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Une terrible maladie inconnue, l'encéphalite 16, frappe la plupart des hommes en âge de procréer en épargnant les femmes, les enfants et les vieillards. Comme l'Humanité ne dispose ni de vaccin ni de traitement, les hommes meurent par milliers. Les femmes les remplacent à tous les postes clés et prennent conscience de leur importance. Une présidente ultra-féministe, Sarah Bradford s'installe à la Maison Blanche et réorganise toute la société. Avec quelques savants triés sur le volet, le docteur Martinelli qui n'est pas loin de découvrir un vaccin contre la maladie, se retrouve enfermé à Blueville, une « zone protégée » qui permet aux chercheurs d'être à l'abri de l'épidémie mais les oblige à vivre dans un climat d'humiliation, d'angoisse et de brimades permanentes. le féminisme de Bradford apparaît comme un machisme à l'envers et est loin de ne faire que des heureuses. Pour elle, l'homme n'est qu'un subalterne, une sorte de sous-humain ou de semi-esclave tout juste bon à être castré ou à donner son sperme pour les banques de reproduction artificielle.
Une terrible maladie inconnue, l'encéphalite 16, frappe la plupart des hommes en âge de procréer en épargnant les femmes, les enfants et les vieillards. Comme l'Humanité ne dispose ni de vaccin ni de traitement, les hommes meurent par milliers. Les femmes les remplacent à tous les postes clés et prennent conscience de leur importance. Une présidente ultra-féministe, Sarah Bradford s'installe à la Maison Blanche et réorganise toute la société. Avec quelques savants triés sur le volet, le docteur Martinelli qui n'est pas loin de découvrir un vaccin contre la maladie, se retrouve enfermé à Blueville, une « zone protégée » qui permet aux chercheurs d'être à l'abri de l'épidémie mais les oblige à vivre dans un climat d'humiliation, d'angoisse et de brimades permanentes. le féminisme de Bradford apparaît comme un machisme à l'envers et est loin de ne faire que des heureuses. Pour elle, l'homme n'est qu'un subalterne, une sorte de sous-humain ou de semi-esclave tout juste bon à être castré ou à donner son sperme pour les banques de reproduction artificielle.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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👨‍⚕️ Les hommes protégés - Robert Merle 👨‍⚕️
@editionsfolio

Résumé :
À la suite d'une épidémie d'encéphalite qui ne frappe que les hommes, les femmes les remplacent dans leurs rôles sociaux, et c'est une Présidente, Sarah Bedford, féministe dure, qui s'installe à la Maison-Blanche. le Dr. Martinelli, qui recherche un vaccin contre l'encéphalite, est enfermé avec d'autres savants à Blueville, dans une "zone protégée" qui les tient à l'abri de l'épidémie mais dans un climat de brimades, d'humiliations et d'angoisse. Martinelli plus prisonnier qu'hôte va devoir se trouver des alliés et empêcher Bedford d'arriver à ses fins.

