Je sors paradoxalement mitigée de ma lecture alors qu'en tant que Harlequin, cette trilogie a rempli sa part du contrat. La lecture est fluide, je l'ai achevé en deux jours, du spicy pas trop torride et sans surprise, bref la lecture No-Prise-de-Tête par excellence.
C'est peut-être les scènes de dialogue qui ne m'ont pas convaincues : des disputes et des personnages qui fulminent au point qu'on frôle l'irruption volcanique mais dont il suffit d'une seule phrase pour recouvrer calme, douceur, voire tendres élans (mais toujours passionnés même si deux secondes avant ils allaient s'étrangler). Ces passages du chaud au froid en une seconde ou ces conflits perpétuels qui s'essoufflent aussi vite qu'ils sont apparus m'ont parus à la fois un peu trop faciles et en même temps logiques dans des romances qui doivent conclure sur un happy ending en 150 pages.
Trois milliardaires avec leur fierté, des méthodes discutables pour acquérir celle qu'ils désirent, toujours sans révéler leurs véritables sentiments, avec les non-dits et les malentendus qui en découlent, mais où à la fin chacun(e) comprend l'autre et finit par admettre un amour véritable avant de conclure avec la naissance d'adorables petits bouts de choux. C'est du Harlequin : à la fin tout va bien !
Si vous cherchez une romance sur fond de bébé caché, de difficulté d'avoir des enfants et sur un handicap sous-estimé parce qu'invisible mais qui peut vraiment vous pourrir la vie (j'aurais bien envie de le nommer mais j'ai peur de spolier…), vous serez peut-être contente de passer quelques heures en compagnie des frères Sabbatini.
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Réunies en intégral, nous suivons 3 histoires de frères italiens et de leur passion, avec une thématique autour de l'enfant pour les 2 premières histoires. Et une originalité pour la troisième histoire dans le sens où l'héroïne souffre d'un handicap qu'elle tente par tous les moyens de cacher, quitte à se faire passer pour ce qu'elle n'est pas. 3 histoires faciles à deviner entre passion, héros machos et tendresse. Ça se lit sans prise de tête.
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L’amour, c’est comme un jardin. Il faut s’en occuper, surtout aux changements de saison.