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Tokyo 1945.
Hortense Schmidt et Ken Mizutani vont passer leurs dernière heures ensemble avant le départ de ce dernier pour une guerre dont il ne reviendra pas.
Elle est luthière, lui un jeune prodige à qui on a confié un Matteo Goffriller, violoncelle inestimable.
Mais ce départ va signifier pour lui séparation avec cet instrument unique et fin de la musique.

Paris 2016.
Qu'est ce qui peut bien unir Jacques Maillard-Rei Mizusawa vieux luthier chevronné et Pamina Schmidt (prénom mozartien) jeune luthière talentueuse?
La musique, l'amour de l'objet et une blessure traumatique engendrée par une guerre fanatique qui a coûté la vie à plus de 20 millions de personnes en Asie.

Bien que n'étant pas un roman choral, le lecteur va découvrir petit à petit un lien entre ces 2 époques, ces 4 personnes.
Le trait d'union en sera un célèbre violoncelle de 1712.
Le fil rouge en sera la musique, le concerto pour violoncelle d'Edward Elgar.

Alors laissez vous porter par la mélodie du texte, la passion et la tristesse des personnages…. la magie va opérer!
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Akira Mizubayashi nous transporte entre le Japon et la France, de la seconde guerre mondiale à nos jours, tout en mêlant plusieurs histoires pour n'en faire qu'une.
Dans la lignée de ses précédents livres, la musique est au coeur de cette histoire et cette fois-ci, c'est le violoncelle qui est mis à l'honneur.
La plume de l'auteur est toujours aussi belle et poétique avec le don de nous rendre mélomane.
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Prenez le japon et la France;
Les années 40 et notre époque contemporaine;
La barbarie et la civilisation;
Les grands compositeurs et des instruments à cordes;
Les interprètes et leurs luthiers;
Des grands parents avec leurs enfants ou petits enfants...

Batissez des ponts et nouez des liens, secouez bien, vous aurez un roman de Mizubayashi.

Le résultat est parfois sublime (Ame brisée), parfois un peu plus décevant. Avec suite inoubliable, j'ai eu un sentiment de redite, d'un travail moins abouti.

Mizubayashi reste cependant un auteur à lire, pour son humanité et sa très subtile musique.
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Ce roman est une véritable ode à la musique, un hymne à la paix. Akira Mizubayashi nous transporte de 1936 à 2020, de Tokyo à Paris, tissant des liens subtils entre des destins brisés par la guerre. Après avoir adoré " Âme brisée" , j'ai retrouvé avec bonheur la très belle plume d'Akira Mizubayashi. Je n'ai pas lu " Reine de coeur" , le second roman de cette trilogie dont la musique sert de fil rouge mais cela ne gêne en rien la lecture. Chacun des trois romans peut se lire indépendamment. Je l'ai lu en écoutant les Suites pour violoncelle seul de Bach interprétées par Pablo Casals et le Concerto d'Elgar, un ravissement. L'auteur décrit la musique avec beauté et passion, dénonce l'absurdité de la guerre avec force. J'ai adoré être plongée dans un atelier de lutherie, un métier fascinant. L'auteur d'origine japonaise maîtrise admirablement la langue française, tissant un récit poétique à travers l'espace et le temps. Une lecture magnifique, émouvante.
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Un merveilleux petit roman, hymne à la paix et à l'amour, où l'on retrouve avec le plus grand plaisir quelques-uns des personnages qui ont marqué nos lectures des deux précédents romans de cet auteur, "Âme brisée" et "Reine de coeur". Amour de la musique, amour tout court, et la mort, prégnante lorsqu'il s'agit d'évoquer cette période trouble de l'histoire du Japon où un empereur, avide de conquérir le monde et d'un pouvoir absolu sur ses "sujets", était considéré comme un dieu vivant incarnant le "peuple élu". Une époque heureusement révolue, du moins pour le moment, mais qui hante l'auteur et ses personnages. le violoncelle, cet instrument si proche de la voix humaine, est mis à l'honneur à travers les six suites pour violoncelle seul de Jean-Sébastien Bach, dont la puissance évocatrice est minutieusement décrite dans l'interprétation qu'en donne le jeune virtuose Guillaume Walter. le mystère est omniprésent, captant si besoin en était l'attention du lecteur, déjà accaparé par son attachement aux personnages, tant masculins que féminins. Décidément, on ne se lassera jamais de la prose de cet auteur japonais, écrivant merveilleusement bien dans une langue qui n'est pas sa langue maternelle mais dont il a su capter toutes les subtilités. Une petite merveille, avec un message humaniste faisant chaud au coeur en ces temps où nos oreilles de mélomanes sont douloureusement meurtries par des bruits de bottes…
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Avec un titre pareil, l'auteur prend un risque : alors inoubliable ou pas ? Lu rapidement, ce roman présente un visage rarement abordé du conflit de 39-45: le fanatisme cultivé par le pouvoir impérial au Japon et le désastre d'une génération perdue par l'absurdité de cette guerre.

