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3,43

sur 50 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  

Voilà ce qui apparaît sur la quatrième de couverture et qui, comme de bien souvent, révèle un élément de l'intrigue. Et, comble du ridicule, un élément inexact ! le stagiaire de 3°, responsable de la rédaction du résumé, a encore frappé… Merci, le Seuil !
Dernier élément apparaissant sur cette quatrième de couverture, décidément un modèle du genre, le commentaire de Village Voice qualifiant Sam Millar de, je cite, « poète des ténèbres ». Des ténèbres, cela est incontestable. Pour le côté poète, par contre, je suis plus dubitatif. Ou alors, un poète parlant à foison de cul, de bite, d'étron et de chiasse, ce qui, après tout, n'est pas forcément incompatible.
En tout cas, j'ai adhéré immédiatement à cet univers bien glauque constitué par les bas-fonds de Belfast, ainsi, et surtout, qu'au personnage torturé de Karl Kane (prisonnier du souvenir du viol et du meurtre de sa mère alors qu'il était enfant). Un privé dont le sens de la répartie, l'humour noir et grinçant et les méthodes anticonformistes (sans oublier un grand sens de l'humanisme) constituent à mon sens l'intérêt principal de la série. Série que je vais de ce pas dévorer, du coup, mais cette fois-ci dans l'ordre, Au scalpel, le tome de la découverte pour moi, étant en réalité le quatrième et dernier.
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Au scalpel est le quatrième roman de Sam Millar mettant en scène le détective privé de Belfast, Karl Kane.
Le style de Sam Millar ne peut laisser indifférent, car avec les reparties qui font mouche de son héros et ses descriptions d'un environnement sombre, glauque et poisseux, il ne nous épargne rien sans pour autant tomber dans la surenchère, chose que je reproche régulièrement à certains auteurs de thriller.
On pourrait d'ailleurs dire que c'est son humour très cynique qui permet à ses histoires de ne pas jouer dans la catégorie noire très très foncée.
Karl Kane va être sollicité pour enquêter sur un mystérieux incendie criminel. Il ne se doute pas encore que son enquête va le mener beaucoup plus loin que prévu.
Il s'agit peut-être l'enquête la plus personnelle de ce privé qui malgré ses coups de gueule et ses reparties cinglantes est un personnage terriblement attachant.
Un final intense, et j'espère qu'au vu des derniers éléments qui apparaissent dans ce tome que ce ne sera pas le dernier tome de cette série et que Sam Millar va nous concocter une suite, histoire de savoir comment va évoluer son héros.


Challenge Mauvais Genres 2021
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Ce roman m'a autant plu que les tomes précédents. Quelques points m'ont un peu gênée, mais ce sont des détails. le premier concerne Dorothy. Lorsqu'elle raconte des éléments de sa vie à Tara, elle parle de ses grands-parents. Entre ce qu'elle dit et ce que dit Tommy à Karl, il semblerait que du côté maternel, Dorothy ait quatre grands-parents au lieu de deux. de ce fait, je me suis dit, pendant tout le reste du roman, qu'on allait finir par apprendre que Tommy et Thérésa n'étaient pas les grands-parents de l'enfant, mais des voisins très proches d'elle moralement.

L'autre point discutable est un minuscule détail. Dans les premiers tomes, il est dit que le nom de famille de Naomi est Kirkpatrick. Dans «Au scalpel», cela devient Killpatrick.
[...]
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Je découvre la plume de Sam Millar par ce roman et Waouh ! je suis bluffée

Le roman est simple dans sa construction mais très addictif, je n'aime pas utiliser ce terme mais c'est un page Turner.

Le dénouement n'est pas très surprenant mais ce qu'il faut savourer dans ce roman n'est pas l'histoire mais ce qu'elle dégage.

Il emmène de la noirceur et de la brutalité dans cette histoire, Son personnage principal, Karl Kane porte le roman, rustre à la langue acérée et à l'humour noir on ne peut que l'aimer.

Entre ses enquêtes et le meurtre de sa mère qui revient comme une bonne baffe l'auteur a savamment dosé chaque partie pour que le lecteur soit toujours plus en haleine.

