AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782369421429
300 pages
Nouveau Monde (29/05/2015)
3.62/5   4 notes
Résumé :
Le role des femmes au sein de la mafia italienne a longtemps ete neglige. Reduites au statut de victimes, sous l'emprise des hommes, releguees aux taches domestiques, elles sont une vitrine respectable pour les mafieux, se montrant parfaites, irreprochables, polies et soumises. Difficile d'imaginer ces « madones » respectables mariees a des tueurs sanguinaires. Qui sont reellement ces femmes qui accompagnent leurs maris et leurs fils dans des vies de crimes et de pr... >Voir plus
Que lire après Des femmes dans la mafia : marraines ou madones ?Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Il y a peine quelques mois, j'avais lu un livre qui parlait de l'intérieur de la mafia, celui de Pino Arlacchi malgré qu'il datait un peu, il restait fort intéressant. Cette fois-ci, pour la première fois on a le point de vue, de femme ou de fille de mafieux. Ce livre très court moins de deux cent vingt pages est très instructif et séparé selon les différentes mafias italienne: Les femmes dans Cosa Nostra, Les femmes dans la Ndrangheta (que je ne connaissais pas) et Les femmes dans la Camorra. On apprend comment, les films ou les séries télé tel: Les Sopranos servent les membres de la mafia car il induit en erreur sur l'importance des femmes ou des filles. Car c'est elles qui enseignent à leurs enfants par leurs maris emprisonner ou tuer par des clans rivales, même chose pour les filles qui sont bercer par l'héroïsme de leur père ou frère qui perpétue leur ligné par le sang ou le mariage. Ce livre, je le ferai lire à mon neveu fan du Parrain avec Al Pacino ou Les Affranchis avec Robert de Niro même si c'est film sont américain imagine leur réalité là-bas...
Commenter  J’apprécie          00

Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Le rôle de Giusy en tant que femme capo mandamento est plein de paradoxes : d’un côté, elle dialogue et rencontre les autres mafieux d’égal à égal, mais, de l’autre, elle ne peut pas se rendre aux réunions mafieuses seule, parce que ce n’est pas bien vu. Elle doit donc se faire accompagner par un parent. Question de respect et d’honneur…
Dans la Mafia, une femme peut donc ordonner un homicide sans que cela pose le moindre problème, mais elle n’a pas le droit de faire douter de son honneur de femme et doit être accompagnée d’un homme dans les réunions ! Un véritable paradoxe.
Commenter  J’apprécie          10
Les dépositaires du crime originel, ce sont les femmes. Ce sont elles qui créent dans l’imaginaire des enfants ces figures d’hommes mafieux extraordinaires.
De la même manière, lorsque ces femmes discrètes se retrouvent veuves, ce n’est pas vers la justice qu’elles se tournent. Dans le secret de la famille mafieuse, elles poussent leurs fils à la « vendetta », la vengeance. Ainsi, une femme mafieuse dont le mari a été assassiné aurait gardé la veste tachée de sang de son mari pour l’offrir à oson fils le jour de ses 18 ans afin qu’il perpétue la vendetta.
Si aujourd’hui la femme s’émancipe dans la société, elle a également su gagner ses galons au sein de l’organisation. Ce n’est pourtant pas facile dans ce milieu particulièrement machiste qui a parfois recours au crime d’honneur pour laver « l’humiliation » due « au comportement d’une femme ».
Commenter  J’apprécie          00
La plupart des mafieux se marient entre eux, pour perpétuer les familles. Moi, je n’étais pas mafieuse et la famille de mon mari me l’a toujours reproché. Ils disaient que je n’étais pas faite pour cette famille, que je ne connaissais pas leurs règles, leurs manières de se comporter. Ils me surnommaient ‘‘la princesse’’ parce que je ne faisais pas partie de leur monde. »
Commenter  J’apprécie          10
Dans la culture mafieuse, la famille est capitale. Comme le montre la confrontation lors d’un procès en 1993 entre Tommaso Buscetta, premier repenti de la Mafia, et le parrain des parrains des années 1980, Toto Riina. Celui qu’on appelle « le boucher de Corleone » a été accusé de plusieurs centaines de meurtres. Au moment où le juge annonce l’entrée de Buscetta dans la salle du tribunal, Toto Riina prend la parole : « Je ne parle pas aux hommes qui n’ont pas de moralité. Mon grand-père était veuf à 40 ans avec cinq enfants à charge, et il n’a jamais refait sa vie avec une autre femme. Pareil pour ma mère qui est devenue veuve à 36 ans. Chez nous, à Corleone, nous avons une morale.
Commenter  J’apprécie          00
En voulant démontrer qu’une femme peut faire les mêmes choses qu’un homme, elle ne se rend pas compte – ou ne veut pas prendre conscience – qu’elle s’identifie au modèle masculin qui l’opprime. Elle ne s’est pas rebellée, elle est juste passée du côté des plus forts et a fini par perpétuer le pouvoir dont elle avait été victime .
Commenter  J’apprécie          10

Lire un extrait
Video de Anne Véron (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Anne Véron
Samedi soir dimanche matin - le face a face reçoit la Co-réalisatrice de "Corléone : La guerre des parrains"
autres livres classés : documentaireVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus

Autres livres de Anne Véron (1) Voir plus

Lecteurs (11) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (5 - essais )

Roland Barthes : "Fragments d'un discours **** "

amoureux
positiviste
philosophique

20 questions
853 lecteurs ont répondu
Thèmes : essai , essai de société , essai philosophique , essai documentCréer un quiz sur ce livre

{* *}