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3,29

sur 120 notes
Un auteur polonais que je connais déjà pour avoir lu tous ses romans parus en français. Après une série avec un policier récurrent, celui-ci met en scène pour la deuxième fois une historienne d'art et sa famille.
Un bon thriller mais aussi un roman d'aventure, plein d'humour et qui fait visiter plusieurs endroits de la planète.
Plusieurs sujets très actuels sont abordés de manière intéressante et imaginative.
Un bémol : le sexe est un peu trop présent à mon goût.
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Zofia est une chercheuse en Art, elle est contacté par un chercheur scientifique Bogdan Smuga pour retrouver un objet qui contient des bactéries qui pourraient changer l'avenir de l'humanité.

J'ai été une peu surprise au début du roman car les chapitres posaient les personnages à tel point que j'ai cru à un recueil de nouvelles. Puis je suis rentrée dans le roman sans plus avoir envie de le lâcher.

C'est un vrai roman d'aventures avec la quête de cette bactérie prometteuse pour 'lac venir de l'humanité, convoitée par les gros laboratoires pharmaceutiques contre lesquels Bodgan et quelques autres scientifiques veulent échapper.

Vol, manipulation, aventure en mer, meurtres, courses puissantes, tous les ingrédients sont là pour passer un vrai bon moment et ne pas s'ennuyer une seconde.Tout cet avec quelques réflexions sur l'état de l'humanité, de la planète et du fonctionnement des laboratoires, un étrange vent d'actualité.

De cet auteur j'avais déjà lu la rage et Un fond de vérité , ce titre me conforte dans l'idée que c'est un auteur à suivre !

Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
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De l'aventure, de l'espionnage, de l'action, des mensonges, des actions héroïques, de l'humour grinçant, beaucoup d'humour. Des explications scientifiques, un peu de pandémie aussi.
La grande joie aussi de retrouver des personnages "d'inavouable" (autre super roman à lire absolument).
Bref un super bon moment à passer avec cet auteur polonais incroyable, inestimable....
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Nous allons suivre comme un fil conducteur le personnage de Benedykt Czersky dont l'histoire commence en 1905, polonais déporté en Sibérie à cause de ses opinions politiques, il met à profit ces années pour approfondir sa connaissance des peuples autochtones et notamment des Aïnous en rapportant des reliques précieuses et parmi elles la sculpture d'un ours. Un siècle plus tard, Zofia Lorenz historienne d'art doit gérer son licenciement du musée national et les pertes de mémoires de son mari. Bogdan Smuga va faire appelle à elle pour retrouver les trésors de la collection de son oncle Benedykt, elle accepte même si celui-ci lui cache peut-être quelque chose. Il est prêt à payer pour récupérer ce qui pourrait bien changer l'avenir de l'humanité. Commence alors une traversée épique s'étendant de l'île de Sakhaline en Russie à Paris mais ils ne sont pas les seuls à être intéressés.
Un thriller audacieux qui vient toucher du doigt les plus grands rêves des hommes et ce que nous sommes prêts à sacrifier pour cela. Il s'agit surtout de science et d'éthique comme toujours jusqu'où les scientifiques sont ils capable d'aller… Alors même si les évènements ne sont pas totalement crédibles, cela ne m'a pas empêchée de lire en étant captivée par les nombreuses références religieuses, philosophiques et scientifiques. La traduction nous redonne toutes les nuances des jeux, des dialogues et de l'humour bien sur. Je n'ai pas résisté à aller sur google pour faire quelques recherches tant ce livre m'a donné à réfléchir. J'ai apprécié les en-têtes de chapitre complètement fou et intrigant. Un livre divertissant qui fournit énormément d'informations sur de nombreux sujets en parfaite adéquation avec l'époque que nous vivons. Si vous aimez l'aventure, l'action non stop, les voyages et les théories du complot, ce livre est fait pour vous. Bonne lecture.

Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Découverte de l'auteur polonais avec ce roman : Inestimable. À Varsovie, Zofia, directrice du musée national a été licenciée. Contactée par une ancienne connaissance, Bogdan Smuga, pour retrouver la collection perdue des artefacts Aïnou, apportés en Europe il y a cent ans depuis l'île de Sakhaline par un ethnologue de renom, elle ne peut refuser. Elle va alors parcourir le monde afin de remplir sa mission. Mais bon nombre de personnes : agents privés payés par un groupe pharmaceutique, scientifiques... ne veulent pas qu'elle retrouve ce petit ourson qui aurait le pouvoir de vivre plus longtemps. La première partie est plutôt intéressante avec une intrigue bien ficelée et un travail documentaire conséquent même si les personnages sont nombreux et peuvent perdre le lecteur. Cependant, la deuxième partie avec des rebondissements beaucoup trop nombreux, des situations absurdes et un humour décalé m'ont totalement perdue... Un roman qui ne m'a pas convaincu même si l'auteur a une très belle plume et une intrigue au final, de bonne facture. #Inestimable #NetGalleyFrance
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Inestimable est un thriller de la star du roman policier polonais, Zygmunt Miloszewski, un jeune auteur (né en 1976) qui connait un grand succès.
Il a écrit ici un grand roman d'aventures Et nous fait voyager dans toute l'Europe : de Varsovie à Saint Petersbourg en passant par Paris et bien d'autres lieux.
On retrouve les personnages d'Inavouable : le couple Zofia, une spécialiste en art mais licenciée dans cet opus pour raisons politiques et Karol, son mari, atteint d'une maladie neurodégénérative qui efface ses souvenirs rattachés aux émotions fortes, (et qui est placé dans une clinique spécialisée dans les Pyrénées françaises). Bogdan Smuga, ancienne connaissance la protagoniste, fait appel à cette férue d'art.
Nous retrouvons également la voleuse Lisa Tolfgors, déjà à l'oeuvre dans Inavouable.
Malgré ces personnages communs, les deux textes se lisent indépendamment car les histoires sont séparées mais je préfère pour ma part les lire dans l'ordre.
Dans ce roman, nous avons un mélange entre action sur un terrain international et actualité. Des artefacts Aïnou apportés en Europe depuis l'île de Sakhaline en Sibérie 100 ans auparavant ont disparu, Zofia et Bogdan les cherchent mais d'autres qu'eux les veulent également … surtout l'un d'eux en forme d'ours.
J'ai adoré ce thriller mêlant science et art, plein d'action tel un blockbuster à l'américaine. Avec en prime une référence à l'un de mes auteurs français préférés 😉
Je recommande ce livre et lirai, quant à moi, les prochains livres de Zygmunt Miloszewski les yeux fermés.
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J'avais découvert il y a trois ans à l'occasion de la relâche estivale l'auteur polonais de romans policiers, Zygmunt Miłoszewski avec son titre Les impliqués. Il s'agissait d'un bon polar, somme toute assez conventionnel, emmené par le procureur Teodore Szacki : assez d'énigmes pour conférer à l'atmosphère une once de ténèbres épaisses et inquiètes. C'était classique, efficace. En voyant les Éditions Fleuve proposer son dernier titre lors de la Masse Critique Mauvais Genre, que j'avais par ailleurs repéré sur NetGalley auparavant, je me suis décidée à candidater. Si Les impliqués étaient un roman purement polonais, Inestimable s'arrête très peu de temps dans le pays d'origine de notre auteur : il se déploie bien au contraire de Russie en France jusqu'aux eaux internationales, non loin des côtes d'Afrique de l'Est.

Ce récit cosmopolite prend assez vite des allures de chasse au trésor, qui entraîne Zofia Lorentz notre intrépide héroïne, historienne d'art, professeure et directrice du musée national de Varsovie, dans la quête de quelques trésors oubliés sur l'île de Sakhaline, à l'Extrême-Orient russe. Si la mention de Sakhaline apparaît à travers les quelques lignes du résumé de la quatrième de couverture, je ne vais pas nier que cela a participé à éveiller ma curiosité pour ce roman. La suite du texte prendra des airs de roman d'action lorsqu'elle aura à traverser l'Europe de bout en bout pour passer quelques jours à Paris. Sans que sa route ne s'arrête là, bien au contraire. Cette passion pour l'art et son histoire motivent un vaillant début de roman, plutôt haletant, il nous transporte sur Sakhaline, au passé et au présent, avec en passant un clin d'oeil malicieux à Anton Tchekhov qui y a consacré quelques mois de sa vie et son ouvrage éponyme L'île de Sakhaline. Même si c'est un passage qui reste, finalement, en marge de l'intrigue principale qui s'exporte plus à l'ouest, j'ai savouré cette brève incursion dans la Russie orientale, sur cette île qui ne se déparait pas de son aura simultanément impénétrable et fascinante.



