AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,76

sur 444 notes
Ce roman m'intéressait beaucoup à son commencement, mais ô qu'il m'a semblé long, mais looong... Et c'est là son principal défaut : c'est long (et ce, de manière injustifiée).

Les diverses redondances alourdissent clairement le rythme de l'intrigue : on l'a bien compris dès le début (et si on n'avait pas compris, pas de souci, l'auteure nous en reparle toutes les 5 pages via des descriptions de plus en plus pénibles à lire) : il fait froid / il y a une guéguerre police-gendarmerie / il fait un froid glacial, encore et partout (bis) / la famille Demest est méchante et secrète / Claudia manque à Gabriel / il fait froid (ter, au cas où ce n'était pas clair). Ah et il y a de la boue.
Des pages et des pages pour parler de tout cela de nouveau, trop souvent, toutes les 5 pages, et pendant ce temps : où est Sylvie, quid de l'avancement de l'enquête ?
Une centaine de pages de redondances inutiles pourraient être retirées, pour nous laisser un certainement chouette et dynamique roman de 200-250 pages.
Mais non, le roman en fait 350, et est extrêmement pénible à lire.

Par ailleurs, Catherine, la "petite sale" du titre, n'est en fait quasi pas évoquée dans le roman (alors que le titre et le résumé laissaient penser qu'elle aurait un rôle majeur dans l'intrigue).

