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3,91

sur 3092 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Le hasard a fait que je viens de lire, presque à la suite, trois thrillers qui se déroulent sur des îles et que je trouve que ce contexte topographique est vraiment très adapté à ce style littéraire.
J'ai beaucoup apprécié ce livre que j'ai dévoré durant les vacances de fin d'année. le style est fluide, c'est bien écrit et on se laisse vraiment mener par le bout du nez dans ce récit qui n'a rien à envier aux grands thrillers américains ou scandinaves.

Après un début aux allures de ‘déjà vu', l'histoire se met rapidement en vitesse de croisière et commence à rebondir. Il n'y a pas de temps mort, l'histoire palpite sans cesse et nous surprend pour se terminer par un très bon final qui m'a laissé assez pantoise. Je n'ai pas trouvé de faiblesse au récit, aucun de ces petits moments, très courants dans ce genre de roman, où on grince des dents en se disant : ‘ça va quand même trop loin' ou encore ‘personne ne dirait ça'.

La narration se fait à deux pronoms : la première personne du singulier pour Henry, notre personnage principal qui se démène pour découvrir qui a assassiné sa petite-amie et la troisième personne du singulier pour tous les autres narrateurs (et il y en a quand même quelques uns). Ce style de narration est un peu surprenant au début mais on s'y fait très vite et ça rajoute une dynamique très intéressante à ce roman que je conseille à tous les amateurs du genre et même à ceux qui ne sont pas des adeptes.

Seul petit point négatif, je n'ai pas trouvé les personnages attachants…mais bon, on ne peut pas aimer tout le monde, n'est ce pas ? Ceci dit ils sont très bien pensés et très bien rendus.

Bref, à ne pas rater, c'est une putain de bonne histoire !
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Exit (temporairement je suppose) la France et Servaz, direction les Etats-Unis et une île fictive en compagnie d'une bande d'ados sur qui le sort s'acharne… Faut dire aussi qu'ils font ce qu'il faut pour aller au devant des emmerdes.

Pour une putain d'histoire, c'est une putain d'histoire et une histoire sans l'ombre d'un putain de défaut ! La quatrième de couv' est un parfait appât pour attirer les curieux, dès les premières pages Bernard Minier vous ferre, distillant les informations au compte gouttes histoire d'assurer son emprise sur le lecteur. Ce roman c'est aussi un putain de diesel, il démarre lentement mais quand il se met en branle plus rien ne l'arrête. On se laisse entraîner avec Henry dans un tourbillon d'événements, incapable de lâcher prise avant d'avoir le fin mot de l'histoire. Mais avant d'en arriver là vous emprunterez bien des chemins détournés et des fausses pistes. Une seule certitude toutefois : la fin vous laissera sur le cul !

Au niveau des personnages je n'ai eu que peu d'empathie pour Henri, mais ça ne m'a pas empêché de vivre à fond son aventure. Certes son contexte familial (il est élevé par deux lesbiennes) sort de l'ordinaire mais à part ça j'aurai tendance à dire que c'est un ado ordinaire du XXIème siècle.
Le plus difficile à cerner reste Grant Augustine, longtemps je me suis demandé quelles étaient ses véritables intentions… Il faut dire que l'auteur fait ce qu'il faut pour entretenir l'incertitude à son sujet, mais bon déjà la base, un politicien ambitieux, ne joue pas en sa faveur.

Le bouquin alterne entre le récit à la première personne, l'intrigue racontée par Henri et les autres points de vue, rédigés à la troisième personne. Comme à son habitude Bernard Minier ne s'encombre pas de fioritures de style, ce qui ne l'empêche pas de recourir à un vocabulaire riche mais sans lourdeur.

En toile de fond l'auteur s'interroge sur les conséquence du tout numérique et les portes ouvertes qu'offre internet et les réseaux sociaux à une surveillance électronique renforcée. de plus en plus la notion de vie privée n'est qu'illusion… Je ne sais pas si les possibilités de surveillance sont aussi étendues que celles déployées par WatchCorp dans le bouquin mais ça fait froid dans le dos (même si je ne suis pas du genre à étaler mon quotidien sur la fesse du bouc).
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Bernard Minier, pour moi, c'est une première ! Une formidable découverte dans le domaine de son écriture, du suspense, du thriller et surtout le dernier acte de l'histoire où tout va trop vite, car la chute est assez terrible, on a du mal à réaliser et on se fait mal en tombant !
Vous l'avez deviné, j'ai adoré ce roman .. Quelle manipulation ! Mais chuuut, je ne vous en dirais pas plus, il faut le savourez, et laisser partir son imagination pour se retrouver sur ces îles Américaines où il fait toujours froid, où il y a toujours du brouillard ..
Si vous aimez les thriller sous haute tension celui-ci est fait pour vous.
Le premier pour moi de Bernard Minier, mais pas le dernier c'est certain.
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« Une Putain d'Histoire » est le quatrième roman de Bernard Minier, un auteur que je vous avais invité à découvrir suite à la lecture de ses deux premiers ouvrages, « glacé » et « le Cercle ».