L'aspect aventurier l'emporte pour moi sur le côté policier, ce roman est définitivement un thriller, aux péripéties poussées parfois à l'extrême, mon allusion à cette exubérance typiquement 007-ienne n'est pas fortuite, en plus assaisonnée d'un surréalisme désopilant et bouillonnant, L'auteur pousse manifestement le bouchon très loin, il n'hésite pas à exploiter son idée jusqu'à la moelle. Si les cascades à la James Bond et un rythme qui s'essouffle rarement tissent la trame de ce roman, je me suis régalée avec les divers apartés que nous accorde l'auteur, entre deux folles poursuites, sur les pays qui ponctuent la narration du roman, et dont nous, français, ne sommes bien évidemment pas épargnés. Cerise sur le gâteau, c'est cette pointe d'humour caustique que l'on retrouve ici et là, l'auteur charriant les uns aussi bien que des autres, son pays natal inclus, sans distinction aucune, mais sans non plus tomber dans la moquerie bête et méchante. Il taquine gentiment les particularités et petits travers de chacun et c'est ce subtil équilibre entre moquerie et flagornerie béate qui rend cette lecture aussi distrayante.

C'est une aventure un peu étourdissante qui change relativement de celles plus conventionnelles du procureur Teodore Szacki : j'aime assez que le traducteur soit un proche de l'auteur, j'aurais tendance à me dire que la version française retrouve encore un peu plus de l'âme de Zygmunt Miłoszewski. Ce mélange épique d'aventures, d'histoire, de conscience écologique, et quelques remarques acerbes et politiques aussi bien sur la France que sur la Pologne me rendent ce titre, et son auteur, très sympathiques.
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A la fois roman d'aventure , d'amour, polar , de science avec une réflexion sur le réchauffement climatique, la survie de l 'humanité.
Zofia ,professeur et ex directrice du musée national et d'histoire de l'art en Pologne est contactée par Bogdan Smuga un ethnologue pour retrouver un artefact Ainous.
Leur quête va les mener de l'île de Sakhaline à St Petersbourg à Paris. Ils vont vivre de multiples péripéties pour mener à bien leur tâche. Certes de nombreux passages de lecture savoureux, drôles sur des thèmes actuels de nos sociétés ,cependant l intrigue démarre très tardivement, j ai failli abandonner plusieurs fois ma lecture ,trop de personnages et d'informations en début de roman .
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C'est donc le premier roman de Zygmunt Miloszewski que je lis, même si celui-ci fait intervenir des personnages déjà croisés dans Inavouable, il peut parfaitement se lire indépendamment du précédent (sachez toutefois que dans ce cas, de larges pans de l'intrigue vous seront révélés). J'avoue que je n'avais pas fait gaffe au départ, ce n'est qu'une fois ma lecture déjà bien entamée que je m'en suis rendu compte.

L'avantage que j'ai par rapport à des lecteurs qui connaissent l'auteur, c'est que je n'ai aucun élément de comparaison ; c'est donc d'un oeil aussi neutre que vierge que j'aborde ce bouquin.

Le moins que l'on puisse c'est que les choses ne s'annoncent pas sous les meilleurs augures pour Zofia Lorentz au début du présent roman. Non seulement son mari, Karol, a des pertes de mémoire que la médecine n'arrive pas à expliquer, l'ultime espoir serait peut-être une clinique privée dans les Pyrénées françaises. Pour couronner le tout, elle se fait licencier de son poste à la direction du Musée National. Autant dire que la proposition qui lui tombe dessus, aussi insensée qu'elle puisse paraître, est une aubaine financière qu'elle ne saurait refuser.

Une quête moins anodine qu'il n'y parait puisqu'au coeur de ces anciens artefacts aïnous, pourrait se cacher la clé de la survie de l'humanité. Pas étonnant que dans de telles circonstances une puissante multinationale veuille mettre la main sur un sésame synonyme d'encore plus de profits et d'encore plus de pouvoirs. Face à eux, Bogdan Smuga, propose une vision plus humaniste, se proposant d'oeuvrer pour le bien de tous sans amasser le moindre kopeck… Hmouais, trop beau pour être vrai me direz-vous, et c'est la même réflexion que je me suis faite, il doit sûrement y avoir anguille sous roche (ou murène sous patate dans sa version tropicale).

