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Fragments d'éternité tome 1 sur 4
EAN : 9782375747216
224 pages
MxM Bookmark (25/03/2019)
4.07/5   21 notes
Résumé :
Paris, décembre 1899. La ville Lumière est un chantier immense, celui de la grande Exposition universelle. Là, au coeur de cette ruche festive et laborieuse où vont naître bientôt tous les espoirs de la Belle Époque, des vies se croisent, se mêlent, s'étreignent. Henryk, artiste sans le sou à l'âme révolutionnaire, rencontre James, l'héritier d'une riche famille anglaise. Leurs deux mondes ne pouvaient être plus opposés et pourtant, entre ces deux jeunes hommes, le ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Ce premier roman écrit par Séverine Mikan raconte une histoire d'amour entre hommes. Personnellement, c'est la première fois que je lis ce genre de romance et je me demandais vraiment si j'allais apprécier, détester, être choquée, ou autre…

« Cette rencontre lui semblait un miracle mais elle était plus probablement une malédiction. Vers quels tourments le mèneraient ces yeux- là ? Vers quels plaisirs ? »

Finalement, j'ai été plutôt charmée par cette romance, qui n'est autre qu'une histoire d'amour passionnée ! Certes, elle n'est pas formée sur le schéma classique et séculaire de la romance habituelle qui met en scène un homme et une femme. Mais ce genre de récit permet de prendre du recul, de répondre à certaines questions, et l'auteure a su là faire éclore les sentiments des personnages de manière à ce que l'on se dise que quel que soit le sexe des protagonistes qui se rencontrent, c'est la force des sentiments qu'ils partagent qui forme l'Amour avec un grand A !

Ici, en outre, nous sommes à la période de la Belle époque, où les tabous sont encore nombreux ; d'ailleurs, on emprisonne les « invertis ». Et pour complexifier encore l'intrigue, Séverine Mikan a placé ses deux personnages dans des catégories sociales opposées : James appartient à la noblesse anglaise récemment établie à Passy, tandis qu'Henrick est un artiste bohème vivant à Montmartre. le premier ressent véritablement un coup de foudre pour le deuxième, lors d'une vente aux enchères. Il va remettre tout ce qui fait son quotidien de nanti en question.

« Vous savez, je vis dans un monde où on s'écoute beaucoup parler mais où les gens n'ont pas grand chose à dire. »

James va oser se lancer dans cette passion qui ne cadre pas avec les moeurs de l'époque ni de son rang mais qui le fait vibrer intensément.

« Dans les deux miroirs de ses iris azur, Henryck lisait des pages et des pages d'émotions toutes plus bouleversantes les unes que les autres. »

Mais le couple osera- t- il s'afficher au grand jour ? Pourront- ils vivre pleinement leur passion ?

Un roman qui se lit aisément. Les dialogues sont dynamiques et contrecarrent la longueur de certains passages descriptifs ou introspectifs. Les deux personnages sont très bien construits et deviennent rapidement attachants.

N'hésitez pas à aller, vous aussi, à leur rencontre !
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La plume de Séverine Mikan est douce et poétique. Son écriture est recherchée et le lexique utilisé de 1899 est bien amené, soigné et étudié. J'ai aimé découvrir sa plume dans ce premier roman.
Si je préfère habituellement lire une histoire d'un point de vue interne, j'ai été agréablement surprise par ce roman écrit d'un point de vue omniscient. On ressent les émotions et les sentiments des personnages comme si l'un d'eux racontait sa propre histoire, ce que j'ai apprécié.
Ce qui m'a également plu, c'est la façon qu'a l'auteure de raconter cette histoire homosexuelle. J'ai tout de suite accroché : c'est beau, réaliste et exprimé avec soin. de plus, j'ai aimé les recherches réalisées en amont et le vocabulaire utilisé, autant dans les descriptions des lieux et du mode de vie des individus, que pour les répliques des personnages. Paris nous accueille entre les quartiers de la bohème et ceux de la bourgeoisie où vivent respectivement Henryk et James. C'est un point que j'ai particulièrement aimé, puisque cela justifie leur amour impossible, risqué et imprudent : les riches ne se mélangent pas aux pauvres. Pourtant, c'est dans cette société où l'injustice, l'inégalité, la discrimination et l'intolérance priment, que ces deux coeurs innocents et amoureux vont se rencontrer et se retrouver. C'est soudain. Intense. Nouveau. Secret. Un amour impossible. Une aventure dangereuse. Une première fois inoubliable. Deux hommes que tout oppose, mais que rien ne séparera.
Henryk est un homme charismatique, rebelle, passionné, provocant… et pauvre. Pour lui, James représente tout ce qu'il déteste : la richesse, l'arrogance, l'hypocrisie et l'indifférence. Pourtant, lorsque son regard croise le sien, il est certain d'une chose : James n'est pas comme ces gens qu'il méprise…
James est un jeune homme beau, généreux, innocent, curieux… et riche. Pour lui, Henryk incarne tout ce qu'il n'ose pas prétendre : la liberté, le mystère, l'insolence et la passion. La simplicité et l'indépendance de cet homme l'attirent. Ce qu'il ressent pour lui le trouble et le charme, mais pourrait bien le faire souffrir…
Je trouve la couverture magnifique. Pleine d'amour et de poésie, elle illustre parfaitement ce que nos personnages masculins éprouvent.
Ce premier roman est un coup de coeur. C'est une belle histoire, pleine d'amour et de douceur, avec des rebondissements, des mensonges et des secrets. Des personnages doux, souriants et attachants qui souhaitent simplement s'aimer dans une société où deux hommes qui s'embrassent est intolérable et condamnable. Une magnifique histoire que je vous conseille de découvrir.
/!\ Roman de nouveau édité en 2022 dans une version illustrée. Je vous invite à suivre l'auteure sur Instagram pour plus d'informations.
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Paris, 1899 est un premier roman proposé par Séverine Mikan chez MxM Bookmark. Il s'agit d'une romance gay à paraître le 25 mars 2019, que j'ai eu l'opportunité de découvrir en avant-première grâce à NetGalley.fr.

