AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,91

sur 3092 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Une putain d'histoire | Bernard Minier

Quel roi du suspense ce Bernard ! 😁
Sans surprise il m'a fait passer un excellent moment de lecture.

J'ai été baladé du début à la fin. Et pourtant a force de lire des thrillers je crois devenir de plus en plus exigeante, notamment sur le dénouement de l'histoire, hors ici j'ai été tenue en haleine jusqu'aux dernières lignes. Et j'ai beaucoup aimé le twist final.

De plus j'ai adoré le fait de retrouver en personnage principal un ado ! Habituellement on accompagne un homme ( plus rarement une femme) torturé et charismatique, parfois alcoolique...enfin bref un personnage adulte et sombre.
Et je trouve que ce " détail " change pleinement l'ambiance et le décor, mais surtout la mécanique de l'intrigue.
J'ai eu l'impression de suivre les Goonnies version polar ( j'adore les Goonies 😁). Vous devriez essayer !



Commenter  J’apprécie          210
Quelques instants après leur dispute,Naomi, la petite amie d'Henry, disparaît des écrans radars et sera retrouvée morte quelques jours plus tard dans un filet de pêche...
Suspect numéro 1 de ce drame,Henry va se démener comme jamais avec ses amis pour prouver son innocence...
Laissant tomber provisoirement le commandant Servaz, Bernard Minier nous livre un thriller au scénario millimétré sur fond de critique sur la société actuelle ultra connectée et ses dérives...
Commenter  J’apprécie          210
Waouh ! Minier met KO le lecteur. Envoyez la musique à fond.
Pourtant ça démarrait mal.

D'abord le titre « Une putain d'histoire ». Pendant longtemps on se demande d'où peut bien venir ce titre, digne des « Dans les bois » ou « Disparu à jamais » d'Harlan Coben. Et pourtant, après coup, force est de reconnaître que c'est bien un putain de titre.

Puis les premières pages, les cent premières en gros. Des ados de seize ans ont des histoires d'ado, font du kayak et du skate dans leur petite île de l’État de Washington, où il fait froid voire glacial l'hiver, et se regroupent dans un simili Club des cinq. Mais voilà que la belle du groupe est assassinée et finit emmaillotée dans un filet de pêche déposée par la marée sur une plage. Les regards se tournent vers son petit ami, qui, cela tombe bien, est notre narrateur. Pour un début cela fait quand même pas mal section jeunesse de la bibliothèque municipale. Et pourtant c'est un putain de début quand on y repense au terme du livre.

Suivent le gros du bouquin, Henry, le héros, mène l'enquête avec le restant du club des cinq. Et c'est pas mal compliqué pour lui, parce que, franchement, sur leur petite île il y a une collection de cas. D'abord la mère de la victime, indienne employée dans le casino de la réserve indienne locale, qui a disparu en même temps que sa fille. Les mamans d'Henry aussi, parce que Henry a été adopté par un couple de lesbiennes, une brunette qui faut pas chercher, et sa compagne blonde sourde muette. D'où des histoires de famille et un grand blanc sur l'origine d'Henry. Il y a aussi un ex militaire bien tordu qui vit dans une cabane dans les bois. Ses copains, une famille d'abrutis hyper violents, vivent eux sur le continent, mais sont la terreur des îles. Quant aux habitants, c'est bien simple, en cherchant bien, tout le monde dans ce microcosme a quelque chose à cacher. Là, ça part dans tous les sens, mais avec le rythme et l'efficacité des Minier précédents. Un putain de rythme, oui.

Arrive la fin, en gros les cent cinquante dernières pages. C'est là que Minier atomise le lecteur moyen qui avait un peu trop relâché sa garde en tentant de suivre Henry dans ses démêlés. C'est totalement efficace et très bien fait. Un putain de final, une apothéose.

En prime, Minier livre quelques réflexions sur le le pouvoir des politiques, le flicage de la vie privée, le désarroi des ados au moment du basculement vers la vie d'adulte et le climat délétère qui peut régner dans des milieux trop fermés.