Je ne vous cacherai que j'ai mis un certain temps à comprendre où voulait nous mener ZM (marre de faire des copier-coller de son nom à l'orthographe improbable). le bougre prend son temps, avec parfois de longs chapitres, pour poser le décor et ses personnages. C'est une intrigue façon diesel qui se déroule sous nos yeux, heureusement, une fois que la mécanique se met en branle, le rythme s'accélère, le régime monte dans les tours… pour ne plus retomber avant le clap de fin.

Je ne me prononcerai pas sur la faisabilité ou non de l'extraction et de la multiplication des bactéries de la façon décrite dans le roman (je n'ai pas les compétences scientifiques pour confirmer ou infirmer l'idée… et je m'en tamponne le coquillard) même si ça me semble un peu tiré par les cheveux. de toutes façons il faudrait plus qu'une incohérence scientifique pour que je lâche un bouquin, au nom de la fiction on peut se permettre de prendre quelques libertés avec la sacro-sainte vérité scientifique.

Je ne suis pas climato-sceptique et j'ai bien conscience que ce phénomène, associé à une croissance continue de la population mondiale, nous mène droit dans le mur (la fameuse sixième extinction si chère aux collapsologues ?). Par ailleurs, le peu de foi que j'ai dans le genre humain ne m'encourage pas à envisager l'hypothèse d'une soudaine prise de conscience qui inverserait la tendance. Pour autant, je ne peux pas cautionner une solution telle que celle envisagée dans le roman ; non seulement ça me parait humainement inacceptable, mais ça rappelle un peu trop les heures les plus sombres de l'histoire (et puis Thanos a essayé… ça ne lui a porté bonheur).

Finalement, après un début un peu poussif, j'ai trouvé que l'auteur menait rondement son affaire avec son lot de rebondissements et revirements de situation. Une intrigue qui ne mise pas tout sur l'action (parfois un peu too much), les nombreuses thématiques abordées pousseront le lecteur à se poser des questions (et pourquoi pas, à se remettre en question). Les personnages sont bien travaillés y compris les personnages secondaires, qui deviennent même parfois plus attachants que les principaux (mention spéciale à Martin Meller, un navigateur solitaire qui ne devrait laisser personne indifférent).

Une belle découverte qui va me pousser à garder un oeil sur les futurs romans de Zygmunt Miloszewski. Et les précédents vous demandez-vous peut-être – je ne vous en vous en tiendrais pas rigueur si vous vous en foutiez comme de l'an Mil. le coeur me pousse à espérer leur trouver une place dans un futur pas trop lointain, mais la raison me souffle, avec un ricanement sarcastique, d'arrêter de rêver !
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Résumé : La professeure Zofia Lorentz vient d'être licenciée du Musée Nationale de Varsovie où elle avait un des postes les plus prestigieux, pour raison politique. Elle n'essaye pas s'en défendre, elle a d'autres problèmes en tête : son mari souffre d'une mystérieuse maladie qui lui fait perdre la mémoire. Mais quand Bogdan Smuga, un riche chercheur, lui propose un gros paquet d'argent en échange de son aide dans la recherche d'un mystérieux artefact perdu, elle ne va pas hésiter très longtemps. Mais ils ne sont pas seul dans cette quête, et cela va s'avérer beaucoup plus dangereux que prévu…

Mon avis : Bon bon bon. Mon début de lecture de ce petit pavé de presque 500 pages fut assez laborieux, car même si le sujet est très intéressant et la plume agréable à lire, j'avais plus la sensation de suivre une épopée scientifique, une chasse au trésor à la Jules Vernes. Je me demandais s'il était vraiment pour moi, ayant besoin en ce moment de lectures très addictives, immédiatement, au suspense à couper le souffle. Mais le style très particulier m'a fait tenir bon, mélange d'humour pince sans rire et de beaucoup de connaissance accessible au lecteur lambda comme moi. Et je ne regrette absolument pas d'avoir tenu quelques pages de plus car enfin, j'étais accrochée ! Plus on avance et moins on ne peut deviner ce qu'il va se passer ; ce livre est plein de rebondissements déroutants, surprenants ! J'ai bien aimé Sofia, mais j'ai surtout adoré son mari, même s'il reste un personnage secondaire. Bogdan est quant à lui terriblement énigmatique, plein de bonhomie. L'action y est telle que je verrais très bien cette histoire adaptée en film, avec ses paysages magnifique et ses cliffhangers ahurissants. Bonne surprise, finalement
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