Bref il me tarde de me replonger dans l'un de ses roman
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Ce roman a été pour moi agréable à lire, malgré les notes vulgaires le traversant. Et, je dis bien des notes puisque cela amplifie le côté noir de l'intrigue. Et heureusement, car si on s'attend à lire un roman noir absolument impitoyable, on se trompe ! En réalité, je n'arrive même pas à lui donner un genre. le genre polars, pourquoi pas ? Mais, on ne suit pas l'enquête du détective mais sa vie personnelle, pour la simple et bonne raison qu'il n'y a pas d'enquête. On a le sentiment que tout ce qui arrive, arrive par hasard. le genre roman noir, vous l'aurez comprit, il faudra repasser. Ce n'est pas du tout ce à quoi je m'attendais. Karl s'est fait violé, d'accord ! Mais comme beaucoup de personnages de fiction. Ça n'a rien de nouveau, ça n'a rien de plus noir qu'ailleurs … Bref, ça reste du vu et du revu. Ce n'est pas non plus un thriller. On n'a pas ce sentiment oppressant, ce stress voire même cette panique en lisant ce roman. Tout est déjà en place, tout se devine déjà. Aucun suspens !
Cela-dit, comme je l'ai dit, sa lecture reste agréable. Il se lit vite et facilement. Les personnages sont sympathiques. Karl est un personnage principal bien créé. Il reste un homme bon malgré ses phases de violence extrême. Naomie est une jeune femme très présente pour lui et foncièrement amoureuse de lui. Voilà, rien de nouveau là encore. Mais c'est un cocktail qui fonctionne, alors pourquoi pas ?
Ce qui m'a le plus posé problème, c'était ces longues citations au début des chapitres. Tellement longues qu'elles nous sortaient de l'histoire. D'autant plus que la plupart du temps, on se demandait pourquoi ces citations étaient posées ici. On n'y voyait aucun lien entre le chapitre en question et la dite citation.
Evidemment, il s'agit d'une série. Donc, en commençant par celui-ci, il nous manque beaucoup d'éléments afin de cerner complètement le personnage de Karl, ainsi que le lien qui l'unit à Lipstick. On imagine aisément que Tara fera partie d'un autre chapitre et on a hâte de le découvrir, parce qu'elle reste le personnage le plus intrigant et le plus sombre de ce roman.
Malgré tous ces défauts, ça reste un bon moment de lecture en somme si on ne s'attend pas à lire véritablement un roman noir, ni une enquête menée intelligemment.
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Karl Kane, héros récurrent de Sam Millar, devient, au fil des romans, un personnage intéressant.

Cette enquête, c'est du rude. Sur fond de pédophilie, l'histoire de Kane croise celui de fillettes enlevées par un individu pervers et violent. le récit tient la route et Kane gagne en épaisseur et en humanité.

La narration ne fait pas dans la dentelle, le langage est cru, les scènes violentes mais ça colle parfaitement au contexte de l'histoire.

Un polar bien noir , j'ai apprécié
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Traduit par Patrick Raynal
Retour à Belfast, avec le détective privé Karl Kane dont j'ai fait la connaissance avec Les chiens de Belfast, le premier volume de ses aventures. Depuis, il a vécu pas mal d'aventures et c'est ici sa quatrième.
Un petit rappel du personnage : Karl Kane est détective privé à Belfast. de nos jours. dIl a une agence avec pignon sur rue, qu'il tient avec sa secrétaire, Naomi, qui est aussi sa compagne. Il est divorcé de Lynne et a une fille, Katie. L'agence est criblée de dettes. Karl est du genre viril, n'aime pas qu'on les lui brise menu, il s'exprime avec un langage fleuri. Il déteste les flics et les bureaucrates. Et les flics le détestent. Cependant, l'inspecteur Chambers est bien souvent obligé de recourir à ses services...
Détail important : il souffre d'hémorroïdes !
(rappelez-vous que Sam Millar est un auteur irlandais !)

Je n'ai pas encore lu les autres volumes de ses aventures et apparemment il s'est passé de choses dans la vie de Karl, puisqu'il y a des références à ses aventures antérieures. Mais cela n'empêche pas du tout la compréhension de l'intrigue présente.

Dans une institution pour les jeunes à problèmes, un pasteur est assassiné par une femme qui lui transperce les yeux avec des aiguilles à tricoter, jusqu'à perforer tout ce qu'il y a derrière...
Une famille décède dans l'incendie de leur maison.
Une petite fille est enlevée par un homme qui l'enchaîne dans une pièce sordide, en compagnie d'une femme.
Une petite frappe du gangstérisme joue au mariole mais cela ne va pas lui réussir...
Et puis il y a un chat, qui a vu des choses !
Bienvenue à Belfast !

Karl ne sait pas qu'il va devoir affronter le passé, son passé : celui de l'assassinat de sa mère quand il était enfant. le meurtrier va faire son come-back : Walter Arnlod, celui qui a été enfermé, puis relâché, a assassiné deux petites filles vingt ans après, pour être de nouveau enfermé, puis... relâché. Sauf que Karl aurait dû être prévenu, mais ces branleurs du Bureau des libertés conditionnelles n'ont rien trouvé de mieux que d'envoyer le courrier à son père, qui est dans une maison de repos pour gens atteints de la maladie d'Alzeihmer.