Je sors mitigée de ma lecture. le thème ici est la phallocratie, cette société tout entière faite pour et par l'homme où la femme n'est qu'un second rôle souvent réduite à son physique, son rôle de mère ou d'épouse. En voulant dénoncer ce travers, l'auteur part dans l'extrême opposé où les femmes ont, grâce à l'épidémie, pris le pouvoir, notamment la présidente Bedford qui est farouchement "anti-mâle", à tel point qu'elle en vient à faire interdire les sex-toys, à bâtir des camps de rééducation pour les femmes qui osent encore désirer les hommes et poussent les hommes encore non atteints par l'encéphalite à se faire castrer chimiquement. Si je comprends la démarche de l'auteur, j'ai été souvent agacée par tous ces excès, ces femmes qui trouvent une connotation sexuelle à chaque parole, silence, regard, sourire, geste lorsqu'elles interagissent avec un homme donnent lieu à des dialogues surréalistes et plutôt contre-productifs. Et ces hommes, enfin surtout Martinelli, axés sur eux-mêmes, toujours à fantasmer, à essayer de changer les formes à défaut du fond... c'est d'un lourd! Ça m'a gâché mon plaisir de lecture alors que le thème était remarquable.
Un roman intéressant mais qui par ses excès est par moment fort agaçant.
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USA. Une épidémie mortelle d'encéphalite 16 frappe les hommes. Les femmes vont alors prendre le pouvoir. A leur tête, une féministe radicale…
Les hommes encore en vie n'ont que 3 choix :
- Mourir de l'encéphalite.
- Se faire castrer chimiquement
- S'enfuir dans des zones isolées et se faire traquer.
Ou comme Ralph Martinelli , chercheur de grand renom, rejoindre une unité scientifique dans un site protégé pour découvrir le vaccin contre l'encéphalite. Les femmes dirigent le centre avec beaucoup d'autorité et de mépris pour les hommes castrés et les hommes entiers. Bien sûr, toute manifestation de sensualité, de sexualité est bannie et punie.
Les chercheurs « entiers » sont-ils des « Homme protégés » ou des « Hommes emprisonnés, aux fonctions subalternes ?……
Petit à petit, Ralph comprend le sort final réservé à la gente masculine et tente de réagir. Car Ralph est un « gentil », favorable à l'égalité des sexes, qui ne perçoit pas la menace. C'est aussi un bel homme d'origine italienne, qui aime les femmes et ne peut s'empêcher de les envelopper de son oeil charmeur.
« Tandis que je m'asexualise de mon mieux, je respire, les narines palpitantes, sa délicieuse odeur. Quand elle me quitte, je me redresse et j'ai envie d'hennir. »
Un des personnages, l'épouse de Ralph, féministe modérée va établir la différence avec la radicalité de la majorité des femmes et sans doute révéler l'objectif de ce roman de science-fiction :
« La libération de la femme est une chose. Et la haine de l'homme en est une autre. La haine de l'homme est de la psychopathie pure et simple. »

Un récit plaisir qui se lit facilement. Humour, gravité, action, suspens en sont les ingrédients essentiels
Mais le personnage de Ralph est un peu simpliste, l'action quelquefois délayée…
Bref, ce n'est pas le meilleur de Robert Merle, écrivain que j'adore.

Lien : https://commelaplume.blogspo..
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Livre lu il y a quelques années mais qui m'avait fait une forte impression. Une maladie inconnue qui décime les hommes les uns après les autres et les femmes qui prennent le pouvoir...Ce roman nous rappelle à quel point il est dangereux de donner le pouvoir entier à un seul sexe. le patriarcat est aliénant mais le matriarcat l'est tout autant. Comment pourrait-on se passer d'une moitié de l'humanité sans s'amputer d'une part inaliénable de nous-même ?
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Terriblement efficace!
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« Du plus loin qu'elles m'apercoivent, les ouvrières me fixent et me détaillent avec des yeux comme des soucoupes et dès que je suis à distance audible, elles m'interpellent. C'est un déchaînement inouï. Il y a quelque chose de méprisant et de sadique dans ce déshabillage, une sorte de viol verbal dont la violence m'atterre. »
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Volà près de 40 ans que cet ouvrage reçu de mon oncle demeurait dans dans ma bibliothèque et que je différais sa lecture. Pourtant ce que je savais de son sujet m'attirait : un virus n'affectant que les hommes se répand et on décide de protèger les hommes en les enfermant pour sauvegarder la race humaine. Restait à savoir comment et ce qu'avait imaginé Robert Merle.

Tout d'abord, l'honnêteté m'impose de dire que le véritable sujet est plus subtil que ça et que le hasard a plutôt bien fait les choses. Là où j'aurais lu presque un roman de science-fiction il y a 40 ans, depuis, le covid, le féminisme, #metoo et les mouvements woke sont passés par là et donnent à l'ouvrage un éclairage différent pour sa lecture.

Alors, certes, il y a ce virus mais le roman se centre sur le Docteur Martinelli qui a identifié le virus et est bien enfermé
avec d'autres scientifiques dans un centre isolé afin de rechercher un remède mais l'intérêt n'est pas là, l'intérêt réside dans la manière dont Robert Merle imagine que la société va gérer cette épidémie. Et là, il faut rappeler que cet ouvrage a été écrit en 1974.

