome.

En espérant que la suite soit plus enlevée et dynamique.

J'ai enfin exhumé ce livre de ma PAL. Pour vous donner une idée, je l'ai acheté neuf et le prix est indiqué en francs... Il était donc temps qu'un challenge le fasse remonter à la surface.
J'ai toujours un certaine frustration sur les romans historiques, car j'adore ça, mais à chaque fois, je me rends compte à quel point j'ai de grosses lacunes en Histoire. Ça me permet tout de même d'apprendre des choses.
Je suis donc entrée dans la vie de Pierre de Siorac, qui nous raconte, dans ce premier tome, son enfance au XVIème siècle. Son père est huguenot, sa mère est catholique. La Nuit de la Saint Barthélemy laissera des traces. Pierre de Siorac nous raconte, entre autres, comment certains se cachaient pour pratiquer leur religion. Les guerres de territoire et de religion font rage, et nous dépeignent une société bien cruelle.
L'auteur utilise un vocabulaire de l'époque, rendant son roman plus réaliste. Un glossaire est disponible à la fin du livre et m'a bien aidé. Au-delà du réalisme, ça donne forcément un petit côté vieillot. Comme je lis beaucoup de romans contemporains depuis quelques années, j'ai eu un peu de difficultés à entrer dans ce style, mais une fois dedans, on se laisse embarquer. Malgré tout, je pense que je l'aurais plus apprécié lorsque j'étais étudiante, époque pendant laquelle je lisais plus de romans de ce genre.
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J'ai capitulé, je n'ai pas réussi à terminer ce livre… et pourtant j'ai essayé, je lisais pour lire sans saveur. Je suis allé vers la fin et ça avait l'air toujours aussi pompeux… certainement trop littéraire pour moi, je lis pour le plaisir et pour l'évasion. J'aime rentrer dans l'histoire et que le temps autour de moi s'arrête, je veux prendre part à la vie des personnages, m'identifier à eux et partager leurs émotions… Bref c'est tout le contraire, est-ce que ce livre date un peu et que le style n'est plus de notre époque ? Je ne sais pas, et pourtant, il est entouré d'éloge. Pour commencer, je n'aime pas le style récit, donc ça commençait mal. Ensuite, je n'ai pas réussi à accrocher à la vie des personnages, c'était une succession de faits et d'évènement sans vraiment de fil conducteur, raconté de point de vue lointain et détachée. Et pourtant le fond historique a de quoi à rendre la lecture immersive. L'écriture est plus difficile que romans historique style Ken Follet mais ce vieux français ne m'a pas dérangé outre mesure. En gros la suite de l'histoire ne m'intéressait pas, donc à quoi bon continuer ? Surtout qu'il y a 7 tomes… dommage, j'imagine que je passe à côté de quelque chose…