Le moins que l'on puisse dire est que Bernard Minier ne se repose pas sur ses lauriers. Bien qu'il ait utilisé les mêmes personnages dans ses trois premiers livres, il a, à chaque fois, tenté d'innover, de ne pas demeurer bien au chaud dans ses chaussons.

Si « glacé » et « le Cercle » sont de la même veine, utilisent les mêmes personnages, le même style, dès son troisième livre, malgré la présence de ses personnages fétiches, l'auteur change de style, de narration, de genre. Pour autant, la prise de risque n'est pas toujours de bon augure et, « N'éteins pas la lumière », le troisième roman, n'est qu'une demi-réussite.

Dès lors, Bernard Minier aurait pu revenir à ce qu'il maîtrisait le mieux, mais non.

Avec « Une putain d'Histoire », l'auteur se met alors en danger en changeant tout :

- le lieu : adieu la France, bienvenue aux États-Unis, sur une île boisée au large de Seattle...

- Les personnages : le commandant Servaz et sa bande sont aux abonnés absents, à la place, une bande d'adolescents.

- le genre : même s'il reste dans le polar, Bernard Minier tente des incursions dans d'autres domaines.

- La narration : plus de narration à la troisième personne, dans ce roman, l'auteur utilise un de ses personnages comme conteur.
Tout débute sur le Ferry qui conduit une bande d'adolescents du continent sur leur île après une journée de cours. Henri et sa petite amie se disputent sur le pont du Ferry, la chose n'aurait pas d'incidence si la jeune femme n'était retrouvée morte, le lendemain matin, sur une des plages de l'île. Dès lors, Henri devient le suspect numéro 1 et la police s'interroge sur ce gamin élevé par deux lesbiennes, débarqué sur l'île il y a quelques années. le garçon semble sans histoire, mais quand on commence à fouiller un peu...

minierPendant que les gamins essayent de trouver ce qui est arrivé à leur amie et que la police surveille Henri, un homme très riche avec d'énormes moyens d'investigations recherche son fils qui lui a été enlevé à la naissance.

Tout ce petit monde transite sur les quelques kilomètres carrés d'une île pas si hospitalière que cela.

Les choses se compliquent quand un maître chanteur se lance dans l'arène, que la mère de la victime disparaît, qu'une famille de truands attardés entre dans la danse et que tout le monde commence à se méfier de tout le monde...

Difficile d'entrer plus dans les détails de l'histoire sans en déflorer l'intérêt principal, mais, il est bon de noter que Bernard Minier nous a concocté une intrigue tarabiscotée au possible, mais qui tient debout sans chanceler grâce à une astuce simple, mais indécelable.

Une fois les premières pages du roman avalées, difficile de lâcher ce livre et c'est toujours un crève-coeur de le refermer tant chaque chapitre incite à lire le suivant.

Aussi, on enchaîne les chapitres, on commence à se faire une idée de ce qui se trame sur cette île, de, qui fait quoi, de, qui est qui et... paff ! L'auteur nous prend à revers et nous retourne comme une vieille chaussette. Qu'importe, on prend en compte les nouveaux éléments de l'histoire et on se dit que cette fois on a tout compris et... repaff ! Bernard Minier nous secoue dans tous les sens et nous jette à terre, nous laissant totalement abasourdis.

Alors, le lecteur se dit, « Quelle Putain d'Histoire ! »

Au final, « Une putain d'Histoire » de Bernard Minier porte excellemment son nom, mais plus encore, l'auteur nous propose là son meilleur roman, un livre que l'on ne peut lâcher avant d'en connaître le point final.
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Après "N'éteins pas la lumière", surprise de taille, un thriller-pavé comme le lecteur assidu aime à apprivoiser entre ses mains et devant ses yeux qui jonglent avec les lettres et les mots. Bernard Minier ose sortir un peu des sentiers battus, délaissant ses personnages et nous prouver encore une fois son talent de romancier.

