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Plusieurs affaires s'imbriquent les unes aux autres. J'ai bien suivi la principale, celle de cette jeune fille américaine, poursuivie par un groupe d'hommes assoiffés de vengeance. On ne sait pas ce qu'ils lui veulent, mais le rythme est frénétique et l'enquête pour la retrouver menée tambours battants. J'ai par contre un peu décroché parfois en ce qui concerne les autres affaires, celle d'Alexa Barnard et de son mari.
Tout cela fait de "Treize heures" un bon moment, bien structuré, parfois un peu long en ce qui concerne les passages sur l'industrie du disque. J'ai lu ce livre très vite, signe qu'il est prenant et que le suspens est là. On apprend aussi des choses sur l'Afrique du Sud, et cet aspect là est attrayant.
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La ville du Cap pour toile de fond, un flic un peu désabusé, ancien alcoolique sur la voie de la guérison, deux enquêtes parallèles qui se croisent… tous les ingrédients sont réunis pour plaire aux amateurs du genre. Un rythme haletant et une course contre la montre pour tenter de retrouver une jeune touriste américaine qui tente de semer un groupe de poursuivants très déterminés et le rythme du livre est donné à travers ces treize heures que va durer l'enquête. Les personnages sont particulièrement travaillés et donnent un aperçu représentatif de cette Afrique du Sud en plein essor. Si l'Apartheid n'est plus, les préjugés demeurent et certains ont encore du mal à trouver leur place dans cette société en constants bouleversements. En résumé, un livre brillant et une écriture qui met les personnages au centre de l'intrigue.
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J'aime toujours autant Deon Meyer !
Benny Griessel, policier afrikaner, ex-alcoolique, 154 jours d'abstinence, se démène sur deux enquêtes qui montrent les problèmes nouveaux rencontrés au sein des services de police en Afrique du Sud : la loi "Empowerment Act" qui oblige à privilégier les recrutements de Noirs et parmi ceux-ci, les Xhosas compte tenu du contexte politique du moment (dans le roman). Avec la possibilité toutefois d'une progression "dans l'échelle" des Zoulous si Jacob Zuma accède à la présidence... Et donc un ascenseur social inverse pour les Blancs, les Xhosas et, pire encore, les Métis.
Cette peinture sociale de l'Afrique du Sud contemporaine, vue au travers du secteur de la police, est très intéressante.
Autre thème fort : les clandestins...
L'histoire est haletante car comme l'explique le titre, elle se déroule en 13 heures ! Une touriste américaine est assassinée, sa copine traquée à mort dans les rues du Cap, et jusqu'à la fin, nous n'avons pas de piste et restons scotchés par le suspense. Je brûle d'en dire plus, mais chut ! A vous aussi de haleter dans cette course contre la montre !
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Attaqué aussitôt après La patrouille de l'aube, ce roman en poche m'a fait faire un bond des plages de San Diego au rocher de « Lion's head » à Cape Town, pour y passer 13 heures auprès de l'inspecteur Benny Griessel et ses adjoints. Haletant, musclé, nerveux… Ça commence à fond de train avec une jeune femme poursuivie sur les hauteurs de la ville par des tueurs de sang froid très déterminés. D'ailleurs, une autre touriste est trouvée morte dans les environs. Il devient donc très urgent pour Benny Griessel de retrouver la compagne de voyage de cette dernière. Pour corser le tout, une autre affaire sans rapport, mais tragique aussi, met une pression maximale sur l'inspecteur, qui a du mal à garder son sang-froid quand rien ne va plus, et à ne pas replonger dans ses vieux démons.
Voici un roman qui ne pourrait pas se dérouler ailleurs, la ville du Cap est bien plus qu'un arrière-plan et l'équilibre toujours précaire entre les différentes populations se fait fort bien sentir. Pourtant l'enquête mène sur d'autres chemins que celui du racisme, mais je me garderais bien de vous les dévoiler ! le roman est découpé en tranches horaires très serrées, il passe avec habileté d'une affaire à l'autre, en ne donnant qu'une envie, celle de savoir au plus vite ce qui va suivre.
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Ca fait 156 jours qu'il n'a pas bu une goutte d'alcool Benny, et il espère de toutes ses forces que lorsqu'il aura atteint les 6 mois de sobriété exigés par sa femme, elle acceptera de lui ouvrir à nouveau leur maison et son coeur. Benny est touchant dans sa volonté de reconquérir son épouse toujours aimée et de normaliser ses relations avec ses enfants, depuis longtemps perturbées par l'alcool.