Plusieurs intrigues vont naître pour mieux se nouer au fil de la lecture. On va rencontrer Tara, la femme qui enfoncé les aiguilles à tricoter dans les yeux du religieux, à présent enfermée avec la petite fille, toutes les deux à la merci du pire ennemi de Karl Kane. Tara, victime d'un pédophile, va tenter de protéger la gamine des mains du pervers sadique, celle-ci va y voir en elle une mère de substitution et une amie.

Karl va devoir faire le point avec son père. Il va aussi révéler à Naomi quelque chose qu'il n'a jamais dit à personne, un drame enfoui en lui depuis l'assassinat de sa mère.

Et puis il y a un héros hors norme dans ce livre : un chat ! Un chat détective à son insu. Comme vous le savez, les chats ont des vies à eux que leurs maîtres ignorent...
J'ai adoré la trouvaille !

Je me suis attachée aux victimes, je me suis demandée qui était vraiment Tara (il faut lire le livre pour savoir pourquoi je pose la question ; croyez-vous aux fantômes ?)

Sam Millar dénonce la perversité, les magouilles, les dysfonctionnements, les atrocités commises sur des femmes et des enfants, des flics qui ne sont pas très futés et aussi pervertis que tout le reste ; l'argent qui achète le silence et permet le crime, même le plus atroce.
L'univers de Sam Millar est noir, très noir, version expresso. le tout avec un humour grinçant explosif. On se surprend à rire des propos de Karl Kane qui est un personnage dont la langue dans sa poche. Il m'a fendu le coeur car derrière cette façade de gros dur se cache un être sensible et blessé pour toujours.

La plume de Sam est incisive et noire mais aussi d'un humanisme époustouflant. C'est ce qui fait sa force.
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Karl Kane, détective privé à Belfast, est chargé d'enquêter sur un incendie suspect dont une famille entière a été victime.
Il est loin d'imaginer que ses recherches vont réveiller les démons du passé.....
Je découvre Sam Millar avec ce roman.
Moi qui croyais que son écriture allait être un peu pompeuse....c'est loin d'être le cas! Yeux chastes, méfiez-vous.
Même si l'histoire n'est pas des plus originales, on se laisse embarquer par des personnages hors du commun.
Un spécimen, ce Karl Kane, anti-héros par excellence surtout quand il parle de ses hémorroïdes.
Avec un humour grinçant, l'auteur nous entraîne dans deux histoires parallèles qui, évidemment, se rejoignent en cours de lecture.
"Au scapel" étant le 4ème tome de la série, il peut néanmoins se lire indépendamment (ce que j'ai fait) mais je compte bien me procurer les précédents.
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Très mec et noir
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Je découvre Karl Kane, personnage phare de Sam Millar, sur le tard.
Le personnage en lui-même ne se démarque pas des autres personnages de détectives privés : torturé, n'ayant pas de bonnes relations avec les flics, divorcé, à la colle avec une femme plus jeune, alcoolique et/ou shooté aux médicaments, un peu obsédé par le sexe, bref, rien de bien original.
Ce qui va faire de ce polar somme toute classique, un très bon polar, c'est vraiment la qualité de l'écriture. L'auteur a construit son roman comme deux histoires parallèle.
On suit, tour à tour, Karl dans ses déboires avec Butler, un malfrat à qui une de ses amies a dérobé une montre très chère et à qui Karl a donné une correction musclée ; puis Dorothy et Tara, toutes deux séquestrées par un homme, Scarman, dans une vieille maison, sans nourriture, dans des conditions terribles pour des enfants.
L'auteur va peu à peu rapprocher ces deux histoires de façon subtile.
Du rythme et des chapitres courts font que ce roman se lit très vite.
Gros point fort, même si vous n'avez pas lu les précédentes aventures de Karl Kane, vous pouvez sans problème lire celui-ci en one-shot, ce qui n'est pas forcément le cas pour les séries d'autres auteurs.
Par contre, il faudra qu'on m'explique le titre en français… rien à voir avec l'histoire. le titre anglais « past darkness » (qu'on peu traduire par « la noirceur du passé ») était parfait… reste la superbe couverture de la collection Cadre Noir.
Un polar qui reste « tout public » mais d'un bon niveau. A consommer sans modération.

Lien : http://www.evadez-moi.com/ar..
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