Au premier abord, on aperçoit la couverture magnifique signée Bruno Barbette, des lettres dorées pour mettre en valeur l'auteur, la maison d'édition, une accroche évidente pour que le lecteur se procure assez rapidement le fameux thriller en évoquant le fait que cette édition est "limitée", toujours en lettres d'or, comme pour nous dire que c'est une pépite à se procurer et ce dans les plus brefs délais.

Et quelle pépite ! On plonge au travers de la couverture dans des eaux...troubles, fasciné par cette apparition mi ange, mi démon et déjà on sent que l'histoire va nous scotcher car ce n'est pas une histoire banale mais une.... putain d'histoire, titre qui nous frappe tout de suite comme une claque sèche en pleine figure.
Et le lecteur s'enfonce alors dans le bouquin comme il s'enfoncerait dans les abîmes d'un océan, guidé et mené en bateau avec talent par Bernard Minier qui confirme encore une fois qu'il est un auteur incontournable et qu'il faut oser le lire car il saura même être digne des maîtres du thriller américain.

525 pages qui se lisent sans pause, une intrigue maîtrisée, du suspens jusqu'au bout et des rebondissements.. La fiction dépasse même le réalisme avec un soucis des détails incroyable. Ne se croit-on pas sur Glass Island ? Minier nous offre là des pages et des pages comme un bon thriller au cinéma. Les mots parlent d'eux-mêmes, expriment un fort réalisme. Sang, sueur, peur, stress, tension... On pourrait presque se croire dans une série telle "Esprits criminels" mais du point de vue surtout du criminel lui-même. Tel est pris qui croyait prendre: lecteurs, personnages sont manipulés avec efficacité. le méchant peut devenir docile et inversement.

Au final, un thriller surprenant, des thèmes variés (l'adolescence et l'évolution vers l'âge adulte, la liberté, la drogue, ...) et très intéressants. Et peut-être aussi une mise en garde sur l'ampleur prise par la technologie dans nos vies.

Rien de tel alors qu'un bon thriller en version papier, non ? Vous pourrez le lire en toute liberté, où bon vous semble et quand cela vous chante. Mais un conseil, une île déserte serait pour vous l'idéal pour vous imprégner de cette putain d'histoire car même les murs parfois comme on dit ont des oreilles, hein !
Lien : http://leslecturesdelaeti.ek..
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Il y a quelques thrillers qui m'ont marqué au fer rouge, celui-ci en fait partie, c'est indéniable. C'est certainement le roman le plus abouti de cet auteur.

Henry Dean Walker, 16 ans, a une putain d'histoire à nous raconter, comme il le dit si bien, comme il le dit également à la personne qui est assise en face de lui. Il précise tout de même qu'il ne nous blâmera pas si on ne le croyait pas...

Il va nous la narrer, cette histoire, comme si c'était nous, finalement, qui étions assis en face de lui. Je dois admettre que ce jeune homme - manié par l'auteur - nous la raconte d'une putain de manière, son histoire. C'est fluide, captivant, l'encre se déverse et coule en ne rencontrant aucune aspérité. On tourne les pages sans même y réfléchir, comme si des rafales de vent nous aidaient à effectuer cette tâche. Et des rafales, il va sérieusement y en avoir.

Dès les premières pages, nous remarquons, comme pour les précédents romans de Bernard Minier, que la nature, l'atmosphère et les paysages vont jouer un rôle important. le décor va devenir un personnage à part entière, et pas des moindres.

Nous sommes dans l'Etat de Washington, au nord-ouest des Etats-Unis, à la frontière canadienne. La mer, la houle, le froid, la brume et la pluie seront des éléments omniprésents. La partie va être sombre, continuellement, à la limite de saper le moral, le soleil ne semblant pas être l'astre le plus représentatif dans cette région. L'ambiance de ce huis-clos est mise en place, bien en place, verrouillée et approuvée par l'auteur.

Bernard Minier a laissé tomber l'Hexagone le temps d'un roman pour nous emmener aux Etats-Unis. Après la lecture de ce thriller, qui ne présente aucun temps mort, oui je dis bien aucun temps mort - 525 pages! - je comprends mieux le choix de l'auteur: c'est bien là-bas que cela devait se passer.

Le jeune Henry vit sur une île, - Glass Island -, depuis l'âge de 9 ans, au nord de Seattle. Glass Island est une île difficile d'accès, principalement composée de forêts, assez vallonnée, qui plonge dans un grand calme lorsque les derniers touristes prennent le ferry pour retourner sur le continent.