Nonobstant (j'adore ce mot !), il est toujours l'un des meilleurs policiers du Cap, expérimenté et intuitif, à la mentalité saine et ouverte, sans préjugés, dans la nouvelle Afrique du Sud post apartheid. En dépit de réactions parfois épidermiques, ses collègues afrikaners, zoulous ou xhosas forment une équipe soudée et efficace, capable de dépasser les particularismes de chaque communauté au profit de l'intérêt général.


C'est à 5h36 qu'une jeune touriste américaine est retrouvée assassinée sans raison apparente. Moins de 2 heures plus tard, une ex-chanteuse sort d'un coma éthylique quotidien pour découvrir son mari mort près d'elle, sur un tapis ensanglanté, sans qu'elle se souvienne de rien. Entre le premier meurtre et la résolution de ces deux brillantes intrigues proposées par Deon Meyer, 13 heures s'écoulent.


Mené à un train d'enfer, 13 heures est un roman bien construit et bien écrit, qui entraîne le lecteur dans une folle course contre la montre dans tous les quartiers du Cap pour retrouver avant les tueurs qui sont à ses trousses, Rachel, l'amie de la jeune morte. Mais il serait réducteur de ne considérer 13 heures que comme un excellent polar, car Deon Meyer analyse aussi avec finesse les nombreuses problématiques auxquelles l'Afrique du Sud est confrontée, notamment pour terrasser des miasmes colonialistes et racistes résistants. Sans minimiser les difficultés à résoudre, sans être angéliste, il porte sur la mosaïque sud-africaine, son pays, un regard à la fois lucide et plein de tolérance, d'humanisme et d'espoir.
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Polar assez classique, l'intrigue ne tient pas vraiment en haleine, les personnages sont peut-être un peu caricaturaux. Finalement, bien davantage que le côté polar de ce roman, ce qui m'a le plus intéressé est ce qu'on peut apprendre à propos de l'Afrique du Sud d'aujourd'hui. En particulier, la description des tensions entre différentes communautés, la corruption qui semble endémique malgré une volonté de bien faire.
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Le contexte social et politique est décrit de façon assez détaillé mais le livre manque de suspense. L'intrigue est intéressante. Un livre noir et d'un réalisme triste. Dommage que la gastronomie locale n'y soit pas détaillée comme dans certains policiers.
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Course contre la montre et va-et-vient permanent entre deux intrigues dans ce roman de Deon Meyer : le meurtre d'un des poids lourds de la scène musicale afrikaner et la recherche d'une jeune touriste américaine, enlevée par un gang de criminels de la région du Cap après qu'ils aient égorgé sa compagne de voyage. Dure journée (cf. le titre) pour l'inspecteur Benny Griessel qui doit pas ailleurs cornaquer ses jeunes collègues et régler ses problèmes personnels et conjugaux.

Car Griessel n'a pas la vie facile entre ses déboires conjugaux et sa lutte permanente contre l'abus d'alcool. Mais il sait s'entourer et son équipe de policiers zoulous, xhosa, métis ou afrikaners est très représentative de la « nation arc-en-ciel « post-apartheid.

L'histoire est tendue et la montée en puissance assez saisissante. Deon Meyer raconte l'enquête sur le meurtre d'Adam Barnard et le calvaire de Rachel Anderson avec une profondeur sincère, totalement humaine et authentique, juxtaposant les scènes et alternant les rythmes.

Comme chez Michèle Rowe, Mike Nicol ou Karin Brynard, Deon Meyer dépasse avec 13 heures le cadre du polar ou du thriller pour livrer un véritable roman politique et social de la réalité sud-africaine : violente avec certains ne reculant devant rien pour parvenir à leurs fins, corrompue, peinant à se remettre de l'apartheid et à accepter la mixité ethnique, au bord de l'implosion démographique et empêtrée dans les inégalités sociales. Un roman efficace, cruel et désabusé, sur l'Afrique du Sud en particulier et l'Afrique en général

