Arkeod, tome 1 : Lapsit ex illis

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Le scénario mêle à la fois une sorte de quête qui se précise encore à la fin du tome 2. On retrouve dans cette aventure des ingrédients maintes fois utilisés : un monde à l'agonie, un groupe de personnages aussi différents que complémentaires, des femmes pulpeuses avec lesquelles on grelote à l'unisson (on plonge dans les décolletés, on se noie dans les nombrils alors que l'environnement est rude : un hiver éternel, pensez-donc !), de l'humour potache et… du suspens et des rebondissements en veux-tu en voilà. Je n'oublie pas le rythme narratif assez musclé servi par des dialogues parfois verbeux, parfois illisibles (l'encre a bavé au moment de l'impression). Sortis de l'entame du scénario catastrophe (la météorite qui percute la Terre) et de la manière dont les hommes tentent de survivre dans des conditions rudes (lutte pour la survie, cannibalisme, guerre des clans…), je n'ai pas cru un instant au reste de l'histoire. La recette narrative vieillotte a mal supporté les années, ses ingrédients sont éventés à force d'avoir trop servis. Peu crédible, la série Arkeod a-t-elle renouvelé le genre? J'en doute. le scénario est décousu et le fait que Nicolas Mitric co-scénarise le tome 2 avec Virginie Cady (scénariste du tome 1 d'Arkeod ; dernier album de cet auteur : Clandestine) change peu de choses. le ton est peut-être plus direct mais les transitions restent aussi peu travaillées.
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Que dire de ces deux volumes ? Ça commence comme un récit post-apo, avec des météores qui dévastent la Terre. L'humanité fait un grand bond en arrière et qui tente de survivre en formant des clans. Mais rapidement le récit vire à la fantasy.

Mais attention c'est de la fantasy trop prévisible. Une prophétie, un artefact qui peut changer la destinée du monde, un héros qui se retrouve avec un double maléfique voilà les principaux éléments qui ressortent. Il y a une multiplication des personnages secondaires qui apportent de l'humour mais on dirait qu'ils sont là que pour la touche humoristique. Les personnages principaux et secondaires ont un physique tellement irréalistes : les mecs sont bodybuildés (ils savent bien s'entretenir malgré la pénurie) et les filles sont taillées comme des voitures de course.

C'est une lecture plutôt décevante car elle enchaine les clichés et n'apporte pas grand chose au genre.
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La première BD de Mitric, n'est pas aussi aboutie graphiquement que ses suivantes (la mise en couleur du coloriste n'est vraiment pas au niveau du tome #2), mais il y a une fraîcheur et un dynamisme dans Arkeod... Un bon démarrage de série!