Ce jeune homme vit avec ses deux mamans adoptives, l'une étant sourde-muette, les deux étant très protectrices. A ce stade, nous commençons à percevoir un sérieux noeud dans la vie d'Henry. L'auteur y va gentiment, petit à petit, mais on devine clairement l'angoisse et la paranoïa qui tournent autour de l'ado, comme des vautours affamés, sans pour autant qu'il en soit conscient.

Nous rencontrons aussi Charly, le meilleur ami d'Henry, un peu obsédé sur les bords, clairement puceau, peu sûr de lui avec les filles, mais un sacré fidèle compagnon.

Il n'y a pas que Charly qui gravite autour d'Henry, nous découvrons aussi d'autres ados, filles et garçons natifs de l'île, qui ont décidé de l'accepter dans leur "royaume", créant un puissant pacte d'amitié. Et oui, lorsqu'on est adolescents et qu'on vit sur une petite île dans le nord, sous une pluie diluvienne quasi constante avec le tonnerre comme bruit de fond, on se serre les coudes et on veille les uns sur les autres.

Le rythme est d'abord stable, une tension toujours active; on écoute encore Henry qui nous explique avoir eu une violente dispute avec sa copine sur le ferry.

Puis le rythme augmente, à l'image des battements de coeur du jeune homme. Cette fois nous avons enfin la preuve que ça ne tourne pas rond sur cette île. Une jeune fille sera retrouvée sur une plage, morte, sauvagement assassinée. Henry, par diverses circonstances, va être, malgré lui, un suspect potentiel. La jeune fille assassinée est sa petite-amie.

Bernard Minier sème le doute à chaque page tournée. Les personnages, taillés à la serpe, n'y sont pas pour rien. L'ambiance joue un grand rôle dans tout cela, une atmosphère qui dérange dans cette île pas trop accueillante, dans cet univers clos. L'auteur fait couler beaucoup d'encre, mais aussi énormément d'eau. Il faut dire qu'au bout d'un moment cela a tendance à avoir une influence sur nous. J'imagine alors ce que cela peut être pour les personnages qui subissent cette colère météorologique quasi quotidiennement. La pluie et la pénombre comme toile de fond permanente, ça doit peser la moindre.

Pas mal d'éléments viennent se greffer autour d'Henry. Nous n'en savons jamais assez pour nous faire notre propre scénario, mais suffisamment pour en comprendre l'enjeu. Quoique... C'est du moins ce que nous pensons durant la lecture. le personnage d'Henry est trouble: un ado qui aime le contact, être avec ses amis, intelligent, mais un ado tout de même très contrasté. Quelques points laissés par l'auteur, en rapport avec l'environnement et les goûts de ce jeune homme, nous permettent de nous faire une petite opinion. Pas grand-chose mais, en ce qui me concerne, j'ai réussi à cerner le personnage petit à petit. (Sans pour autant en être sûr, évidemment).

L'auteur s'est donné de la peine pour construire une ambiance calculée à la virgule près, mais aussi pour ses personnages. Chaque protagoniste est fouillé, détaillé, surtout au niveau du ressenti. Pas facile à réaliser et, pourtant, cet état de fait est une belle réussite. Je pense ici à ces ados qui gravitent autour d'Henry. L'adolescence est un point important dans ce roman.

Au fil des pages, l'auteur nous donne toujours un peu plus d'éléments, au compte-gouttes, pour nous permettre d'avancer, sans pour autant vraiment nous guider concrètement. Il nous oblige tout au plus à nous poser davantage de questions, mais nous permet aussi de faire quelques liens. Néanmoins, ceux-ci ne sont pas si évidents à réaliser car la vérité se trouve dans le passé qui, vous verrez, est relativement complexe.

Nous comprenons que quelque chose de "gros" se passe, ou plutôt s'est passé un jour. Les personnages impliqués semblent vouloir verrouiller un événement par tous les moyens. Ou est-ce autre chose?

Concernant Henry, son combat consistera à tenter de se disculper. Les réseaux sociaux créeront rapidement un raz-de-marée - normal avec cette météo! -; condamné avant d'être jugé, cela devient un sport national. Maudit Facebook. Nous sommes en pleine réalité à ce niveau-là.

