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Un amour fusionnel, entre l'auteur et sa chienne Mélodie, morte à l'âge de douze ans, tel est le sujet de ce court roman, émouvant à souhait et porteur d'un message que certain(e)s comprendront, d'autres pas tant les relations entre hommes et animaux ont déclenché de polémiques. Fort heureusement, les dernières découvertes des neurosciences donnent enfin du crédit à celles et ceux qui accordent une conscience pleine et entière à nos chers et fidèles compagnons. Roman d'amour donc, qu'Akira Mizubayashi ose sans complexe aucun. Essai philosophique aussi, mettant à contribution des penseurs aussi éloignés que Descartes, qui ne voyait dans les animaux que des machines perfectionnées, et Rousseau, sans oublier Montaigne, qui au contraire leur reconnaissaient des sentiments profondément humains. "Mélodie" est aussi un éloge de la fidélité, celle des chiens envers leur maître ou maîtresse, avec des exemples à l'appui tel ce chien, célèbre au japon, qui attendait chaque jour son maître brutalement décédé (décès dont il n'avait pu être témoin) à la gare par laquelle il rentrait chaque soir, et ce jusqu'à sa mort dix longues années après. On s'attendrit à chacune des pages de ce "tombeau" dédié à une chienne golden retriever. On pleure aussi, souvent, tant l'émotion affleure à chacune de ces lignes écrites dans une langue rendant avec perfection la force des liens se tissant entre humains et animaux.
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A la mort de Mélodie, sa chienne bien-aimée, l'auteur décide de lui consacrer un livre, qu'il écrira en français, la langue de sa femme. Mélodie est une golden retriever blonde qu'il a choisie chez leurs amis.
Au Pays du soleil levant, on ne laisse pas les animaux pénétrer dans les maisons. Cela choque Akira qui traite Mélodie comme un être humain et la considère même comme supérieure à beaucoup d 'entre eux (ce qui est aussi mon avis). Elle a un lit dans le salon, un autre près du futon de ses maîtres.
Ce récit commence par la fin, la mort de Mélodie, qu'Akira Mizubayashi met en parallèle avec celle de son père. le texte est entrecoupé de « fragments échappés du portefeuille du compagnon d'une chienne » dans lesquels il parle de philosophie.
Il n'aime ni Descartes, ni Mallebranche, qui ont ravalé les animaux au rang de machines. En revanche, il a beaucoup d'admiration pour Rousseau et (mon très cher) Montaigne.
Il aborde aussi la littérature et la musique, évoque ses souvenirs et surtout nous parle, avec beaucoup d'émotion, de celle qui a partagé leur vie et leur a donné tout son amour.
Aussi, même s'il est triste, puisqu'il raconte, de façon poignante, les derniers instants de Mélodie, j'ai beaucoup aimé ce livre merveilleux, qui ne se limite pas à la relation partagée avec cette compagne à quatre pattes, mais nous emmène également dans le monde de la poésie et de la philosophie.
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Une histoire à laquelle on s'attache rapidement. On découvre au fur et à mesure de cette lecture, le lien si fort qui uni cette chienne à son maître et je trouve ça fascinant. je suis complètement fan. C'est tellement bien raconter, tellement poignant certains moments que j'ai moi aussi, l'impression de connaitre la chienne et de l'avoir rencontrer, de passer du temps avec elle. J'adore ça !
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Amoureux des chiens, ce livre est pour vous, sans aucune réserve!
Pour les autres (hélas ils existent) ce livre est aussi pour vous, car Mizubayashi ne se contente pas de raconter les douze années de bonheur, de compréhension et d'attachement vécues avec sa chienne Mélodie. Il prend le temps de la réflexion, souvent un peu philosophique, et sa plume (il écrit toujours en français) évoque aussi la vie japonaise.
Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
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Déception sur le fond et la forme. J'ai trouvé l'histoire banale tout comme le style littéraire.
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Qu'un japonais, écrive en français, une histoire intime, réelle, cela tient du miracle. Que cette prose soit belle et émouvante et je devrais fondre, adorer ce livre, pourtant ce n'est pas le cas, pourquoi?
Parce qu'il s'agit d'une histoire d'amour avec un chien, un chien!
L'auteur nous parle de son père aujourd'hui disparu, de sa fille, de sa femme au même titre que son chien, cet être qui pour lui représentait tout.
C'en est trop pour moi, je n'y arrive pas, ce n'est pas à cause de la forme mais du fond, je peux comprendre que l'on aime son chien, mais à ce point cela me paraît disproportionné et je n'arrive pas à ressentir de l'empathie pour « Mélodie », feu le chien de Monsieur, j'abandonne passé le premier quart.
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Vous partagez la vie d'un chien ? Ou vous aimez tout simplement les chiens ? Ce récit magnifique est pour vous.

Akira Mizubayashi nous relate l'adoption de ce chiot golden retriever qui deviendra celle qu'il appellera « Mon Amie » et les années d'amour, de confiance, d'attente partagées.
Lire ce livre c'est plonger dans les grands yeux noirs débordants de chaleur et d'affection de la chienne pour son humain.
C'est écouter l'humain l'appeler « ma bibiche », «ma petite» et le regarder découvrir chaque jour celle qui deviendra sa coéquipière d'une «vie commune».

L'écriture se compose du récit alternant des fragments échappés du portefeuille du compagnon d'une chienne. Fragments dans lesquels l'auteur nous relate le décès de son père, et compare des morceaux musicaux tels que le chevalier à la rose aux chiens de son entourage. Il y a aussi quelques touches d'humour notamment quand il compare ses étudiants paresseux avec l'apprentissage de la socialisation faite sans difficulté par Mélodie.

Ces lignes pleines d'amour pour sa chienne sont extrêmement émouvantes et j'ai eu plusieurs fois les larmes aux yeux durant ma lecture.
A lire, passionnément.
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Un livre d'une infinie tendresse, que j'ai lu avec bonheur et beaucoup d'émotion. Les propriétaires de chiens (et les autres) ne pourront être qu'attendris par ce récit écrit avec justesse.
Une très jolie lecture que je recommande vivement.
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