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« 13 Heures » n'est pas le premier roman policier de Deon Meyer que je lis car j'aime son écriture si différente de celle des écrivains américains, longtemps les maîtres dans ce domaine, et aussi parce qu'il nous fait pénétrer dans un monde que je connais mal. Il s'agit ici de la vie quotidienne de personnes ordinaires, de la difficulté des blancs et des noirs à vivre ensemble dans cette société officiellement post-apartheid. C'est donc plus qu'un polar.
L'inspecteur de police Benny Griessel est un homme qui souffre : il essaie de décrocher de l'alcool et du tabac, sa femme l'a mis à la porte, sa fille, victime d'une agression, est partie vivre en Europe. Mais par ailleurs, professionnellement parlant, il est suffisamment bon pour être formateur/tuteur d'autres officiers de police. D'ailleurs, la photo de couverture -un léopard, l'animal le plus rapide au monde- et le titre nous font comprendre qu'il ne lui faudra pas longtemps pour mener à bien cette enquête, alors qu'au départ, elle s'annonçait difficile par son enjeu diplomatique.
Ce que Benny enseigne à ses subalternes, ce ne sont pas les procédures policières ou juridiques, mais comment un interrogatoire peut être riche d'enseignements. Il leur apprend à déchiffrer l'humain, en quelque sorte.
Deux histoires s'entrecroisent : d'une part, une jeune Américaine est retrouvée égorgée, une autre est traquée, poursuivie par de jeunes hommes blancs et noirs (en matière de criminalité, il n ‘y a pas d'apartheid !), et d'autre part, le mari d'une ancienne chanteuse, devenue alcoolique, est tué par balles chez eux. Nous passons sans cesse d'une enquête à l'autre et sommes pris dans une course poursuite entre une jeune fille à pied dans une ville qu'elle ne connaît pas et des gens entraînés mais pas bien identifiés.
Un livre empreint d'humanité, au sens où il n'y a pas de super-héros, juste des gens ordinaires, quel que soit leur bord, des êtres humains avec leurs qualités, leurs défauts, leurs souffrances, leurs rêves. Bref, ne cherchez ni Zorro ni Superman, vous ne les trouverez pas.
Je n'ai pas trouvé beaucoup de belles phrases à vous citer et pourtant, son écriture est fluide, rythmée, avec du souffle, grâce à une succession de phrases indépendantes, généralement assez courtes, malgré l'usage du passé simple que l'on qualifie souvent de vieillot. le lecteur est parfois pris par le rythme effréné des interrogations de Benny Griessel, pressé par le temps s'il veut retrouver la jeune Américaine vivante.
Le seul point qui a moins emporté mon adhésion, ce sont les nombreux détails sur l'industrie de la musique alors que finalement, cela ne joue qu'un rôle secondaire dans l'intrigue. J'ai longtemps cherché le lien entre les deux enquêtes et ai été un peu déçue par le dénouement. La seconde enquête était-elle vraiment indispensable ?
Pour terminer sur une note musicale, je remercie l'auteur de m'avoir permis de découvrir une chanteuse afrikaneer, Lize Beekman.
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L'histoire est intéressante dans son ensemble.
Les idées sont bien exploitées et j'ai beaucoup aimé l'idée que le roman soit divisé en tranches d'heures je trouve cela original. Cela nous permet aussi de nous rendre vraiment compte de ce qui se déroule.
J'aurais par contre peut-être souhaité retrouver aussi des heures dans le roman en lui-même et cela n'a pas été le cas. Je pense que rajouter ces informations directement dans l'histoire aurait donné une autre dimension à cette dernière et nous aurait permis de nous rendre compte plus facilement de ce qui se passe et du peu de temps durant lequel dure l‘histoire.

Ce qui m'a vraiment gênée c'est le nombre de personnages présents tout au long du roman. Il y a deux affaires en même temps, ce n'est déjà pas facile d'en suivre une s'il y a beaucoup de personnages mais deux cela devient tout de suite un peu plus compliqué…
Je pense qu'il aurait fallu mettre moins de personnages ou du moins n'en évoquer que certains.
Heureusement qu'à la fin l'auteur fait une sorte de bilan pour éclaircir les enquêtes sinon je crois que je n'aurais pas su vraiment démêler tout cela.

Les descriptions sont parfois un peu faibles que ce soit pour les personnages, leurs ressentis ou même les lieux.
J'ai d'ailleurs était déçue pour ces derniers, l'histoire se passe en Afrique du Sud. Je m'attendais à avoir des descriptions nous montrant les paysages, les villages, les coutumes ou le quotidien des gens de là-bas mais pas du tout… Je trouve cela décevant…
J'ai par contre apprécié le fait que l'auteur changeait de points de vue pour nous montrer différentes visions de l'histoire. Par contre il y en a peut-être trop et ils changent souvent trop vite… Certains ne font parfois que quelques lignes ou une seule page.

Ce qui est appréciable c'est qu'il y a du suspense jusqu'au bout. En effet même si Deon Meyer nous met sur la piste de certaines choses on ne peut pas entièrement deviner tout ce qui engendre ces meurtres et je trouve cela très bien.
En résumé un roman qui n'a pas été un coup de coeur, que j'ai eu du mal à finir mais qui est intéressant par ses idées.

Lien : http://fais-moi-peur.blogspo..
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