Une déception et une sensation d'avoir perdu mon temps me font abandonner la deuxième moitié de ce roman, pour aller en découvrir un autre que j'espère plus attrayant.
Commenter  J’apprécie          111
Dans cette histoire, il règne une atmosphère hivernale, un peu grisâtre, qui n'est pas spécialement chaleureuse.
.
L'intrigue se déroule à la toute fin des années 60, dans un petit village où Monsieur Demest, un homme fier et détestable, détient une importante ferme de betteraves. Il règne en patriarche, véritable petit dictateur de ce domaine où il impose sa loi à tout son petit monde, famille, employés, voire même habitants. Jusqu'au jour où sa petite fille disparaît, alors qu'elle était sous la surveillance de Catherine, l'une des domestiques du domaine.
.
Cette “petite sale”, comme Madame se plaît à la nommer, est une jeune fille discrète, un peu effacée, presque invisible. J'ai aimé voir la vie quotidienne à travers ses yeux. Elle pose un regard très juste sur ce qui l'entoure. J'ai également beaucoup apprécié les policiers venus de la ville pour enquêter sur la disparition de la fillette. Gabriel notamment, dont la jeunesse prend en compte les nouvelles méthodes d'investigation, malheureusement difficiles à mettre en oeuvre dans cette région si isolée, où le temps semble s'être arrêté.
.
Une très bonne lecture, mélange de roman noir et de roman policier, qui m'a beaucoup plu.
Commenter  J’apprécie          110
J'ai terminé hier Petite sale de Louise Mey et je suis encore dans le livre, hantée par les personnages.
La "petite sale" c'est Catherine 19 ans qui travaille comme bonne à tout faire au domaine de la famille Demest. Petite sale c'est ainsi qu'elle est nommée par la patronne, à elle les tâches ingrates: de commis de cuisine à porter la nourriture aux cochons, Catherine a appris à se faire discrète, si discrète qu'on ne la voit pas. Elle est partout et nulle part à la fois, grise comme le temps, sale comme la boue des champs de cette région, entre l'Aisne et l'Oise, mornes plaines où pousse la betterave. le domaine est dirigé d'un main de fer par Monsieur Demest, il emploie la moitié du village et nul ne DOIT lui résister, bien qu'étant en 1969, il exerce sa puissance comme les seigneurs du Moyen-Age, droit de cuissage compris. Il a développé son domaine en rachetant méthodiquement toutes les terres autour de sa ferme, en profitant allègrement de la ruine de l'après guerre. Nul ne PEUT lui résister, chaque largesse a un coût à payer, il dirige ses enfants et sa famille comme ses employés.Son équilibre va vaciller lorsqu'un après- midi de février, sa petite fille de 4 ans, Sylvie disparaît . Catherine est la dernière à l'avoir vue.... Les gendarmes commencent l'enquête, bientôt suivis par l'arrivée de deux policiers parisiens. Quelques jours après une demande rançon arrive...
Le roman joue avec les codes du roman policier mais il est surtout un témoignage sur la lutte des classes, le rôle des "invisibles" dans la société, le pouvoir de l'argent et sur le patriarcat. A travers le personnage de Catherine, l'auteur redonne une place aux "laissées pour compte", et venge
celles et ceux que l'on méprisent. Après avoir beaucoup aimé" La deuxième femme", ce roman confirme le talent de Louise Mey.
Commenter  J’apprécie          111
Pauvreté, enlèvement, terroir.
Catherine travaille au Domaine comme petite main mais elle est "invisible" elle est pauvre, sale, sans intérêt. Monsieur est riche et les habitants lui doivent tout , il a les terres, les hommes , la mainmise sur tout; jusqu'au jour où sa petite fille est enlevée et même là tout va s'arranger car on lui demande une rançon, l'argent peut résoudre tous les problèmes. L'intrigue est lente, nous sommes en février 1969, nous sommes sous la neige, j'avais l'impression d'être dans un téléfilm de "Derrick", pas assez de tonus, de peps. Très descriptif qui n'apporte à mon sens rien au récit.
Sombre et lent.
Commenter  J’apprécie          100
Fin des années 60, dans le Nord-Est de la France. Catherine est domestique dans une ferme du coin. Enfin, un domaine. Un domaine dont le maître est tout puissant, il fait la pluie et le beau temps dans le village et les alentours. Catherine n'est qu'une jeune bonne, qu'on voit à peine et considère encore moins. "Petite sale", c'est comme ça que le maître et la maîtresse la désigne. Cet équilibre est bouleversée quand la petite-fille du domaine est enlevée contre une rançon. Des enquêteurs arrivent de Paris pour aider les gendarmes du coin. Ils ont l'impression d'être revenus au début du siècle tant les classes sont encore marquées et le confort spartiate. L'enquête n'avance pas ou trop peu. Mais ils n'ont pas les codes pour comprendre ce qui est visible et ce qui ne l'est pas.
Ce roman, presque un policier rural, est très particulier dans sa construction. D'abord il est lent, l'auteur prend son temps, pour poser le cadre, décrire les personnages, leur pyschologie. Ensuite, on est surpris. le titre du livre, c'est "Petite sale". On comprend de suite pourquoi, dès le départ, Catherine est présentée. Et puis après quelques chapitres, elle disparaît. Elle qui devrait être l'héroïne devient presque totalement transparente. L'intrigue se centre sur l'enquête et les deux policiers, Catherine n'est plus qu'un courant d'air. Et puis, l'auteur nous fait comprendre. Toujours dans le calme, sans se presser, on n'est pas sur un page turner, on comprend, et c'est marquant.
Au début de ce livre, j'étais enthousiaste, au milieu j'étais dubitative, à la fin j'étais conquise. J'ai écouté ce livre, lu par Marie du Bled, j'en ai beaucoup apprécié l'écoute. Elle arrive très bien à faire vivre l'ensemble des personnages et à capter l'attention de l'auditeur.
Merci à Netgalley et Audiolib pour cette écoute.
Commenter  J’apprécie          104
Petite sale de Louise Mey est un roman qui commence vraiment très bien, avec une ambiance particulière, et la fin est aussi très belle et surprenante.
Mais entre les deux je me suis ennuyée, on suit l'enquête pour retrouver la petite disparue et j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de longueurs et que ça n'avançait pas assez vite. Pourtant le fait que ça se passe en 1969 avec d'autres méthodes que maintenant est intéressante mais ça m'a manqué de dynamisme.
C'est tout de même une auteure à suivre, j'ai lu plusieurs de ses précédents romans qui sont plutôt bons également.
Merci Net Galley et éditions du Masque #PetiteSale #NetGalleyFrance
Sortie le 11/01/2023
Commenter  J’apprécie          100
“Catherine est pauvre. Catherine fait sale. Catherine parle peu. Elle n'aime pas qu'on la regarde – les filles qu'on regarde ont des problèmes. Au Domaine où elle travaille, elle fait partie de ces invisibles grâce à qui la ferme tourne.
Monsieur, lui, est riche. Il ne parle pas non plus – il crache ou il tonne. Et il possède tout.
Mais quand sa petite-fille de quatre ans disparaît ce jour glacé de février 1969, Monsieur perd quelque chose d'une valeur inestimable.
Dans cette vallée de champs de betterave, où chaque homme et chaque femme est employé de près ou de loin par Monsieur, deux flics parisiens débarquent alors pour mener l'enquête avec les gendarmes.
Car une demande de rançon tombe. Mais le village entier semble englué dans le silence et les non-dits. Personne ne veut d'ennuis avec Monsieur. À commencer par Catherine. Catherine qui se fait plus discrète et plus invisible encore. Catherine qui est la dernière à avoir vu la petite.”
Il s'agit d'une enquête policière, la petite fille de 4 ans de Monsieur a disparu.
Mais il s'agit également d'un livre sur les conditions de vie et la hiérarchie entre les riches et les pauvres, entre les propriétaires d'exploitation et les travailleurs soumis.
Je ne sais pas si c'est le format audio ou l'histoire que j'ai trouvée lente, mais je n'ai pas vraiment aimé.
Je ne suis pas sûre que si je l'avais lu j'aurai plus accroché.
Cela arrive parfois qu'on n'adhère pas sans pouvoir donner de raisons précises.
Tant pis, next…