L'épidémie se répandant, elle occasionne de nombreux décès dans la population masculine avec pour conséquence que de femmes au foyer -pour rappel le roman est écrit en 1974- les femmes prennent une place de plus en plus importante dans la société. Sans le dire vraiment explicitement, on comprend, et là encore c'est d'époque, que le mouvement féministe est né et s'est développé à bas bruit dans la société. Cette épidémie va être vue par certaines militantes activistes radicales comme une occasion inespérée de mettre fin à la société patriarcale traditionnelle par tous les moyens. Et c'est là l'intérêt majeur du livre selon moi.

Sont ainsi abordés des thêmes comme le pouvoir, l'activisme, l'extrémisme, le totalitarisme. Comment une idéologie peut dévier vers une forme de dictature et comment une telle dictature peut se mettre en place progressivement. Il y a un petit quelque chose qui m'a aussi fait pensé à La servante écarlate également dans cet ouvrage.

Un roman intéressant même s'il a quelque peu vieilli. Mais malheureusement j'ai un reproche important à formuler; alors que Robert Merle construit un univers plutôt cohérent, il pêche selon moi en utilisant et abusant d'une grosse ficelle qu'il exploite à outrance pour ce qui concerne son personnage principal et qui retire une bonne part de vraisemblance et de crédibilité au récit (je ne serai pas plus précis pour ne pas déflorer le roman).

Enfin, je dirais que dans sa dernière partie, Robert Merle expose également une vision d'une société matriarcale nouvelle qui ouvre la voie à d'intéressantes réflexions.

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J'ai eu envie de lire "Les hommes protégés" suite au pitch que m'en avait fait un ami : une maladie a décimé la population masculine, il ne reste plus que les femmes et quelques hommes dont le héros qui cherche un remède. (Mon ami s'était arrêté à la page 52.)
J'avais lu "Herland" de Charlotte Perkins Gilman et "L'autre moitié de l'homme" de Joanna Russ, j'avais hâte de découvrir comment un autre auteur avait traité le sujet d'une société entièrement féminine.
J'ai lu ce livre jusqu'à la page 132 puis survolé jusqu'à la fin, au cas où.
Lorsque Robert Merle décrit la société dans laquelle il vit, le présent dans lequel va se déclencher l'épidémie, il dénonce les excès de son patriarcalisme. On s'imagine qu'à priori, l'auteur est pour la "cause" des femmes puisqu'il est conscient des problèmes. Pourtant, la société qu'il met en place une fois les femmes au pouvoir est la pire dystopie imaginable.
Robert Merle pose ses personnages comme autant de caricatures de femmes -et d'hommes- qui interagissent avec notre héros, cet homme victimisé par les femmes. Il n'a pas réussi à m'être sympathique à cause de la façon dont il juge les gens physiquement et moralement en permanence puisqu'il est le narrateur. Impossible de m'identifier à lui. L'histoire ne m'a pas non plus accrochée car il y a peu d'action et les enjeux sont flous, l'acharnement des femmes sur les hommes ayant survécu à l'épidémie est peu crédible.
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Robert Merle imagine une société où les hommes (genre masculin de l'espèce humaine) deviennent une espèce en voie de disparition à cause d'un mystérieux virus.
Les femmes ne sont pas impactées, et les hommes acceptant de se faire castrer sont sauvés.
Dès lors les hommes restants sont maintenus dans des "bulles" protectrices, et tous les postes clés des pays sont repris par les femmes.
Un nouvel ordre mondial s'établi où les hommes sont protégés, et pour ce faire, considérés comme le sexe faible, à la fois convoité et méprisé.
Toute ressemblance avec une situation actuelle et d'autres genres n'est pas fortuite, et Robert Merle, qui a toujours essayé de mettre en avant des femmes fortes mais contraintes de subir l'absurdité des diktats des sociétés patriarcales à toutes les époques (Fortune de France, L'idôle) prend un malin plaisir à faire subir à ses personnages masculins les avanies que subissent habituellement les femmes.
Les affiches publicitaires montrant des hommes dévêtus en est l'illustration parfaite.
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Des personnages et des situations parfois trop extrêmes mais globalement un bon moment. Que deviendrait le monde si les femmes prenaient le pouvoir (et les hommes venaient à disparaître)?
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