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Voici donc le troisième roman de cet auteur japonais qui manie avec tant de grâce la langue française. Il est aussi le troisième roman d'une trilogie dont je n'ai lu que le premier tome « Âme brisée » après avoir beaucoup aimé sa réflexion sur la langue « Une langue venue d'ailleurs« . J'ai moins aimé ce roman car j'en connaissais tous les ressorts mais c'est pourtant un bon roman construit autour d'un instrument de musique d'exception : un violoncelle Goffriller. Un jeune virtuose japonais, Ken Mizutani, est formé à la musique occidentale à Paris avant la deuxième guerre mondiale. Hélas la guerre le rattrape et avant de partir mourir dans ce conflit qu'il ne comprend pas, il connaîtra une nuit d'amour avec une luthière française qui exerce au Japon, Hortense Schmidt. Dans les romans une nuit suffit à faire un enfant, donc Pamina, leur enfant, sera aussi luthière mais à Paris et le célèbre violoncelle arrivera dans l'atelier e celui qui avait réparé le violon brisé du premier roman, » Âme brisée »..

On retrouve ici le fanatisme du japon du régime de l'empereur Hito et un peuple prêt à se sacrifier pour toutes les guerres qu'il a entrepris de conduire au nom du nationalisme expensionniste japonais. On retrouve aussi toute la passion de cet auteur pour la musique classique en particulier les suites de Bach, du grand violoncelliste Pablo Casal, mais aussi d'un compositeur moins connu (en tout cas de moi) Elgar qui a écrit ce morceau plein de douleur après la guerre 14/18.
Lien : https://luocine.fr/?p=17707
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Je viens de finir de lire " Suite inoubliable " et comme pour " Ame brisée " ce livre m'a transporté et m'a emmené dans un monde merveileux ou tout est possible. Je pense que c'est 2 livres qui vous font découvrir un autre univers tellement ils sont bien écrits, bien conçu et c'est plus fort que moi je pense que ils sont tirés d'une histoire vraie. Ces deux livres touchent mon ame et mon subconscient car à chaque fois en rêve j'ai entendu de la musique, étrange n'est ce pas ?, ils me font des papillons dans le ventre.
Je pense que ce sont deux livres que l'on lit et relit avec plaisir, en les redécouvrant à chaque fois et en les gardant comme livre de chevet car l'histoire, la façon dont elle est racontée avec une écriture si belle, si fluide touche notre âme et notre esprit et même les plus terre à terre ne peuvent pas le nier.
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[Comme d'habitude, je m'engage à lire 10% du livre et s'il me plait je continue]

J'adore les auteurs et autrices japonais.es, leur rythme lent, leurs ambiances un peu étranges, et leurs coutumes polies en contrepoint de la violence des relations.

Mais ici, je ne trouve rien de ça.

Après un prologue en italique qui se passe en 1945, nous entrons dans un prélude qui se déroule sur les 9 années précédant le prologue. A la fin du livre, un sommaire présente les parties du livres intitulées de mots savamment choisis dans le lexique musical, allemande, courante, sarabande, menuet, gigue ; et assortis de dates allant et retournant de 1945 à 2017, le prologue étant situé en 1945 et l'épilogue en 2020.

Le récit suit des personnages, musiciens et luthières, pris dans les événements de la guerre tout en étant plongés dans un univers musical qui les subjugue.
Je n'ai pas réussi à me passionner pour cette histoire. J'ai trouvé le scénario plat, l'écriture de même, et je ne comprends pas le choix dans la sélection Goncourt (d'autant qu'il y avait déjà un autre roman issu de la collection NRF de Gallimard, le grand feu, avec une couleur musicale, la présence de Vivaldi, et une écriture magnifique, un scénario bien plus intéressant !

J'ai feuilleté quelques pages au hasard, partout les mêmes évènements un peu clichés, "attendus"... Il me faudrait un peu moins de 3h pour lire ce livre en entier, je passe mon tour.