Pour ses trois premiers livres, Minier avait pleinement maîtrisé le thriller français en se plaçant au niveau d'un Grangé. Là il déroule son coin d'Amérique comme l'avait fait sur ses premiers livres Chattam. Excellent.
Commenter  J’apprécie          200
Hors des flots déchaînés, une main tendue vers le ciel. Un pont de bateau qui tangue, la pluie qui s'abat, et la nuit. le début d'une « putain d'histoire ».
L'histoire de Henry, 17 ans, que le meurtre de sa petite amie plonge dans l'enfer du soupçon. Sur son île, Glass Island, battue par les vents, cernée par la brume 360 jours par an et uniquement accessible par ferry, tout le monde connaît tout le monde, jusqu'au plus noir de ses secrets. Ou du moins le croit-on.
Quand la peur gagne, la vérité s'y perd.
Encore un livre de Bernard Minier à couper le souffle! C'est vraiment une p.... d'histoire où on est chamboulé et chahuté. le rythme est haletant, le suspense très présent, l'ambiance est tendue...j'aime beaucoup son écriture. Je le recommande, comme tous ses autres livres!
Un livre captivant jusqu'à la toute fin.
Commenter  J’apprécie          180
Quelle claque ! Je me suis bien fait avoir, avec ce polar qui au départ m'a un peu décontenancée ; j'avais la vague impression de lire un Club des Cinq pour adultes. Et puis est arrivée la seconde partie du roman, et là... wow ! Je n'ai pas vu les pages filer, tant sa lecture est devenue addictive.
Ce bouquin est diaboliquement bien fichu. Quel talent chez Bernard Minier ! Pas seulement pour l'intrigue et le suspense, mais aussi pour cette façon de réaliser son "roman américain", avec humilité, justesse et générosité. C'est une pure réussite sur ce plan. Et comme toujours chez lui, j'ai adoré sa description de la Nature et des phénomènes météorologiques.
C'est véritablement un roman formidable, pour qui rêve d'évasion littéraire. Il ne faut pas hésiter à se jeter dessus et à se laisser emporter.
Commenter  J’apprécie          183
Sur l'île de Glass, un meurtre vient d'être commis... Henry, petit ami de la victime, devient vite le suspect numéro 1. Mais le jeune homme clame son innocence et se lance à corps perdu dans une enquête pour découvrir le vrai coupable...
Waouh ! C'est le premier roman de Bernard Minier que je lis et je me suis pris une grosse claque !
L'intrigue est vraiment très bien menée avec tous les rebondissements qui relancent l'action, la psychologie des personnages qui est travaillée comme il faut et mine de rien, on réfléchit aussi à des thèmes de société (les nouvelles technologie et leur utilisation, le poids des secrets, le passage à l'âge adulte).
J'ai vraiment adoré ce thriller et je pense que je vais me procurer d'autres titres de cet auteur !
Commenter  J’apprécie          182
Génial :)

Ce roman est génial, quelle putain d'histoire !!!

J'ai adoré ce livre, qui confirme que je suis fan de Bernard Minier.

L'histoire m'a scotchée, il y a énormément de surprises, notamment les dernières pages, je m'attendait à tout sauf à ça.

C'est bien écrit, en plus l'écriture est fluide, ça se lit super bien.

Je pense que vous l'aurez compris, ce thriller est une réussite. Je ne peux pas en dire plus, il serait dommage d'expliquer en quoi consiste cette putain d'histoire :)

A lire pour les amateurs du genre.
Commenter  J’apprécie          171
Glass Island, une petite île au large des côtes atlantiques américaines. Henry, lycéen élevé par deux mères, devient le suspect numéro du meurtre de sa petite amie. Avec ses amis adolescents, il tente de découvrir le véritable coupable. Bernard Minier signe un très bon thriller. Pour une fois, il réussit même la fin qui apporte un éclairage intéressant.
Commenter  J’apprécie          160
Une sombre histoire où le danger n'est pas celui que l'on croit et où l'intimité est une illusion. le narrateur commence par évoquer le moment où il nage vers la pointe de l'île, en pleine tempête, sous le choc de la vision de cette main spectrale qui a émergé des flots avant de s'y abîmer définitivement. Publié au Canada sous le titre Et il ne restera plus rien.
Une fois n'est pas coutume, mais là je ne vois pas comment faire autrement...
J'ai pas l'habitude de vous parlez du quatrième roman d'un auteur à succès. Car c'est bien de ça qu'il s'agit, cet auteur, en moins de temps qu'il n'en faut, à conquis son public dés son premier titre. Il faut dire que glacé a été, tout de suite, un coup de coeur de mes collègues bibliothécaires, il a fait l'unanimité même auprès des plus littéraires. En 4 ans et 4 livres, cette nouvelle plume sait fait une place de choix chez les polardeux, et ce n'est que le début.
Mais cette fois, à mes yeux, il fait encore plus fort. N'en déplaise au grincheux, ceux qui n'aiment que la littérature noire, ceux qui pensent d'un auteur français de thriller ne sais pas écrire. Bernard Minier, je le dis tout de go, est un putain d'auteur.
Cette fois, il nous propose un one shot, on ne retrouvera pas ses personnages récurrents qui ont fait son succès. Non, pas de commandant Martin Servaz, son flic solitaire et perfectionniste. Ici, on repart de zéro. Mieux, on change de continent et on traverse l'atlantique. On traverse toute l' Amérique et on se retrouve dans l'état de Washington, entre Seattle et Vancouver. Presque à la frontière