Dans le cadre de cette intrigue, l'auteur met en place un autre aspect qui est très tendance actuellement. La surveillance par l'informatique, la surveillance pour tout savoir sur tout, sur tout le monde, pour être très proche de monsieur et madame "tout le monde", mais aussi proche de personnages publics, histoire d'être dans la confidence intime, très intime, et ainsi faire chanter la planète entière qui devient à la merci du détenteur de ces informations! Tout le monde a ses petits secrets, certains avouables, d'autres non, mais tous puissamment gênants. Pas vous? Mais si...

Dans ce roman, Bernard Minier va utiliser ce thème bien actuel, sous plusieurs formes, et il le fera plutôt bien. Ce qui va être intéressant à notre niveau, c'est que nous n'allons pas vraiment laisser notre confiance traîner dans les recoins de cette île, respectivement de cette histoire. de toute manière, des recoins qui nous permettraient de nous cacher et souffler un peu, il n'y en a plus depuis longtemps. L'auteur supprime tous les couverts: dites bonjour à Big Brother! Et souriez, c'est plus poli, vous êtes certainement surveillés...

Bref, ce que nous allons apprendre, c'est qu'un père cherche son fils depuis des années, par tous les moyens, c'est le moins que je puisse dire.

Et puis il y a le dénouement. Que dire? Je crois que je ne dirai rien, à part peut-être le fait que tout est remis en question, histoire de bien nous déstabiliser. Moralement, c'est d'une violence inouïe. Psychiquement, c'est également d'une violence indescriptible.

Bonne lecture. Et méfiez-vous: si vous avez des petits secrets que vous voulez continuer à garder pour vous, soyez discrets. Mais je crois bien que ce n'est tout simplement pas possible...
Lien : http://passion-romans.over-b..
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Totalement absorbé par ce livre!
Bernard Minier m'a bluffée.
Je n'avais pas vu venir le dénouement de cette histoire.
C'est une Putin d'histoire géniale.
Tout débute calmement et l'auteur nous tient en haleine jusqu'au bout.
Un suspens de fouet on ne voit pas passer les pages.
Vraiment plus je lis du Minier, plus j'ai envie d'en lire!
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Effectivement une putain d'histoire!
Alors que l'on imagine tous les scénarios possibles, l'auteur nous propose une fin des plus surprenantes.
Belle atmosphère (assez sinistre!) que celle de cette petite île du fin du Monde. Une intrigue hors des sentiers battus. J'ai adoré
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Bernard Minier est un auteur de romans policiers français. Il a écrit une série de livres avec un personnage récurrent, le Commandant Martin Servaz qui se déroule dans le Sud-Ouest, sa région d'origine. "Une Putain d'histoire" est un polar sans lien avec les autres livres, c'est pour cette raison que je l'ai choisi pour découvrir Bernard Minier. Ce roman date de 2015.
Henry, sur le ferry qui le ramène sur son île, Glass Island, se dispute avec sa petite amie, Naomie. Le lendemain, elle est retrouvée morte sur la plage, entourée d'un filet de pêche.
En parallèle, un magnat d'une société se met à la recherche de son fils qu'il n'a jamais vu.
Les thèmes abordés sont :
- les non-dits, mensonges et secrets de famille dans une petite société tels que villages ou dans ce cas, une île,
- les dangers et dérives d'Internet.
J'avoue que les personnages sont attachants malgré leurs côtés un peu abjects.
Les 50 dernières pages de ce polar, qui rend hommage aux thrillers américains, sont fabuleuses et pleines de surprises.
Seul bémol : la couverture qui ne m'a pas emballée et dont je n'ai toujours pas compris le sens.
Mon premier Bernard Minier mais sûrement pas mon dernier !
Un coup de coeur pour moi !
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Ok ok... Après glacé, Bernard Minier m'a à nouveau ferrée, captivée et autant vous le dire tout de suite, le reste de sa bibliographie vient de s'ajouter à ma liste de futurs achats (et passe en tête).

Une bande de gosses de 16 ans, une adolescence idyllique avec serments d'amitié à la vie à la mort, une île où la vie est paisible, simple et heureuse...

Est ou semble?

Le résumé peut se faire en miroir, une île où chacun a son "petit" secret inavouable, son "petit" vice.
Et où quelqu'un en profite.
Et où une adolescente meurt.

Je vous le dis tout de go, ce livre mérite son titre. C'est "Une putain d'histoire", un "page-turner" (satané anglicisme)... Un livre qui tient en haleine de la première à la dernière page, oui oui jusqu'à la dernière ligne.

Thriller particulièrement bien mené, éprouvant le lecteur qui saute d'hypothèses en hypothèses, manipulant le lecteur et le laissant sur les fesses à la fin.

MAGISTRAL!
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