Grosse déception, je m'attendais à être emportée, mais les cordes ont cassé.
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Certes de belles idées, mais très rapidement, l'ensemble devient naïf, simpliste. On s'ennuie vite dans les clichés d'expression et les grands sentiments qui animent le comportement des personnages.
Toutes les ficelles d' « Ame brisée » ayant été tirées, les fils sont un peu distendus. On souhaite un renouvellement énergique à l'auteur.








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j'avais été totalement séduit par "âme brisée" et recevoir en cadeau "suite inoubliable" a réveillé les sensations du premier. Las, après quelques dizaines de pages, je ne retrouvais pas l'intensité de cette première rencontre littéraire: déception et regret de toute première fois.
Je n'ai pas renoncé à le finir, et passé la première moitié du roman, peu à peu des sensations fortes sont revenues et en terminant la dernière page, l'émotion est totalement là. de magnifiques destins, des réflexions sur l'absurdité des guerres, sur l'élévation possible des humains.
Très beau roman.
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Comment rester insensible à ces variations pour violoncelle seul de Bach ?
Quelle jolie balade que cette lecture, réalisée presque d'une traite, au son de ces notes si calmes et qui dégagent pourtant tant de puissance.
J'ai aimé l'histoire d'amour, j'ai aimé la résistance, j'ai aimé l'analyse de l'oeuvre musicale.
C'est vrai que le métier de luthier m'a aussi toujours intrigué. Ce travail minutieux du bois, cette capacité de faire naître des sons de ces matériaux et de les régler, les amplifier minutieusement. Et cet instrument, le violoncelle !
Reste à revenir donc sur mes pas et lire les deux premiers titres de cette trilogie musicale qui vaut clairement le détour .
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Pamina, luthière, répare un violoncelle dont l'âme s'est fracturée lors d'un concert. Elle y découvre une lettre datant de 1945 et une photo. Cette découverte va permettre de faire resurgir les fantômes du passé et d'envisager l'avenir.
Très beau livre, lu en une journée. On ne le lâche pas. Je l'ai trouvé meilleur que le précédent, Reine de coeur mais un petit moins bien que le premier Ame brisée. Peut-être une petite lassitude car toujours le même thème. Quelques longueurs par moment.
Ce qui est formidable c'est qu'on entend la musique en lisant le livre. L'écrivain est très fort. Et on a envie de chercher sur Internet pour compléter les éléments du livre. Et on retrouve les personnages des livres précédents. Ils sont évoqués et si on ne les a pas lus, cela ne change rien à la compréhension de l'histoire. A lire absolument.
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Que j'ai aimé cette lecture lu pour un challenge mais que j'avais repéré dans cette rentrée littéraire
C'est une très jolie histoire sur fond de fait historique ce que j'aime beaucoup.
Comme avec âme brisée il se dégage beaucoup de poésie , de sérénité à la lecture de ce livre est ce du au talent de l'auteur ou à la musique.
Comme souvent j'ai été un peu déroutée par les rapides changements chronologiques mais ce livre se lit facilement.
Avez-vous envie de retrouver l'histoire de cette famille japonaise grace à un violon ?
Alors sans plus attendre , lisez ce livre
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Quelle lecture ! Remarquez, ça m'avait déjà fait cet effet-là après Ame Brisée. Là encore, c'est un texte magnifique que nous offre Akira Mizubayashi, plein d'émotion, de sentiments, d'humanité. Dans un Japon en proie à l'obscurantisme et à la guerre, des gens tentent, par la musique, par la lecture, de lutter, de résister. Mais le combat est par trop inégal. À travers les destins croisés d'un jeune virtuose japonais du violoncelle, d'une luthière française et d'un médecin de campagne japonais, Akira Mizubayashi nous plonge dans une fresque magnifique dans laquelle la musique tente de sauver les hommes. À lire absolument!
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J'ai adoré ce roman d'Akira Mizubayashi, suite inoubliable, auteur que je ne connaissais pas.
L'auteur nous fait voyager entre le Japon et la France, de la seconde guerre mondiale à nos jours.
La musique et plus précisément le violoncelle est au coeur de ce roman, mêlant plusieurs histoires pour n'en faire qu'une seule.
L'histoire est passionnante du début à la fin et c'est vraiment très bien écrit.
Une très belle découverte.
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