" Paris, décembre 1899. La ville Lumière est un chantier immense, celui de la grande Exposition universelle. Là, au coeur de cette ruche festive et laborieuse où vont naître bientôt tous les espoirs de la Belle Époque, des vies se croisent, se mêlent, s'étreignent. Henryk, artiste sans le sou à l'âme révolutionnaire, rencontre James, l'héritier d'une riche famille anglaise. Leurs deux mondes ne pouvaient être plus opposés et pourtant, entre ces deux jeunes hommes, le coup de foudre est immédiat. Pas après pas, entre les quartiers de la bohème et de la bourgeoisie, de la chambre sous les toits d'Henryk au luxueux hôtel particulier de James, va se dessiner une belle histoire d'amour faite de doute, de séduction, de tendresse et de heurs. Car de lourds secrets vont bien vite rattraper les deux amants, et mettre en danger leur fragile idylle que la très conservatrice société de fin de siècle ne tolère pas… La saga Fragments d'éternité est un voyage par étapes dans l'Histoire. D'une époque à une autre, d'un pays à un autre, partez à la découverte de ces amours passionnés que la Morale et les lois ont réprouvé avec acharnement mais qu'aucune force n'est jamais parvenue à étouffer complètement. "

Du côté de l'intrigue amoureuse et des personnages, nous sommes sur du classique, avec un coup de foudre entre deux hommes que tout oppose : Henryk est un artiste sans le sou d'origine polonaise, aux idées révolutionnaires ; James est un jeune aristocrate venu d'Angleterre, coincé par son éducation stricte et le poids de son beau-père.

Le cadre historique est intéressant, dans ce Paris de la toute fin du XIX° siècle, marqué par les grands chantiers qui vont transformer le visage de la ville pour la grande exposition universelle de 1900. Toutefois, j'ai trouvé que ce cadre n'était pas suffisamment exploité dans le récit, l'auteur se contentant trop souvent de citer des lieux emblématiques de cette époque sans dépasser forcément le stade de l'anecdote historique.

L'intrigue elle-même, comme je l'ai dit, est classique et sans surprise : nous assistons au coup de foudre d'Henryk et James, leurs premières rencontres, les obstacles qui s'opposent à leur amour, et la résolution finale. C'est très classique, parfois cliché, mais ça reste plaisant à suivre.

Dans l'ensemble, j'ai plutôt passé un bon moment avec ce roman. C'est sans prétention, pas totalement original, le style n'est pas parfait mais reste agréable, et l'impression finale est plutôt plaisante. Une bonne petite lecture divertissante, à condition de ne pas en attendre beaucoup plus.

Il semblerait que ce roman ne soit que le premier volume d'un cycle baptisé Fragments d'éternité. Je ne sais pas ce que l'auteur nous réserve pour la suite, je verrai donc si le prochain épisode m'intéresse.
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A l'aube de l'année 1900, nous allons découvrir Henryck, un jeune artiste immigré de 27 ans qui tente de survivre en cumulant plusieurs emplois pour payer sa pauvre chambrette dans Montmartre. Manoeuvre sur les chantiers, le brise le corps et commis dans une salle des ventes aux enchères, lui rappelle d'où il vient. Il supporte à peine l'arrogance des gens fortunés qu'il côtoie par obligation dans son emploi à Drouot et le ramène à son enfance où il a tout perdu.

C'est lors d'une après-midi de ventes qu'il aura un véritable coup au coeur en apercevant un jeune nanti.
James, fils de bonne famille tout en douceur et charme british cache son besoin de liberté pour protéger sa jeune soeur de leur horrible beau-père. Ce dernier compte bien profiter du nom respecté de ses beaux-enfants pour se faire remarquer.
Mais dans cet univers fait de faux semblants, on ne sait pas vraiment ce qu'il se passe derrière les portes closes et les apparences peuvent être trompeuses...
Henryk sera-t-il capable de voir ce que cachent les beaux habits de James et profiter de ces émotions que le jeune homme lui fait ressentir pour la première fois ?