Canadienne et la belle province de Colombie britannique. On va découvrir Glass Island, une île grise, pluvieuse, boisée d'une forêt dense, avec sa montagne obscure, une île escarpé balayée par les vagues déferlantes du Pacifique nord. C'est un territoire sauvage,où on peut croiser des orques le long de sa cote. Et là vit Henri un ado de seize ans.
Bernard Minier s'est glissé dans la peau  de cet ado de seize ans. Il est le narrateur de cette histoire qui parle à la première personne. Henri a été adopté et élevé par deux maman. Sur l'île où il est arrivé, il vit avec les potes, Charlie, Johnny, Kayla et Naomi. Et comme tous les ados il aime le cinéma, surtout les film d'horreur, les film gore, il aime la musique et surtout Nirvana et il aime aussi Naomi. Mais celle-ci veut prendre un peu de recul et après une dispute d'amoureux, les deux jeunes gens se séparent. le lendemain Noami est retrouvé morte sur la plage de l'île.  Pour Henri, c'est le choc. En plus il est le premier suspect du sherrif local. Alors avec ses amis, il va chercher à faire éclater la vérité.
Vous l'aurez compris Bernard Minier nous offre un huit clos implacable, l'insularité y est propice. Les paysages somptueux de Glass Island sont le décor parfait pour créer une ambiance pesante, lourde et angoissante. Et puis il y a le passé de Liv et France, les deux mère d'Henri qui n'est pas si clair que ça. Et Henri, lui aussi, aimerait connaitre son passé, ses origines. Sa question identitaire est plus que légitime.
En plus d'être un thriller impeccable, une putain d'histoire est aussi une réflexions sur la quête d'identité mais aussi un questionnement sur notre monde hyper-connecté. Car malgré son insularité de Grace Island n'est pas totalement coupée du monde. Elle m'échappe pas à notre façon de vivre avec internet, d'exposer au grand jour notre vie privé. Et puis, on le sait, ce monde hyper-connecté connait des dérives. Nous en avons eu des exemples malheureux ces derniers mois. Tout ceci donne encore plus de résonance à ce livre qui trouve un écho particulier dans notre actualité immédiate.
Bernard Minier se fait le chancre du tout numérique . Il a une vision pessimiste de ce monde où le développement de certaines technologies va à l'encontre de nos liberté individuelles. Pour autant, il nous offre un page turner terriblement efficace. Car ses 520 pages se lisent presque d'une seule traite. C'est parfaitement construit, d'une maîtrise totale, c'est judicieusement amené et c'est implacable. Une pure réussite. Une vrai putain d'histoire. Foi de porte flingue. 
Lien : https://collectifpolar.com/
Commenter  J’apprécie          150
Haaaaaa, enfin je retrouve le Minier qui m'avait bluffé dans son premier ouvrage : Celui qui sait si bien ficeler l'histoire qu'à la fin on se prend une grosse claque et qu'on ferme le livre en se disant (bon ok en moins grossier...) ha ça c'est une putain d'histoire !
On laisse tomber Servaz (qui commençait à s’essouffler selon moi) et on repart avec de nouveaux personnages et une histoire qui se vit à travers les yeux du personnage principal (un jeune garçon ), exit le super flic que l'on suivait dans ces pérégrinations ! Du coup c'est toute l'écriture qui reprend du souffle et qui nous emporte enfin vers des rivages familiers (pour ceux qui avaient, comme moi, adoré Glacé) !
L'histoire commence par la disparition d'une jeune fille Naomie, dans une île au large de Seattle et quasi refermée sur elle-même. Là-bas tout le monde se connait et tout le monde se côtoie mais quand arrive le pire on se rend vite compte aussi que tout le monde se juge, et que chacun défend ses petits secrets avec soin. Mais c'est sans compter sur un maître chanteur machiavélique et des personnages très secrets ou complètement flippants ! Avec un art maîtrisé du ''ficelage'' de thriller, Minier nous livre là un livre plein de rebondissements et ce jusqu'au bout ! J'ai lu le livre d'une traite tant l'intrigue est prenante et outre le fait que les décalages temporels peuvent parfois gêner la lecture l'ensemble est une broderie de péripéties exquises et rondement bien menées ! Un vrai turn-over comme on les aime ! A lire !!
Commenter  J’apprécie          150




Lecteurs (8682) Voir plus



Quiz Voir plus

Une putain d'histoire (Bernard Minier)

Où vit Henry Dean Walker ?

Sur Cedar Island
Sur Deer Island
Sur Glass Island
Sur Pine Island
Sur Sugar Island

12 questions
9 lecteurs ont répondu
Thème : Une putain d'histoire de Bernard MinierCréer un quiz sur ce livre

{* *}