Au delà, il est question d'amour, du pouvoir de la beauté et de la musique, du lien entre le passé et le présent, etc. Beaucoup de choses assez convenues et prévisibles, et si vous avez eu l'audace de lire la 4eme de couverture vous allez tout deviner dès les premières pages. Les personnages ne créent pas vraiment d'attachement, tout est très lisse et coule dans le fleuve du bon sentiment.

Franchement trop sentimental et à l'eau de rose, mais j'ai presque 40 ans, sûrement plus adapté à des jeunes qui ont besoin d'espoir et d'idéalisme. Oui je fais ma vieille et je retourne lire Dostoïevski...
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C'est une histoire d'amour, une histoire de musique, l'histoire émouvante de la résistance à la guerre et à la folie meurtrière des hommes.
Fin 45, près de Tokyo, le violoncelliste virtuose, Ken Mizuyaki vient de recevoir son ordre de mobilisation. Dans les jours qui précèdent son départ, il s'enivre de musique, répétant inlassablement les suites pour violoncelle seul de Bach, avant d'aller confier son précieux instrument à Hortense Schmidt, sa luthière française et amie. Une dernière nuit, un dernier morceau joué à l'aube, et une lettre pour dénoncer l'absurdité de ce régime impérialiste.
Soixante ans plus tard, une brisure d'âme dans un violoncelle rare, va permettre à Pamina, petite fille d'Hortense et luthière à son tour, de découvrir une lettre dans une l'instrument confié à sa réparation. Une lettre qui la mettra sur les traces de ses aïeuls.
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Je trouve qu'il est extrêmement difficile de parler de musique en littérature. Comment mettre des mots sur les émotions suscitées par les notes? Comment exprimer leur force et leur délicatesse sans les altérer ou simplement lasser. Et c'est pourtant bien le prodige réalisé par ce roman. Je ne suis pas mélomane et pourtant il m'a plongée dans l'univers musical de Bach et de Casals et il m'a enveloppé du son grave des cordes du violoncelle. Il m'a fait découvrir l'univers des luthiers, ces artisans à l'oreille absolue, et il m'a transportée dans le Japon de la fin de la guerre. Un pays brisé par ce conflit meurtrier où des voix s'élevaient pour critiquer le fanatisme d'une régime et l'anéantissement d'une génération, au péril de leur vie. La construction du texte est sublime, calquée sur les mouvements de ces fameuses suites, et elle entrecroise mélodieusement ces destinées à la fois banales et incroyables.
Première rencontre avec cet auteur mais assurément pas la dernière.
Quel titre me conseillez vous?

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Ce livre m'a été offert et je l'ai lu sans me souvenir que j'avais noté le premier tome à lire J'ai beaucoup aimé la sensibilité de l'auteur, sa façon de décrire l'écoute musicale d'autant plus que les suites de Bach sont un de mes morceaux préférés. À travers la vie des personnages, le musicien, la luthière et leurs successeurs, ce qui compte le plus c'est le mouvement, la spirale de la beauté semée qui engendre l'espoir que la musique surpasse le mal de la guerre. C'est assez japonais, me suis-je dit, avec cette grande minutie.Évidemment j'ai acheté les deux premiers tomes en poche et j'espère qu'ils me donneront le même plaisir
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Pamina est une jeune luthière brillante, digne petite-fille d'Hortense Schmidt, qui avait exercé le même métier au Japon pendant la Seconde Guerre mondiale. Embauchée dans l'atelier d'un fameux luthier parisien, Pamina se voit confier un violoncelle très précieux, un Goffriller. En le démontant pour le réparer, la jeune femme découvre, dissimulée dans un tasseau, une lettre qui la mènera sur les traces de destins brisés par la guerre.
Une ode à la musique, au violoncelle, à l'amour, à l'enseignement et un rejet virulent de la guerre, de l'endoctrinement, de la dictature, de l'oppression.
A lire en écoutant Bach, laissez-vous tenter :
https://www.youtube.com/watch?v=XqPGnyWk9zc
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Pamina est une jeune luthière qui travaille dans un atelier tenu par Jacques luthier déjà rencontré dans les autres livres de Mizubayashi.
Le hasard lui fait rencontrer Guillaume, talentueux violoncelliste venu faire réparer son Goffriller et qui, le hasard fait bien les choses, un instrument de musique réparé lui aussi par sa grand mère luthière au Japon pendant la deuxième guerre mondiale. S'ensuit une enquête pour retrouver leurs histoires et leurs protagonistes encore en vie.
Un livre feel good, un peu naïf pour moi mais qui se laisse lire avec plaisir.
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