Je ne suis pas une grande adepte des lectures historiques mais dans ma liste de préférence, il y a deux plumes que j'aime énormément dont celle-ci. J'ai lu la première édition de cette série Les Fragments d'Éternité et j'avais été happé par ces époques et la difficultés des personnages qu'ils avaient de pouvoir s'aimer et être eux même. Et bien avec cette réédition et donc cette relecture je dois dire que j'ai ressenti le même effet. La beauté de l'écriture et du vocabulaire parfaitement adaptés au point d'avoir l'impression d'être nous-même entré dans l'époque, des descriptions qui nous téléportent dans un autre temps.
Côté personnage on est gâté aussi. Les deux hommes m'ont bouleversé par l'amour qui se dégage d'eux tout comme leurs mots et les maux qui rendent leur histoire si dure à vivre. Des caractères et des classes sociales qui mettent des bâtons dans les roues sans parler de la société elle-même qui décide si un amour est moral ou pas...
Un petit coup de coeur pour cette relecture que j'ai eu l'impression de lire pour la première fois tellement elle m'a pris aux tripes une seconde fois...
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Deux petits secrets bien gardés sur moi…
J'aime énormément les romances MxM.
Et je les lis majoritairement sur liseuse !
Que de révélations… xD

Mais "Paris, 1899" de Séverine Mikan reste bien sûr une romance historique 😆

J'avoue que je m'attendais beaucoup à une petite romance tranquillou sans prise de tête, mais non ! C'est bien plus fourni ! Pour mon grand bonheur.
Dans ce très joli cadre historique du passage au XXe siècle sur fond d'exposition universelle, on suit l'histoire de Henryk, artiste sans le sou et James, héritier d'une grande fortune.
Comme on peu s'y attendre, le sujet de la lutte des classes est abordé mais il reste un sujet central une bonne partie du roman ! Ce que j'ai beaucoup aimé ! Il reste toujours présent et n'est pas expédié en une phrase et après la romance va soudainement mieux.
Le récit prend le temps d'exposer les vies des deux jeunes hommes, chacun avec les problèmes spécifiques à sa classe et un peu de leur passé.

Leur rencontre et les étapes de leur relations restent très fluides. J'ai eu peur quelques fois mais mes craintes ne de sont jamais réalisées !

Mais Séverine Mikan aborde aussi des sujets plus sombres, que je ne spoilerai pas xD, qui donnent beaucoup de reliefs à cette petite romance adorable et terriblement sincère entre Henryk et James.
Je dois aussi prévenir; il y a des scènes de sexe explicites. Mais elles ne sont jamais forcées 'parce qu'il faut en mettre' et la douceur qui s'en émane est très touchante.

J'ai beaucoup aimé ce petit roman ! Il faudrait que je me réveille plus de fois à quatre heures du matin pour en lire plus ! 😆
J'ai cru comprendre également que c'était le premier roman de l'auteure. Un très bon début pilou pilou pour moi !
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Le commis fit mine, en lui présentant son bras, d'aider à son tour James à monter sur le marchepied. Mais au moment où celui-ci allait saisir cette main tendue, il sentit qu'on lui glissait quelque chose dans la poche de son manteau. James resta un instant interloqué. Un sourire dansait dans les yeux de l'homme face à lui, qui se pencha à son oreille pour lui murmurer :
— Je vous attendrai.
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Et Henryk, d'abord sonné, reprit progressivement ses esprits et contempla son jeune amant. Celui-ci l'interrogeait de son regard d'azur, tenant toujours dans sa main blanche la base de son sexe dressé dont l'extrémité d'un rouge humide reposait sur ses lèvres brillantes de salive.
Il était magnifique. Dans la demi-pénombre de ce taudis d'artiste, il ressemblait à un modèle du Caravage : un ange déchu en clair-obscur.
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Ils restèrent alors enlacés jusqu'à ce que leur conscience réintègre leur corps, jusqu'à ce que le monde autour d'eux redevienne tangible. L'air de la petite chambre était à présent tiède et doux et les cœurs d'Henryk et James y flottait entre ivresse et réalité. Ils auraient pu mourir à cette seconde. Ils l'auraient tous deux accepté sans regret. L'instant qu'ils venaient de vivre résumait toutes les éternités.
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Dans les deux miroirs de ses iris azur, Henryck lisait des pages et des pages d'émotions toutes plus bouleversantes les unes que les autres.
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Il avait découvert l'amour. Ce sentiment qui pouvait, par hasard, naître entre deux êtres du même sexe, anormal, amoral pour toute une société, c'était l'amour. Simple, et pur, et si fondamental qu'il ne savait plus à présent comment vivre sans.
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