Lien : https://www.instagram.com/al..
Commenter  J’apprécie          90
Mon premier Louise Mey, et j'ai bien aimé. J'aurais aimé commencé par La deuxième femme, mais c'est ce titre qui m'est tombé dans les mains avant, et j'ai bien aimé ce que j'ai lu. Assez, en tous cas, pour me donner très envie de me plonger dans son univers. Dans ce roman, nous sommes à la fin des années 60, avec une disparition d'enfant qui donne à penser à l'affaire du petit Grégory. Catherine travaille au domaine et un jour qu'elle s'occupe de la petite fille de Monsieur, cette dernière va disparaître. Les enquêteurs se lanceront donc dans une enquête avec les moyens de l'époque. Une affaire qui révèlera bien des secrets. Une bonne lecture, dans une ambiance roman noir rural.
Commenter  J’apprécie          90
Catherine est une jeune femme employée dans une riche famille, elle est la « petite sale », celle que l'on dénigre puis que l'on oublie vite. Elle travaille pour Monsieur, un homme qui dirige tout d'une main de fer, sans égard pour ses semblables. Arrogant et cupide, rien ne semble le toucher sauf quand sa petite-fille de quatre ans, Sylvie, disparaît alors qu'elle était avec Catherine. Que s'est-il passé ?

Nous sommes en février 1969 et nous allons plonger dans cette famille unie bien plus par l'argent que par l'amour. La police mène l'enquête et cherche qui peut bien leur en vouloir. Monsieur est détestable mais personne n'oserait s'attaquer à lui, à sa grandeur, pense-t-il. La disparition semble peu émouvoir la famille ou du moins pas comme j'aurais pu l'imaginer, mis à part peut-être la mère. Mais le roman tourne beaucoup autour de cet odieux patriarche et non sur les émotions ressenties par chacun. Ou alors l'égoïsme a parfois pris tant de place que je n'ai su voir autre chose.

« Petite sale » a été une écoute agréable, bien qu'un peu longue par moments. En effet, il est difficile pour moi d'apprécier réellement un roman quand les protagonistes ne réussissent pas à me toucher positivement. Pourtant, la narration était plaisante, elle correspondait très bien à l'ambiance de l'histoire et a permis une immersion dans cette triste famille. Une pensée pour toutes ces petites mains dénigrées, oubliées et surtout mésestimées.

Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          91
Bonjour les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture de 232 pages sur ma liseuse.
J'AI AIMÉ : La partie enquête de ce thriller.Le duo de flics venant de Paris,le plus âgé blasé mais efficace , et le plus jeune qui veut à tout pris savoir. Alors la on est loin des ordinateurs,,de la technologie, disons qu'on est plutôt aux notes sur carnet,aux R4L et au DS. Les secrets que découvrent gendarmes et.policiers au fil de leur enquête
La fin aussi même si la surprise est connue et facile à comprendre,alors on peut être PETITE SALE et invisible.

J'AI MOINS AIME : La première partie avec ces mots à répétition, ça été d'une longueur que j'ai failli abandonner ma lecture. Ce côté abject de ce propriétaire qui se croit tout permis avec son exploitation,son pouvoir,mais après c'est qui fait peut être la force de ce roman.

POUR CONCLURE: Malgré tous les commentaires positifs que j'ai pu lire je suis assez mitige sur ma lecture mais comme je dis toujours ceci n'est que personnel.
Commenter  J’apprécie          90





Lecteurs (1098) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Ravagé(e)s.

Dans quelle ville se passe l’action?

Paris
Lyon
Bordeaux

10 questions
1 lecteurs ont répondu
Thème : Les Ravagé(e)s de Louise MeyCréer un quiz sur ce livre

{* *}